Peu de temps après, Lysandre revint. Les filles reprirent leur faux visage de bonnes copine.
Lysandre : Les filles, que faites-vous ici ?
Debrah : Oh, on a vu Gwen donc on s'est dit qu'on allait lui faire un coucou ! ^^
Lee : Ouais ! Même malgré ce qui se passe on voulait juste discuter un peu ! ^^Il remarqua que la brune avait la tête baissée et qu'elle semblait triste.
Debrah : Bon, on va vous laisser ! Salut Lysandre ! Salut Gwen !
Elle partit en souriant. Gwen avait envie de l'éventrer.
Lysandre : Ça va ?
Gwen : Hm...
Lysandre : Qu'est-ce qu'elles t'on dit ?
Gwen : Rien.
Lysandre : ... Apparemment si.
Gwen : Non. Je suis juste... Fatiguée.
Lysandre : Je suis certain que ces pestes t'on dit quelque choses.
Gwen : Tu as dit peste ?
Lysandre : Oui.
Gwen : Tu ne les aimes pas ?
Lysandre : Pas vraiment. Rosalya est comme moi. Ambre et ses copines nous ne les avons jamais vraiment appréciées à cause de leur comportement. Mais je n'ai pas trop confiance en cette Debrah.
Gwen : Ah...
Lysandre : Viens, on va faire un tour.
Il lui tendit la main. Elle la prit et ils partirent faire un tour tout le reste de la journée. Même si Lysandre la rassurait et qu'elle faisait de légers petits sourires, elle était mal.
Debrah avait raison dans un sens. Tout ce qu'elle a, elle le détruit. Elle n'avait une famille, elle en a plus. Elle avait une maison, elle en a plus. Elle avait des amis, elle en a plus. Elle avait Castiel... Un mec, certes, chiant et lourd par moment mais il a fait tellement d'effort pour elle et lui faire plaisir. Et lui, elle ne l'a plus aussi... Et au fond, ça la rendait mal.
Gwen : Lysandre... Tu crois que... Que Castiel va me pardonner un jour... ?
Il la regarda, surprise par sa question.
Lysandre : Euh... Je ne sais pas trop... Il a été très blessé par ce qu'il a entendu. Mais je pense que oui avec le temps. Il tient trop à toi pour te laisser. Tu as pris une place dans sa vie et je crois qu'il aimerait que tu la reprennes.
Gwen : Ah...
Il souria. Il devina un peu la situation.
Lysandre : Tu l'aimes ?
Gwen : Hein ? Euh... Quoi ?!
Lysandre : Castiel, tu l'aimes ?
Gwen rougit immédiatement et elle écarquilla les yeux.
Gwen : Q-Q-Quoi ?! Nan mais... Non !! Juste, non !! P-P... Pourquoi tu dis ça ?!
Lysandre : Parce que on dirait que son absence te manque. Tu aurais pu me demander si ça allait s'arranger avec Armin, Alexy, les filles ou même le groupe. Mais non, tu as demandé si ça allait s'arranger avec Castiel. Et ça a l'air de te bouleverser très fortement.
Gwen : ... Lysandre. Je préfère crever, me faire rouler dessus par un train, me faire crever les yeux et me faire dévorer par des chiens enragés que d'être amoureuse de cette tête de feu.
Lysandre : Hm... Moi je dis que tu commences. ;)
Gwen : Regarde bien mes babines : Jamais de la vie j'aimerais cette chose ! u_uLysandre souria à la vue de la tenace de la jeune fille.
Après être restés un bon moment au parc, ils rentrèrent. Une fois dans sa chambre, elle s'avachit sur son lit. Ce que Debrah avait dit lui tournait en boucle dans la tête. Elle se sentait mal. Elle a toujours été seule mais maintenant qu'elle a des amis en ce moment même, elle ne s'est jamais sentie autant seule depuis la mort de ses parents. Elle avait envie de tout plaquer et de tout recommencer à zéro.
Quelques minutes plus tard, Lysandre entra.
Lysandre : Alors, ça va mieux ?
Gwen : Ouais...
Lysandre : Allez, sourit. Je suis là si tu as besoin. *se dirige vers la porte*
Gwen : Merci Lysandre...
Lysandre : C'est normal.
Il souria tendrement, et il descendit.
À peine sorti de sa chambre, Gwen éclata en sanglots.Le lendemain, Lysandre se réveilla, se prépara ainsi que les garçons. Voyant qu'elle ne descendait pas, il alla frapper à sa porte.
Lysandre : Gwen, t'es levée ?
Gwen : ... Nan... Et j'me lèverai pas...
Lysandre : Gwen... Ouvre...
Il voulut ouvrir mais c'était fermé.
Lysandre : Allez, ouvre la porte et viens.
Gwen : Nan... J'veux pas y aller et j'irai pas...
Lysandre : Gwen...
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☆~ Je te Hais ~☆
FanficGlace contre feu. La haine contre l'amour Le mal contre le bien. Tristesse contre la joie. Tout les oppose. Mais tout les lie également. La froideur d'une fille, contre l'amour brûlant d'un garçon. On a l'habitude de voir des filles pleines de vie...