Chapitre 54

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Je ne dormais pas souvent, mais la nuit dernière m'avait épuisé. Le sexe était vraiment quelque chose de génial, mais aussi de très fatiguant. Surtout avec une succube qui en redemandait toujours. Si j'avais été humain, Lydia m'aurais tué plus de trois fois hier soir. Ses baisers de succubes étaient fatals. Mais j'adorais sentir son petit corps nue contre moi. Sa peau tellement douce et chaude était quelque chose de réconfortant à mes yeux.

- Tu es réveillée ? Tentai-je en donnant un baiser dans sa nuque.

Aucune réponse. Elle dormait encore à point fermé. Maintenant que j'avais goûté au fort lien qui nous unissait grâce au sexe, jamais je n'allais me lasser de lui faire l'amour. Le désire pour elle n'avait fait qu'augmenter.
Je soulevais les couvertures pour profiter une dernière fois de la vue sur son corps si fragile. La première chose qui me frappa fus les quelques tâches violaçées qui parsemaient sa peau blanche. Puis, la disparition de la marque ressemblant à une fleur sur son bas-ventre. En passant un doigt sur la surface de sa peau où la marque s'était envolée, Lydia poussa un râle avant de sursauter comme une furie.

- Pardon ! Dis-je en me relevant pour être au même niveau qu'elle.

Son regard confus et sa respiration saccadé me poussa à l'enlacer contre moi.

- Qu'est-ce qui ne vas pas ?

- J'ai... J'ai fais un drôle de rêve... Bafouilla-t-elle.

Je lui fis comprendre d'un regard qu'elle devait absolument me parler de ça.

- Et bien, je ne sais plus trop... J'étais... Enceinte, dit-elle difficilement, mais je portait une grande robe de mariée blanche. Et là... Je t'ai vu m'attaquer pour me tuer.

Elle avait finis sa phrase en sanglotant. Mon coeur se serra dans ma poitrine. Comment pouvait-elle croire que je voudrais intentionnellement lui faire du mal ? C'était inconcevable pour moi. Je la serrai un peu plus et la ramena sur la matelas.

- Je ne te ferais jamais de mal... Me défendis-je. Pas de façon intentionnelle du moins.

-Je sais, soupira-t-elle. Mais c'était tellement réel, je n'ai pas eu peur, c'était juste ta façon de me regarder avec autant de haine qui m'a rendus malade.

Je soupirais de soulagement. Elle n'avais pas peur de moi. Elle craignait simplement le fait que je la deteste un jour. Chose qui était simplement improbable.

- Arrête, ricanais-je. Je t'aime comme un fou, comment veux-tu que je te déteste à l'avenir ? Et puis, ce n'était qu'un rêve. Tu n'as pas le pouvoir de prémonition à ce que je sache ! Alors tout va bien ! Detends toi.

Lydia m'observa avec un regard encore plus paniquée. J'avais dis quelque chose qu'il ne fallait pas. Elle semblait terrifiée.

- Quoi ?

- Avant de venir te chercher lorsque tu était prisonnier en Ukraine, j'ai eu une vision. Je travaillais mon lien avec le feu dans le salon du Motel et puis la seconde d'après tout était en feu et j'ai vus ma propre mort. C'était terrifiant, Icare.

Je restai de marbre devant cette avoeux. Pourquoi ne m'en avait-elle pas parler ? Avait-elle d'autre pouvoirs insoupçonnés ?
Je fronçai les sourcils.

- Tu ne m'en parles que maintenant ?

- Oui, je n'avais pas juger utile d'en parler. Il m'est arrivé des choses bien étranges en Ukraine... Et puis tu n'étais plus vraiment toi-même quand je t'ai retrouvé, alors bon...Soupira-t-elle.

J'observais l'expression sur son visage. Elle semblait vraiment terrorisée. Était-elle convaincue que son rêve était une prémonition ?

- C'est impossible que je finisse par te détesté, soupirai-je en caressant son petit ventre dénudé. Surtout si tu porte mon enfant.

Florebo Quocumque Ferar TOME IIOù les histoires vivent. Découvrez maintenant