Chapitre 41

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Après avoir passé la nuit à... Faire nos petites choses, je me réveillais avec une sensation étrange. La partie préliminaire du sexe était plus que plaisante sans la marque, mais avec celle-ci, ce plaisir était décuplé. Je n'osais imaginée ce que serait l'acte en lui-même le moment venu. Icare me tripotais déjà de partout. Je le trouvais curieusement entreprenant.

- Hum... Pas de si bon matin, Icare... Grommelai-je toujours frustrée de ne pas pouvoir lui arracher ses fringues et de passer à l'acte.

-Désolé, c'est plus fort que moi, chuchota-t-il en libérant mon corps de son emprise.

Je me levais du lit et alla m'habiller en vitesse, lorsque je revins à lui, il était debout, en caleçon, cherchant un tee-shirt à se mettre.

- Tu comptes invité du monde sous ta tente ? Le taquinai-je en faisant allusion au piquet qui semblait assez fort pour briser le tissu sur ses cuisses.

- Ce n'est pas drôle, râla-t-il en enfilant un pantalon.

J'éclatais de rire devant son air offusqué. Je le trouvais adorable, dans toutes les situations possibles et imaginables.

- Il n'y a toujours pas de marque, fis-je en lui dévoilant mon cou. Juste une croûte là où tu as mordu.

- C'est normal, il faut que la plaie cicatrise. Après les croûtes, la marque apparaîtra, promit-il.

J'hochais la tête, n'écoutant à moitié ce qu'il disait. Je jetais un œil à ma table de nuit et aperçu Filibert, qui était toujours là. Ce qui me fit pensée à Gwendoline. Étrange, je savais. Il n'y avait aucun rapport entre un livre et une plante, mais tout deux étaient plus ou moins vivants. Je savais que Avery avait dû la prendre avec elle. J'avais remarquée que toutes les deux semblaient bien s'entendre. Mais la présence de Filibert, me rappela avec effroi que j'avais oubliée quelque chose. Quelque chose d'important.

- Ke..Kemn, bafouillai-je.

- Quoi ? Demanda Icare.

J'avais totalement oubliée de demander à Rose ce que ma mère m'avait dit de lui demander. Elle devait me parler de quelque chose, quelque chose qui avait effrayé ma mère juste avant sa mort. Mon cœur me disait de la fermer et de rester auprès d'Icare, mais ma raison me hurlait d'aller trouver Rose et lui poser quelques questions. Prise au piège entre ses deux choix, je choisis donc de les accomplir tous les deux.

- Je dois parler à Rose, le prévint-je. De quelque chose qui... Me parais important. Tu m'accompagnes ?

Il se recoiffa à la manière d'un surfeur en rabattant ses cheveux sur le côté arrière-droit et hocha la tête.

- Oui, si tu veux.

Il vint me prendre dans ses bras, comme il avait récemment pris l'habitude de le faire, déposa un baiser chaste sur mes lèvres avant de me prendre la main et de descendre l'escalier qui menait au rez-de-chaussée. Là, encore une fois, Lafolia nous attendait. Elle enlaça brièvement Icare et me fit un léger signe de tête que je lui rendis avec méfiance. Ma mère voulait que je lui pardonne, mais c'était plus fort que moi, une partie de ma conscience refusait de lui accorder mon pardon. Pourtant, je savais que c'était la meilleure chose à faire. Lafolia remarqua la croûte sur ma gorge et ne pût s'empêcher de sourire.

- Félicitations pour le marquage, dit-elle en tapotant le bras d'Icare fièrement.

- Merci Laffy, lâcha-t-il tout sourire.

Laffy ? Laffy ?! C'était la première fois que j'entendais quelqu'un surnommer la reine comme cela. Être le descendant de la reine accordait donc inéluctablement certains bénéfices, comme la joie de lui donner des surnoms. C'était cool, j'aimais beaucoup le principe.

Florebo Quocumque Ferar TOME IIOù les histoires vivent. Découvrez maintenant