TOME 1 : Je n'aurais jamais cru, lui non plus.

Partie 80

PARTIE 80 :

*POINT DE VU DE KEN*

5h00-

Honnêtement je ne sais pas comment ma sœur fait pour se lever tous les lundi à cette heure-ci. Même quand je commence à 9h j'arrive pas à me réveiller à temps.

Je m'habille très simple -un peu comme tous les jours à vrai dire- : Jeans, pull, basket, et mon inséparable casquette.

Je pars dans le salon, Léa est déjà réveillée, elle est entrain de prendre son petit déjeuner, je m'assoie à côté d'elle, moi je n'ai pas faim, j'ai toujours du mal à manger le matin mais alors manger à 5 heure du mat c'est inhumain et inpensable pour moi.

Moi : Bien dormi ? –Lui dis-je le sourire au lèvre.

Léa se contente d'hausser les épaules et de me regarder furtivement pour ensuite touner la tête vers son bol de céréales.

Moi : On se revoie bientôt !

Je crois que je n'aurais jamais dû prononcer ces mots. A croire que je venais de déclencher un meurtre, ou peut être bien la mort mentale de ma petite sœur... ? Elle lâche précipitemment sa cuillère dans son bol de lait laissant éclabousser quelques goutes sur la table que j'ai nettoyé la veille. Elle accourt dans mes bras afin d'y trouver refuge pour laisser couler ses larmes le long de ses joues, qui dévalent ensuite sur mon pull.

Je tente de la consoler en la prenant dans mes bras le plus fort et le plus tendrement possible, je n'aime pas voir les gens que j'aime triste, et encore moins quand il s'agit de ma famille, de mon propre sang, de ma sœur, la seule et l'unique princesse de ma vie.

Un énorme pincement au cœur me parvient, je dois me montrer fort auprès d'elle. C'est à ce moment là que je me rends bien compte qu'être un grand frère ce n'est pas juste taper ceux qui l'embêtent.

Après quelques minutes elle se retire de mon étreinte afin de sècher ses larmes et de lâcher un petit « désolé », pourquoi est-elle désolée d'avoir pleurer ? Ce n'est pas un crime, parfois nous –Les Humains- nous nous excusons pour des choses dont ce n'est même pas de notre faute. Une personne qui s'excuse sans raison est une personne aillant le cœur sur la main, je ne sais pas trop comment m'exprimer à ce sujet, c'est assez délicat et puis les mots ne me viennent pas à l'esprit.

Elle s'empresse de rejoindre sa chambre mais je la retient par son bras droit.

Moi : Eh Léa ! Tu n'as pas à t'excuser, sâche-le.

Elle sourit difficilement pour repartir dans sa chambre et finir de se préparer, je l'attends sur le canapé, je calcul vite fait l'heure à laquelle nous devons partir pour ne pas être en retard, et j'en arrive à : 6h30. Ce qui est en soit je précise –de base- l'heure à laquelle je me lève pour aller en cours. Je confirme : Ce n'est vraiment pas humain.

Quelques minutes après j'entends Léa sortir de sa chambre, heureusement sinon je crois bien que je me serais écroulé de fatigue sur le canapé. Sa tenue est simple mais jolie : Une jupe noir virevoltante lui arrivant au dessus des genoux accompagné d'un collant, un haut blanc, une veste -assez légère à vue d'œil- noir, ainsi que pour finir, des ballerines blanche. Elle a laissé ses longs cheveux brun détaché.

Voyant l'heure tourner je décide de sortir mes affaires de ma chambre étant donné que je ne reviendrai plus dans cette maison avant un bon bout de temps. J'en profite pour écrire un petit mot à mon père pour le remercier de ce week end, qu'il allait aussi beaucoup me manquer et j'y ai aussi glisser les 150 euros que Sophie m'a donné en précisant bien que c'était de sa part. Je sais que si je lui aurait donné en main propre il aurait catégoriquement refusé l'offre, alors je feinte, il n'aura pas d'autres choix que d'accepter.

Je demande à ma sœur si elle est prête à partir, elle m'affirme que oui, alors nous sortons, je pris bien soin de fermer la porte avant d'entamer à pieds ce long chemin qui mène directement à l'enfer de ma petite sœur.