Chapitre 56

3.3K 314 173
                                    

PDV Lydia.

Je dormais paisiblement dans le lit de mon âme-sœur lorsqu'un vacarme me réveilla en sursaut. Des éclats de verres étaient éparpillés partout dans la chambre. Là, en face de mon lit. Se trouvait une personne. Pas n'importe qui, une personne que je connaissais parfaitement bien. Je restai là, à l'observer en face de moi. Son expression était... Différente, une lueur assassine traversait ses yeux, ce qui me fit frémir.

- Ma... Maman ? Fis-je choquée.

- Bonsoir ma chérie, je t'ai réveillée ? Excuse-moi. Mais, il est trop tôt pour te reposer !

Sur ses mots, elle tendit son bras droit vers moi avant de faire apparaître des ronces qui me scotchaient au lit du torse aux pieds. Je ne pouvais plus bouger. La plante me serrait tellement fort que je craignais pour la vie de notre petite fille. Comprenant que ma mère était en quelque sorte manipulée comme une vulgaire poupée et ayant pieds et mains liés, je n'eus guère le choix de hurler le plus fort possible afin de prévenir Icare.

- Tais-toi ! Pesta-t-elle en m'enlevant la parole.

Heureusement, Icare m'avait entendu. Il ouvrit la porte avec une telle violence que le bois blanc se décolla du mur. Ses yeux arrivèrent directement sur moi, puis sur mon ventre. Je sentais toute la haine qui l'animait à ce moment-là. Lorsqu'il aperçut ma mère, son visage se décomposa. Il était en pleine hésitation. Il eut néanmoins la bonne réaction en envoyant ma mère valsée par la fenêtre en quelques secondes. Elle n'avait rien vu venir.

- Qu'est-ce que c'est que ça ? Demanda-t-il.

- J'en sais rien. Hélène a dû utiliser la bague qu'elle a volée pour réanimer ma mère et la contrôler.

La chute du zombie de ma génitrice avait annulé ses pouvoirs sur moi. J'étais libre de bouger. Les épines des ronces m'avaient lacérées la peau, mais la haine qui m'habitait en pensant à cette.... De Hélène qui avait osée utilisée ma mère comme pion, était fulgurante.

- Viens vite ! Me lança Icare en attrapant ma main.

C'était apparemment loin d'être finis. Nous descendîmes l'escalier menant au rez-de-chaussée pour rejoindre Lafolia et Rose qui étaient toutes les deux faces à la porte d'entrée qui était grande ouverte. Là, dehors, des dizaines de personnes avançaient d'un pas très lent vers nous. Je n'avais jamais vu Lafolia aussi blanche qu'à cet instant. Elle semblait horrifier.

- Qui sont tous ces gens ? Demandai-je soudainement.

- Des monstres du passé, répondit calmement Lafolia en fixant une personne toute particulière.

La personne qui attirait la curiosité de Lafolia était un grand blond aux yeux d'un bleu océan magnifique.

- Qui est-ce ?

- Julian, dit-elle soudainement très perturbée.

Alors, c'était lui le fameux Julian ? Il était vraiment très beau. Il ressemblait beaucoup à Icare c'était vrai, mais il avait aussi un petit air de famille avec Lafolia elle-même.

- Il n'est pas censé être mort il y a des années ? Demanda Icare.

- Si, mais la bague, Syzygia peu réanimer tout et n'importe quoi. J'aperçois aussi Sofia et Aymeric, mes enfants... Ainsi que le grand-père de Lydia et quelques autres de ses ancêtres du côté faucheur.

Je déglutis en pensant rencontrer William. Le fameux William, arrière-petit-fils d'un faucheur qui avait mis la pagaille dans la vie de Lafolia et accessoirement mon grand-père faucheur qui avait maltraité Lafolia il y avait des années de ça.

Florebo Quocumque Ferar TOME IIOù les histoires vivent. Découvrez maintenant