Florebo Quocumque Ferar TOME II

Chapitre 58

Ce n'était clairement pas une bonne nouvelle. Décidément... J'avais la forte impression que le sort s'acharnait sur nous. Mes doutes fus confirmés lorsqu'une grande bourrasque de vent vint me faire perdre l'équilibre. Icare m'attrapa le bras pour m'aider à garder l'équilibre par instinct. Les rires d'une femme se fit entendre juste au-dessus de nous. Nous levâmes la tête pour apercevoir Hélène, juste là dans les airs à nous observer dangereusement proche de nous.

- Tu es là, grogna Icare en serrant sa mâchoire.

Je compris qu'il allait la tuer sans plus attendre lorsque je vis sa peau se couvrir de frisson à cause de l'excitation provoquée par l'adrénaline qui montait en lui.

- Attends ! Le retin-je en plaçant une main devant son torse.

Il pesta sourdement en émettant un grognement rauque. Je devais prendre les choses en main.

- Pourquoi fais-tu cela ? Demandai-je sincèrement calme à Hélène.

- Pourquoi ? Gloussa-t-elle. Vous avez osés tuer Josh. Bien que sa mort était déjà assez douloureuse, voilà que quelques jours après, je reçois un colis devant ma porte avec la tête de Josh à l'intérieur.

Mon sang se glaça en moi. Était-ce le fameux colis que Lafolia avait mentionnée auprès d'Adrian ? Alors, c'était de cela qu'il s'agissait.

- Je... Je ne savais pas une seule seconde que Lafolia avait fait ça... Marmonnai-je.

Derrière moi, Icare s'impatientait. Je sentais tous son corps vibrer de haine. Ses moindres muscles tiraillé par la soif de violence. Je plaçais mes mains derrières mon dos et chuchota un seul mot. Aqua. Petit à petit, de la façon la plus discrètement possible, un fin voile d'eau vint recouvrir tout l'espace du sol que nous occupions.

Hélène se posa en face de nous, sur la terre ferme. Sur mon piège. Son expression grave ne faisait qu'endurcir son air de petite prof toute mignonne. Tss... Quelle foutaise.

- Tu ne savais pas ? S'étonna-t-elle.

Son rire s'intensifia de façon exagérée. Elle se fichait clairement de moi.

- J'en ais strictement rien à faire que tu ne le savais pas. Tu es une bonne à rien, tout comme ta mère.

Rien que la première partie de sa phrase m'avait poussé hors de mes gongs.

- Tout comme ta fille l'aurait été si je ne l'avais pas tuée ce soir. Estime toi chanceuse, continua-t-elle.

Je ne lui laisserais plus jamais l'occasion de sortir de telles abominations de sa bouche. La colère montait en moi comme une douce sensation chaude et familière. Quelque chose qui donnait des fourmillements dans les mains.
Par simple reflex, je levai une main en direction de Hélène qui avait déjà fait un pas en arrière, s'attendant déjà à contre-attaquée. Mais, une autre idée me vint en tête. Elle allait payer. Dignement. Icare allait se charger d'elle et vu l'état dans lequel il était, je ne lui faisais clairement pas un cadeau.

- Gelus, hurlai-je en concentrant mes efforts sur la minuscule flaque d'eau sous ses pieds.

L'eau gela instantanément sous Hélène. Lui bloquant ainsi les pieds.

- Oh... Toi ! Pesta-t-elle. En relevant sa tête vers moi.

Elle eut un bref instant de panique en apercevant qu'Icare n'était plus à côté de moi et que je l'observais avec un air triomphant.

- Où est ton vampire ?

- Tu le sauras très bientôt, la taquinai-je.

Elle poussa un hurlement de rage en tentant de faire fondre ma glace autour d'elle. Mais, avant qu'elle ne puisse se libérer, Icare lui attrapa les bras avec une force sauvage pour les retourner d'un geste vif dans craquement d'os absolument effroyable. Elle poussa un gémissement tellement puissant que j'aurais pus la confondre avec une banshee.

- Ça, c'est pour avoir torturé Icare pendant deux longs mois, expliquai-je.

Je fis signe à Icare de continuer. Il m'offrit un sourire carnassier avant de faire la même chose avec ses poignets cette fois.

- Ça pour avoir osé utiliser notre famille dans ta guerre de marionnettes stupide.

- Va te faire foutre ! Hurla-t-elle en me crachant dessus.

J'eu un rictus malsain à aimer la voir souffrir. Ce n'était que le début. Nous devions d'abord trouver le moyen de stopper cette armée de mort.

- Arrête tes zombies, ordonnai-je calmement.

- Tu peux toujours rêver, s'amusa-t-elle.

Je soupirai en faisant apparaître deux arcs d'eau en l'air, juste au-dessus de nous, visant Hélène parfaitement immobile. Elle frissonna en voyant que je ne rigolais pas.

- Tu comptes faire quoi avec tes joue-joues ? Souri-t-elle nerveusement. Tu es bien trop docile pour me faire du mal, c'est pour cela que c'est ton petit-ami qui s'en charge depuis le déb...

En un claquement de doigt, une flèche vint se planter dans sa cuisse. Elle poussa un énième hurlement de douleur.

- Tu disais ? Fis-je en feignant l'innocence.

- Même si tu me tues, ils sont déjà au courant, gloussa-t-elle.

J'arquai un sourcil avant de la fixer fermement.

- De quoi tu parles ?

- La Fraternité et la Sororité. Ils savent que tu es la nouvelle Kementarie, ou que du moins tu as un lien avec elle. Vous allez bientôt avoir des nouvelles d'eux.

- Comment as-tu sus ? Fis-je consternée.

- Mes petits bébés traînent partout, tu devrais faire plus attention.

Ses petits bébés ? Elle parlait sûrement de ses insectes. Alors, elle avait tout entendu depuis le début ? C'était une catastrophe. Cela expliquait le signe en feu sur les vagues. C'était un avertissement. Hélène n'était pas là pour combattre, même si elle avait aimé le contraire. Elle était là pour apporter un message.

- Malheureusement, ta soif de vengeance t'a poussé à aller trop loin, songeai-je encore à moi-même.

- Trop loin, répéta-t-elle, ne me fais pas rire. Je compte bien continuer à vous pourrir la vie encore un moment.

- Pourquoi ?... Tu viens de me le dire, " même si je te tue, ils le savent déjà ", voilà pourquoi tu vas mourir ce soir. Tu n'es qu'une messagère ? Oh... Excuse-moi ! On a toutes les deux des problèmes à gérer nos affaires personnelles.

Icare, qui attendait en silence que je lui fasse signe, s'activa lorsque je me retournais pour ne pas voir ça. L'armée de mort ? Tss... Sans la magie d'Hélène, ils ne sont que des cadavres. Une fois morte, ils allaient tous tombés inertes sur le sol.

- Fais la souffrir, soufflai-je à Icare les yeux déjà embués par les larmes. Elle a tuée notre petite fille... S'il te plait, prend ton temps, sois le plus cruel et le plus vicieux possible. Tu as carte blanche.

Je fis quelque pas en avant, en direction de la maison. La dernière chose que j'entendis avant de rentrer à l'intérieur, était les supplications d'Hélène. Elle suppliait qu'on la tue. Je rigolais à cette pensée.

- Ta nuit ne fait que commencer, ironisai-je en rejoignant Rose qui s'était cachée dans la cave.

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Waaow ! Chapitre.. Hum... Hum... Je sais pas trop. Boh, j'espère qu'il vous plairas tout de même ! :3 Le chapitre suivant sera sur quelques combats, par-ci par-là. Puis bientôt un événement que vous attendez tous ! :3 ahaha

Je vous aimes mes amoures !
Des gros bisous :)

- Gluten, Parfumerie et Étoile-Filantes <3

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