[Tome 1] (Un tome 2 est en cours d'écriture).
Camille, 17 ans, ami avec Ken alias Nekfeu depuis des années, elle est maintenant en couple avec celui-ci, ses amis l'ont lâchés suite à sa relation amoureuse. Sa rentrée en classe de Terminale risque d'...
En rentrant chez moi après les cours, je me suis empressé d'appeler Ken pour qu'il me raconte comment ça s'est passé la rencontre entre Sophie et sa mère.
Ken : Allô ?
Moi : Salut, tu m'expliques ce qu'il s'est passé ?
Ken : Elles s'entendent bien rien de spécial
Moi : T'es sûr que ça va ?
Ken : Oui, je te laisse bisous j't'aime
Moi : Ok, je t'aime aussi
Il raccroche, décidément ils sont tous bizarres aujourd'hui.
Après avoir mangé mon repas du soir, enfin, un grignotage plutôt, je décide d'appeler mes parents, ça fait longtemps que je n'ai pas eu de leurs nouvelles.
J'appelle sur leur fixe pour enfin reconnaître la voix de ma mère.
Cathy : Coucou ma chérie ! C'est que maintenant que tu prends des nouvelles ?!
Moi : Désolé maman j'étais occupée
Cathy : hmm je vois, bon alors avec Ken, tes études, raconte moi tout ?
Moi : Tout vas bien !
Cathy : T'es pas très bavarde dis donc
Moi : Je suis un peu fatiguée
Cathy : D'accord
Je décide tout de même de lui raconter tout ce qu'elle a loupé, comme le contrat qu'a signé Courtney, moi égérie d'une agence de danse, elle est hyper fière de nous et n'a pas arrêté de me le répéter. Au final j'ai dû rester une bonne heure au téléphone, à chaque fois j'essayais de trouver le bon moment pour pouvoir raccrocher mais elle renchérissait sur pleins de questions.
**
11h00-
On est samedi, c'est le week end enfin !
Exceptionnellement j'ai un cours de danse à 15h00, moi qui compté allait voir Ken, c'est raté.
14h00-
Je me prépare et j'opte pour un jogging gris, mes baskets blanche et un haut noir, j'attache mets cheveux et mets un petit snap.
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17h00-
Le cours est enfin finis, je suis une fois de plus épuisée, je ne tiens même plus une journée entière, c'est dingue !
On a dansé sur la chanson « Dance for me » de Eugy et Mr Eazi, j'ai galéré un peu à retenir les pas de danse mais je n'étais pas toute seule à me mélanger, et puis au final, c'est passé crème.
Je n'ai pas eu de nouvelle de Ken aujourd'hui, mais comme on dit, pas de nouvelle, bonne nouvelle ?
Je décide d'aller voir Kilian à l'hôpital ce soir, je ne sais pas si les gars ont prévu d'y aller, je pense que oui mais on verra bien.
Je descends de mon immeuble les écouteurs implantés dans mes oreilles et la musique à fond, j'écoute la musique où on a dansé cet après midi, elle m'enjaille tellement.
Une fois arrivée à l'hôpital je monte directement en direction de la chambre de Kilian, c'est pas comme si je venais tous les soirs..
Une fois rentrée dans la chambre où je prends tout de même toujours le temps de toquer si jamais les gars sont là, aucune réponse, j'en déduis donc qu'ils ne sont pas présent.
J'ouvre la porte, le lit est vide. Je reste plantée là sans aucune réaction, est ce que je me suis trompée de chambre ? Je demande à l'une des infirmières qui passe dans le couloir où se trouve la chambre de Kilian.
? : Vous cherchez Kilian Racet ?
Moi : Oui
? : Il n'est plus ici depuis hier soir mademoiselle
Moi : Comment ça ? Pourquoi ?
? : Il est là bas maintenant. –Sa tête se dirigie vers le plafond, vers le ciel...-
*POINT DE VU DE KEN*
*Appel entrant : Camille.*
Moi : Coucou Cams !
Camille : Ken vient me chercher s'il te plaît...
Sa voix est tremblante, comme si elle était sur le point de pleurer.
Moi : Qu'est ce qu'il y a, tu es où ?
Camille : Devant l'hôpital.
Elle raccroche. Bordel qu'est ce qu'elle a ?
*POINT DE VU DE CAMILLE*
J'éclate en sanglot en attendant que Ken vienne me chercher, je serais incapable de rentrer seule.
? : CAMILLE !
Ken, il est là.
Camille : Kilian...
Ken : Quoi Kilian !
Camille : Il est partit.
Il me prends dans ses bras, je peux sentir son loue s'accélérer ainsi que ses larmes coulées le long de ses joues pour ensuite venir s'écraser sur mon épaule.
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Ken : Je suis désolé.
Moi : De ?
Ken : De pleurer comme un gamin
Moi : Arrête de t'identifier à ça.
Ken : Sèche tes larmes, je te ramène chez toi.
Je le regarde bizarrement, il n'y pas même pas 2 secondes il était entrain de pleurer et maintenant il devient froid, j'ai beau le connaître depuis des années, je n'ai jamais réussi à cerner ses sauts d'humeur.
