Partie 24

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PARTIE 24 :

Courtney : C'est quoi ce merdier encore ?!

Moi : C'est bon gueule pas là, on s'est juste engueuler hier

Courtney : C'est pour ça qu'il est partit en plein de milieu de la soirée, il s'est passer quoi ? T'as interet de tout me raconter Cams !

Moi : C'que t'es chiante ! Laisser nous vivre un peu là

Courtney : T'as changé.

Moi : Je suis toujours là même je te rassure.

Elle s'en va, sûrement dans le salon, de toute façon je m'en fou, je reste plantée là dans la chambre de Ken.

C'est le bordel, comme une chambre de gars quoi, des affaires un peu partout. Des feuilles sur son bureau. Dont une qui attire plus particulièrement mon intention et étant une fille extrêmement curieuse la tentation est irrésistible

« Balance un autre joint.
Les gens parlent d'amour, moi j'te parle de c'que j'connais, tu n'étais qu'une pécho d'soirée, juste un flirt d'ado, puis, amour, fleur, cadeau, douleur quand j'effleure ta peau, j'ai niqué ma réput', j'évité d'parler d'pute j'ai dis qu'j'me'marrais plus car quand j'aime on m'arrête
plus. Tu parles les contes de fées ne durent pas, tu m'détestes, puis tu m'aimes, puis tout compte fait tu repars.
Et j'ai beau y réfléchir, je ne comprends pas, tu me manque mais je suis le genre de jeune qu'on trompe pas, j'pense au week-end dans tes bras, aux parcs, aux samedis
radieux, j'veut qu'tu restes, nan, qu'tu partes sans m'dire adieux.
T'as enterré mon coeur, tu n'étais qu'une fossoyeuse, qu'une bombe joyeuse, mes rêves sont hantés par ta peau soyeuse, j'voulais m'faire des salopes, mais j'peux plus quer-ni sans
toi. J'tavais béni 100 fois, toi et tes tennis en toile.
Tu m'parlais d'rêve bleu, d'amour sur tapis-volant, mais dans cette course pour m'faire du mal, c'est sûr t'as pris l'volant.

-refrain- : « J'veux qu'tu meurs, qu'tu m'aimes, qu'tu pleures, qu'tu
mènes la danse, pour qu'nos coeurs saignent dans une même cadence, j'veux qu'tu meurs, qu'tu m'aimes, qu'tu pleures, qu'tu mènes la danse. (x2) »

Et quand j'veut t'oublier tu reviens me déclarer ta flamme, je fais le fier, mais je sais qu'jai égaré ma femme, on s'enlacé, on s'en lasser pas on fumé d'la beuh, on fesait l'amour, on s'embrassait, quand on puait d'la gueule.
Un rêve amer qu'on brise, j'pensais qu'tavais compris, j'te vois portant mes chemises, et tes sweats Abercrombie.
Avec la merde qu'on vit, j'crois qu'tavais trop peur d'souffrir, trop d'orgueils, trop d'peur sous-vide quand tu sens ton cur s'ouvrir, j'croyais être l'intouchable, celui qui décime les femmes mais le cur dessine les fables, dont le sens reste ineffable.
Tout allait bien y'avait quelque chose de spéciale entre nous, un amour bestial entre loups.
Fallait m'aider chérie.Pourquoi s'aimer pour se déchirer? Tu m'possédais, pour toi saigner c'était se désirer, tu kiffais l'flow, j'te fesais l'amour et tu m'griffais l'dos.
Je t'ai à la bouche, j'parlais mal, maintenant qui fait l'beau?

-refrain- : « J'veux qu'tu meurs, qu'tu m'aimes, qu'tu pleures, qu'tu mènes la danse, pour qu'nos coeurs saignent dans une même cadence, j'veux qu'tu meurs, qu'tu m'aimes, qu'tu pleures, qu'tu mènes la danse. (x2) »

Mon coeur saigne...A tous les acteurs de ce jeu dévorant qu'est l'amour, et pour toutes mes futures ex: Protège ta zouz, Le Fenneck est dans la bergerie
Les schnecks s'ouvrent, les coeurs se serrent. »

Ken : Tu fais quoi là ?!

Moi : Effectivement, t'as égaré ta femme.

Je pars dans sa chambre, le laissant seul face à ses propres mots.. Je retourne dans le salon lorsqu'une dame apparaît ; plus âgée que nous, elle se retourne.

? : Oh bonjour ! Je suis So...

A peine eut elle le temps de finir sa phrase que je reconnu Ken parler à sa place.

Ken : C'est Sophie, ma deuxième mère.

Je m'en doutais un peu, mais je ne savais qu'il l'a considéré d'une telle sorte.

Moi : Je m'en suis douté, enchantée, je suis...

Ken : Camille, une pote.

Moi : T'arrête de couper la paroles aux autres toi ?

Ken : Je coupe pas que t'es paroles, je coupe aussi les ponts entre toi et moi.

Tous les regards sont braqués sur nous. J'avais envie de pleurer, de le taper comme jamais. Mais non...Je me contente juste de sourire. Comment peut-il avoir de telles paroles devant celle qui considère comme sa deuxième mère ?

Moi : Je suis désolée Sophie, je vais y aller, salut les gars.

Il va beaucoup trop loin, je le comprends pas bordel.

**

Hakim : 3,2,1 ...

Tout le monde : BONNE ANNEE !

On se saute tous les uns sur les autres, en criant, c'est vraiment cool, y'a énormément de monde dans l'appart de Mekra, beaucoup de personnes que je ne connais pas, à part les gars, Courtney, Emilie, Rebecca et Ken, je ne connais absolument personne, eh oui, les deux petites pétasses sont venuent accompagnés de ce gros connard.
Lorsque je les ai vu arriver j'étais à côté de Courtney, et je peux dire qu'elle-même à vite péter les plombs, Mohamed la calmé vite fait et la soirée a reprit cours normalement.

TOME 1 : Je n'aurais jamais cru, lui non plus.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant