Partie 83

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PARTIE 83 :

*POINT DE VU DE KEN*

Il est 16h30 et j'attends le bus pour pouvoir rentrer chez moi, du moins chez Camille, elle m'avait manqué.

Une fois le bus arrivé je m'assois au fond à ma place habituelle lorsque personne ne la prends. Personne ne risquait de me la prendre vu le peu de personnes côtoyant le bus aujourd'hui : Une jeune fille et moi.

N'ayant rien à faire je scrute son visage, elle a des traits très fins ce qui la rend mignonne mais pas tellement au vu de ses yeux rouges. A-t-elle pleurée ?

Je m'approche d'elle afin de lui parler, autant tuer mon ennuie.

Moi : Hey, ça va ?

? : On se connait ?

Moi : Pas du tout, juste tes yeux rouges me laissent penser que tu as pleurée

? : -Rire- Oh nan pas du tout, t'es loin de tout ça.

Je la regarde d'un air interrogateur lorsqu'elle sort de son sac Balencienga de la came et des bouteilles d'alcool. Ok, elle n'a pas seulement bu, ça s'est sûr.

Moi : Ah oui d'accord je comprends mieux

? : Ouais, tu te drogues pas toi ?

Moi : Quelque chose te laisse penser ça ?

? : Ton cure dent dans la bouche.

Moi : Et ben ?

? : Lorsque quelqu'un se drogue il ressent toujours l'envie de mâcher quelque chose, ce que tu fais avec ton cure dent.

Moi : Mademoiselle est une connaisseuse

? : Disons que j'ai déjà voulu arrêter donc oui je connais

Moi : Et t'as pas réussi à ce que je vois

? : Je pense que je réussirais jamais, je suis déstinée à ça, et toi ? Tu veux arrêter ?

Moi : J'aimerai mais je m'en sens pas capable, et puis fumer des splif ça me déstresse, ça m'emmène dans un autre monde

? : On se comprends. Passe moi ton tel s'il te plaît

Moi : Pourquoi ?

? : Cherche pas, passe le moi, si ça peut te rassurer je vais pas te le voler, j'ai pas une tête de délinquante ni la corpulence.

Moi : -rire- Vas y tient

Je la vois noter quelque chose mais je ne sais pas quoi du tout, avec la luminosité je ne vois rien

? : Tient, moi je descends ici, fais-en ce que tu veux –Elle regarde mon téléphone pour que je comprenne de ce qu'elle parlait

Je regarde l'écran de mon bigo et remarque qu'elle a marqué son numéro sous le nom d'Elena.

Je verrouille mon téléphone en pensant à cette rencontre et à Clara, je ne me suis pas spécialement attachée à elle et une chose est sûr, je ne la reverrai pas, alors je l'oublie. (NDA : Vous pouvez l'oublier aussi elle ne réapparaîtra surement jamais dans la fiction, et au pire des cas je ferai un petit flashback si jamais elle revient, concentré vous plus sur les personnages principaux et sur Elena aha !)

**

*POINT DE VU DE CAMILLE*

Ken assis sur le canapé avec une simple clope à la main tandis que moi je suis avachie sur ses genoux par la fatigue de la danse, j'ai eu le temps de prendre une douche avant qu'il arrive sinon je vous explique pas le désastre. Après avoir parler longuement avec Ken je décide de parler soudainement d'Emilie, c'est plus fort que moi :

Moi : Au faite tu parles toujours à Emilie ?

Ken : Je lui ai pas parlé du week-end, pourquoi ?

Moi : D'après Sneaz' elle a rappelé son ex

Ken manque de s'étouffer avec la fumée qui la ingurgiter et de suite recracher.

Ken : Pa... Pardon ?!

Moi : Euh ouais t'as très bien entendu

Je lève ma tête pour finir par m'assoeir sur le canapé au lieu d'être allonger voyant que Ken commencé à monter en pression.

Ken : Salope.

Moi : Je te l'ai toujours dit

Ken : N'en rajoute pas toi non plus

Moi : C'est bon détends toi j'ai rien fais moi j'y peux rien

Ken : Wah les gens ils ont crues que j'étais mère Theresa en faite

Moi : Hein ?

Ken : C'est ouf comment les gens profitent de la gentillesse des autres, tu sais pourquoi elle l'a rappeler ?

Moi : Apparemment parce que tu l'as zappé un peu

Ken : Bas qu'elle reste avec son braconnier t'sais quoi je m'en fou, ça me rend ouf de savoir qu'un mec tape une fille mais là bat les couilles

Moi : Et mais détends toi c'est qu'une pute elle

Ken : ça t'arrange bien toi

Moi : Bas ouais je vais pas te le cacher

Ken : J'ai le mords là

Moi : Tu veux un chocolat chaud ? –Oui Ken n'aime pas le café, j'essaie de changer de sujet pour détendre l'atmosphère.

Ken : Je vais pas prendre un chocolat à cette heure là, je vais aller me chercher un grec en bas moi

Moi : Tu peux aller m'en prendre un aussi s'il te plaît ?

Ken : Je te prends comme d'hab ton truc tout sec juste viande et pain ?

Moi : Ouais, oublie pas les frites bébé

Nous sommes d'accord, un grec sans frite n'est pas un grec.

TOME 1 : Je n'aurais jamais cru, lui non plus.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant