Je jetai le livre un peu plus loin sur le lit et revins me lover dans les bras d'Icare. J'avais beau réfléchir, je ne trouvais aucune information positive dans tout ce foutoir. Ce n'était probablement pas grand chose, mais j'avais la malchance de me mettre à beaucoup trop réfléchir pour des conneries. Si seulement Filibert pouvait parler... Raahh... J'enrageais contre le matelas en battant des bras pour frapper mon coussin.
- Doucement ma petite lionne, tu vas abîmer mon lit, ricana Icare en m'immobilisant les poignets.
Sa poigne à la fois douce et puissante me ramena à la réalité. Calme toi Lydia. Arrête de te prendre la tête pour si peu. Je me calmais en embrassant Icare et en roulant sur son torse.
- Désolée, soupirai-je, je ne sais pas pourquoi, mais cette histoire m'obsède, surtout depuis la réaction de ma mère et Rose. Elles n'auraient pas réagi comme cela si ce n'était pas important.
- Tout ça te préoccupe vraiment hein ? Demanda-t-il en replaçant une mèche de cheveux derrière mon oreille.
- Ouais... C'est... Étrange.
Icare m'offrit un baiser avant de me pousser légèrement sur lit et de se lever.
- Attends-moi là, je reviens avec Rose.
Je ne voulais plus déranger qui que ce soit aujourd'hui, la réaction de Rose était franchement clair. Elle ne souhaitait pas du tous en parler, mais avant que je ne puisse contester, il était sorti de la chambre. Je plongeai ma tête dans un oreiller et soupirai bruyamment. Cet enfant ne m'écoutait jamais.
J'étais allongée sur le lit, attendant le retour de mon vampire, qui allait sûrement revenir bredouille, depuis plusieurs minutes déjà. Il était onze heures du matin, il faisait bon, beau, chaud. Peut-être qu'ne petite sortie en amoureux était envisageable. Lorsque Icare réapparu, j'étais encore en plein débat avec moi-même concernant notre possible excursion.
- Elle dit qu'elle ne veut vraiment pas en parler, je sentais la peur dans son regard, quelque chose ne vas pas, s'enquit-il à son tour. Tu as raison.
- Laisse tomber Icare, elle nous en parlera quand elle le voudra. Pas la peine de lui forcer la main.
Il acquiesça en haussant les épaules de façons peu satisfaite avant de sauter sur le lit et sur moi par la même occasion.
- Icare ! Râlai-je
- Je veux juste te faire un câlin, se défendit-il.
- Hum...
Au moment où il me serra dans ses bras, mon estomac se mit à littéralement rugir. Je mourrai de faim. Icare me taquina en reproduisant mon "son gastrique", de ses propres mots, avec sa bouche. C'était un véritable enfant.
- Ça te dirait un pique-nique ? Lâchai-je sans prévenir.
- Hum... Oui, fit-il non sans surprise. Où ?
C'était une bonne question. Où pourrions nous bien allés ? La chaleur étouffante allait m'épuiser si je décidais de marcher. Étant la reine de la marche à l'ombre, je me mis d'accord avec moi-même pour ne pas aller trop loin de chez lui.
- La petite forêt derrière chez toi, celle qui mène à la jetée, d'accord ?
Il me fit un sourire angélique avant de se lever du lit et me tendre la main.
- C'est parti alors ! Dit-il enthousiaste.
Icare prépara un petit sac à dos remplie de bonne chose à manger. Des chips, des sandwiches au beurre de cacahuètes. Dieu, qu'est-ce que j'aimais le beurre de cacahuètes.
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Florebo Quocumque Ferar TOME II
VampiroAprès avoir découvert la vérité bouleversante sur sa véritable nature, Lydia se lance dans une quête désespérée pour retrouver Icare, son amour captif. Accompagnée par la cousine du vampire et son fidèle compagnon, le trio se voit bientôt rejoint pa...