Chapitre 31

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Après avoir entendu les messes-basses de ma mére et Rose, j'avais regagner mon lit pour pouvoir me rendormir. Mais la scène que je venais de voir, me trottait sans cesse dans la tête. Qu'est-ce qu'elles manigançaient ? C'était un mystère. Pour le moment du moins, je comptais bien faire ma petite fouine et chercher des informations tout au long de la semaine. Durant cette dernière, trois groupes de trois personnes se sont succédés dans la maison des Lilith. Tous sorciers, tous ou presque, en âge mûre d'être mes parents. Je fis la connaissance de plusieurs personnes. C'était étrange. Je sentais leurs auras, leurs pouvoirs, d'un simple coup d'oeil, je pus déterminer que Magnolia, la première sorcière de ce fameux défilé, était une sorcière de la terre. Ses iris vert emeraudes me rappellaient Icare. Elle était accompagner de César, un homme semblant être son époux et qui avait l'air d'avoir le double de son âge. Lorsque Magnolia passa le pas de la porte, j'avais bien compris que cette sorcière en était une parmis tant d'autres.

- Echanté, dit la sorcière au regard de jade.

Son mari et la troisième personne qui les accompagnait, Juliette, une bonne femme qui avait tout de la parfaite petite femme au foyer des années soixantes, me saluèrent à leur tour.

- De même, fis-je en inclinant la tête pour accentuer mes mots.

Pourquoi trois groupes ? Et pas tous d'un coup ? Et bien, avant l'arriver de Magnolia, ma mère m'avait expliquée que rassembler un certain nombre de sorciers était quelque chose à ne faire qu'en cas de rituel. J'avais bien sentis toute la magie qui infestait l'atmosphère du délicat intérieur de la maison coloniale lorsque le groupe de Magnolia était arrivée.

Ma mère semblait ravis d'acceuillir tous son coven alors que nous n'étions même pas chez nous.
Le lendemain, ce fus le deuxième groupe, constituer uniquement de femmes, qui arriva. Il comptait ; Elsa, une femme dans la quarantaine avec des yeux hypnotisants. Olvia, une sorcière absolument magnifique au cheveux d'un blanc immaculée, elle degageait une aura saisissante, Olvia était sans conteste la plus jeune du Coven que j'avais vu, elle devait approcher la trentaine, plus serait impossible. Et enfin, la soeur de cette dernière, Koala. Des cheveux tout aussi saisissant, mais semblait toutefois beaucoup plus âgés.
Je sais, avoir le prénom d'un animal ça craignait, mais il y avait bien des filles qui s'appelaient Clitorine, alors Koala, ce n'etait pas bien méchant.

Ce fameux deuxième groupe aporta un immense livre à ma mére, un livre de couverture noir et le dos blanc. Symbolisant sûrement la magie blanche et noire. La côte était grise, elle voulait peut-être insinuer qu'un entre-deux existait. Un mélange de magie blanche et de magie noire. Hum... Lorsque je reflechissais trop, je divaguais fortement.

- C'est quoi ce livre ? Demandai-je une fois le groupe d'Olvia parti.

- Le grimoir de notre coven. Il s'appel Filibert, sois mignone avec lui, ou il te fera savoir que tu l'énerve, gloussa ma mére en caressant la couverture noire du livre qui ce mit aussitôt à ronronner.

Je tendis mieux l'oreil pour voir si je n'avais pas imaginer ça, mais non. C'était un livre qui portait un nom et qui était vivant. Décidemment, le monde magique me reservait bien des surprises.

Enfin le lendemain, je retrouvais le groupe de Lina, une mexicaine s'étant installer sur l'île il y avait peu, de Dimitri et enfin de Seraphin. Deux hommes, une femme. Plutôt gentil, chacun avait leurs petits défauts ou marque de leurs personnalités. Des accents, leur façon de bouger, de réagir, même leurs façon de cligner des yeux. Je m'étais surprise à m'attarder sur ce genre détaille. Lorsque les trois derniers sorciers entrèrent, les traits de Seraphin me fit instinctivement pensé à Hélène. Un long frisson parcouru ma peau. C'était incroyable, un tel niveau de ressemblance était inimaginable.

Florebo Quocumque Ferar TOME IIOù les histoires vivent. Découvrez maintenant