TOME 1 : Je n'aurais jamais cru, lui non plus.

PROLOGUE

02 septembre.

DRIIIING*

J'éteins avec difficulté ce saleté réveil que j'avais presque fini par oublier pendant ces longues vacances qui m'ont tout de même parues assez courte, il faut dire que les vacances ne sont jamais assez longues pour des adolescents scolarisés.

Eh oui ! Malheureusement, aujourd'hui comme vous l'aurez compris c'est la rentrée. Je rentre en Terminale, je passe bientôt le BAC et je ne suis vraiment pas sûre de l'obtenir, à vrai dire il me reste encore quelques mois pour améliorer mes lacunes, mais on sait tous que c'est toujours comme ça : motivé en début d'année (disons seulement pendant quelques semaines) pour qu'au final toutes ces petites motivations partent petit à petit.

Peu importe, d'après mes proches j'ai de grandes capacités mais je n'en mets aucune en pratique, d'un point de vu personnel je pense surtout que je suis totalement incapable de retenir une simple leçon, du moins c'est ce que je me dis : qu'il n'y a pas d'autres explications et que c'est comme ça je n'y peux rien mais si cela leur fait plaisir de penser le contraire, je ne riposte pas, je fais avec, tout simplement.

Oh ! Au faite ! J'en ai presque oublié de me présenter il me semble que c'est un peu ce que l'on fait en premier, non ?
Pour commencer, je m'appelle Camille, j'ai 17 ans et d'après les gens, physiquement je fais à peu près mon âge et je trouve qu'en soit c'est plutôt un bon point. Je suis de taille moyenne, brune et aux yeux marrons/verts ce qui n'est pas quelque chose de très intéressant mais je tenais quand même à dire ces quelques détails.

Pour changer de sujet, cette année est une rentrée assez particulière, pour commencer j'ai perdu quelques amis, dont ma meilleure amie du moins si l'on peut encore appeler cela comme ça.
Ces personnes que j'ai perdu de vu ont arrêté de m'adresser la parole simplement parce que je me suis mise en couple avec ce qu'on appelle le pire ou du moins le meilleur coureur de jupon de mon lycée, d'après ce qu'elles m'ont dit elles refusent de me parler tant que je serai avec lui ; "C'est pour ton bien Camille !" voilà ce que j'entendais à longueur de journée, pourtant j'ai beau y réfléchir et me creuser le cerveau je ne comprends toujours pas leur réaction, de vrais amis n'auraient jamais fait ça ou pas au point de m'ignorer complètement comme elles sont entrain de le faire.

Je suis donc seule pour la rentrée, seul mon copain sera présent mais à vrai dire, tout ce qu'y m'importe c'est qu'il soit à mes côtés.

Ce mystérieux garçon qui a prit la place en tant que petit ami dans ma vie je le connais depuis quasiment ma naissance, nos parents étaient très proche jusqu'à ce que les miens déménagent et laisse l'appartement où nous vivions à ma propre charge, ils ont toujours voulu que je sois indépendante et pour eux c'était une bonne occasion car ils désiraient vraiment partir de chez nous, de chez eux, de Paris, même si tout cela était une aventure assez risqué. Depuis ce déménagement nos parents ne s'adressent plus la parole.

Étant petite j'ai toujours haïe ce gars qui est devenu maintenant le plus important, il avait sa bande de pote et j'avais la mienne, nous étions quasiment voisin et pourtant aucune parole ont été échangées, et ce, jusqu'en 6 ème.

En 6 eme je me suis retrouvée dans la même classe que ma meilleure amie, Courtney. ( enfin disons ma meilleure amie de l'époque) donc c'était assez cool.
Mais malheureusement, j'étais aussi dans la même classe que mon connard de voisin et d'un de ses meilleurs potes prénommé Sneazzy.  Courtney était en réel kiffe sur lui alors je vous laisse imaginer la joie qui l'a submergé lorsqu'elle a appris que son fameux "crush" etait dans sa classe.

Peu de temps après celle-ci s'est mise en couple avec Sneaz' et m'a ensuite délaissée alors que je ne m'entendais avec personne d'autre dans la classe et puis au fur et à mesure je me suis mise à apprécier bizarrement mon mystérieux voisin.
Il était devenu comme mon frère, on ne s'est jamais quitté, il est sortie avec un tas de filles toutes différents les unes des autres et ses potes étaient même très étonné que je n'ai pas succombé à son charme et encore plus à ses belles paroles.

Il s'est tapé des tonnes de filles mais il s'est attaché à aucune, sauf une, elle était différente des autres, ça lui a fait peur et il a tout gâché.

Au fur et à mesure du temps j'ai finis par traîner avec sa bande. Ils adoraient le rap et les soirées, j'étais h24 en leur compagnie, ils s'amusaient à faire de petits freestyle qu'ils postaient sur les réseaux sociaux, j'admirais énormément leur talent, je suis très fière d'eux et surtout très fière de mon cher Nekfeu.