Partie 12

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PARTIE 12 :

Tous les gars sont au salon et par manque de place je m'assois sur les genoux d'Idriss.

Théo : Bon accouchez là ! Il a quoi le fennec, pourquoi il est pas là ?

Moi : Il est chez une de ses putes encore.

J'avais sortie cette phrase tout naturellement et d'un ton super sec, les gars n'ont même pas eu le temps de réagir car Courtney à renchérie direct :

Courtney : Mais putain Camille ta gueule ! Tu racontes de la merde

Moi : Vas y par contre parle autrement s'il te plaît je suis pas ta chienne

Hakim : Ouais bon c'est bon là vos gueules, y'a quoi ?

Courtney : Ken est partie de chez lui

Idriss manque de s'étouffer avec son verre de coca et heureusement qu'il ne l'a pas recraché car je suis sur lui.

Idriss : Courtney soit sérieuse deux minutes Ken il partira jamais t'es une ouf

Courtney : Nan mais enfaite je suis sérieuse, même Camille était au courant et elle nous a rien dit !

Je roule des yeux et tous les regards sont braqués sur moi. Ça y est ça va encore retomber sur moi.

Moi : Bas c'est à lui de vous en parler, pas à moi !

Theo : Et donc, il s'est passer quoi, expliquez vous non ?

Je leurs explique tout, que ses parents l'ont mit dehors parce qu'ils fait trop de conneries, que je lui ai proposé de venir chez moi, mais que comme eux, je n'ai eu aucune nouvelle depuis deux semaines donc que je n'étais pas sensé savoir que ses parents étaient rentrés et qu'il n'était donc plus à son domicile.

**

Quelques temps après, on part tous à sa recherche dans les rues de Paris, comme si on avait des chances de le retrouver dans cette ville immense, parmi tous ces gens, et qui nous dit que Ken est encore sur Paris ?

Nous formons des groupes afin d'être plus efficace.

Hakim est avec son frère Idriss; Mohamed avec Courtney ; et Theo avec moi.

On marche depuis déjà 1 heure en arpentant les rues mouvementées de Paris mais toujours rien.

Moi : Je sais que ce n'est pas le moment, mais j'ai faim.

Je n'avais pas mangé avant de partir et mon ventre commence à réellement me le faire sentir.

Théo : Camille je te comprends pas

Moi : Bas pourquoi ? C'est humain d'avoir faim non ?

2zer : Déjà t'as faim h24 et t'es mince, moi je bouffe 1 gateau ça y est je prends 5 kilos, ensuite, Ken c'est quand même ton copain, il me semble que tu l'aimes, et on a l'impression que t'en a strictement rien à foutre qu'il soit dehors

Moi : Ouais bas j'ai faim. Wah vous prenez la tête tout le temps vous, oui je l'aime, mais ça fait 2 semaines qu'il donne plus de nouvelles, il montre qu'il s'en fou de moi, je ne vais pas faire ma petite lèche cul et aller lui courir après, vous m'avez toujours répétez d'être beaucoup trop naïve et quand je fais le contraire je m'en prend plein la gueule.

Theo : Je te comprends toujours pas, je suis sûr que t'essaies de donner cette image là de toi mais au fond t'es meurtrie.

Ok, stop. C'est bon j'en peux plus. J'explose, quelque larmes tombent le long de mes joues lorsqu'il me prends dans ses bras en me rassurant et en me disant qu'on va le retrouver.

J'ouvre les yeux et regarde l'horizon : un homme ressemblant étrangement à Ken me fixe de loin. Je m'en vais des bras de Théo et commence à courire vers l'individu.
Plus je m'approche, plus je peux remarquer le visage de Ken qui devient de plus en plus distinct.
Mon cur bat tellement fort, il m'avait manqué.

POINT DE VU DE KEN : (Eheh premier point de vu !)

2 semaines que j'ai donné de nouvelles à personne. Mes parents sont rentrés, j'ai dû partir de chez moi, j'ai passé 1 semaine et demi à dormir dans le froid. Cela fait 3 jours qu'une famille m'a recueillit chez elle. Les gens sont pleins de surprises, ils aident des personnes sans qu'on leur demande spécialement quelque chose, et c'est à ce moment là que je me dis qu'il reste un minimum d'humanité dans ce monde de brut. Je suis extrêmement touché par ce geste, cette femme est tellement gentille !

Je m'en veux de ne pas avoir donné de nouvelles à mes gars, ils ont pas arrêtés de m'appeler, ou bien de m'envoyer des messages, la seule personne qui ne m'a rien envoyé du tout, c'est Camille et pour tout avouer ça me touche beaucoup.

Je décide de me balader un peu dans Paris pour prendre l'air ainsi que d'oublier certains problèmes, du moins de les oublier quelques temps.

Je remarque de loin Camille, avec son visage d'ange... Je ne veux pas être amoureux, j'ai peur de ça, l'amour rends mal, l'amour fait souffrir, et je ne veux pas... Je ne sais pas aimer, j'essaie de faire de mon mieux avec Camille, mais parfois, inconsciemment je m'éloigne d'elle.

Je reste planté là, à la regarder, je n'irai pas la voir par putain de fierté, alors j'espère juste qu'elle va me remarquer.
J'ai les nerfs de la voir dans les bras de mon pote, 2zer.

Quelques temps après, nos regards se croisent, elle hésite puis je la vois courir vers moi, je vais enfin la retrouver, j'ai peur de sa réaction mais j'essaie de ne pas y penser : va-t-elle m'engueuler ou bien tout le contraire ?

Elle me saute dans les bras, la sentir contre moi, sentir son parfum me rends tellement bien, je l'entends sangloter, je suis un connard, j'ai fais pleurer une fille, j'ai fais pleurer Camille.

*POINT DE VU DE CAMILLE* (Eh oui, on retourne ici !)

Mon dieu ! Je l'ai enfin dans mes bras, enfin depuis 2 semaines ! Je ne peux m'empêcher de pleurer, il sèches mes larmes et pose ses lèvres contre les miennes, un baiser passionné qui m'avais tellement manqué.
J'essayais de cacher ce que je ressentais, mais la réalité fini toujours par être dévoilée.

TOME 1 : Je n'aurais jamais cru, lui non plus.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant