My Monster Partner

Une mystérieuse lettre

Un message codé ? Ils utilisent des méthodes un peu trop parano pour se parler, ça veut forcément dire quelque chose ..
_______________________________________

Je refermais le casier avec le cadenas, quand une personne m'interpella.

- Que faites vous ici, à cette heure là, monsieur Do ?

Je me retournai rapidement et aperçu le professeur d'anglais avec qui j'avais parlé un peu plus tôt dans la journée.

- Rien de spécial je m'apprêtais à quitter le lycée.
- Oh très bien. Votre première journée s'est bien passée ? Les élèves n'ont pas été trop brusques ?
- Ça n'a pas été un problème, il suffit d'être dur avec eux dès le début.
- Je vois, je vous souhaite une bonne soirée.

Décidément, lui je vais pas l'aimer ... Il se croit malin à me regarder hautainement, ça sens l'hypocrisie à plein nez. Je ne sais pas si c'est une coïncidence qu'il se retrouve dans ce couloir ou si il inspecte l'école, mais ce gars cache quelque chose.

Je sortis du bâtiment et me mis en route vers la maison du disparu. Normalement le père est là, je vais pouvoir l'interroger. J'arrivai devant la porte et toquai, un homme se mit à parler derrière la porte, je présume le père du jeune.

- Vous êtes ?
- Inspecteur Do, de la police de Séoul, je suis venu vous interroger et procéder à la fouille de la chambre de votre fils.
- Montrez moi votre badge.

Je soufflai et sortis celui ci. Il ouvrit enfin la porte et me laissa entrer.
Je le trouve un peu parano le coco.

- Bonsoir, je suis désolé de vous avoir parlé derrière la porte mais mon interphone ne marche plus.
- Pas de problème.
- Asseyez vous, je vous en pris.
- Bien je vais commencer l'intérogatoire, si cela ne vous dérange pas.
- Non non c'est votre travail après tout.
- Où et quand avez vous vu votre fils pour la dernière fois ?
- J'étais en voyage d'affaire, je l'ai vu pour la dernière fois dans cette maison avant de partir.
- Quelle était votre relation avec votre fils ?
- Nous ne sommes pas très proches, depuis la mort de sa mère il y a 6 ans, il ne parle plus beaucoup et se renferme énormément.
- Vous pensez que c'est ça qui cause ce harcèlement au lycée ?
- Je pense oui. Vous savez les adolescents ne sont pas tendres entre eux.
- Vous le saviez et vous n'avez rien fait pour que ça s'arrête ?
- Je l'ai appris il n'y a que 2 semaines, j'ai essayé d'en parler avec lui et la direction de l'école mais dans les deux cas je me suis fait rembarrer.
- Savez vous si votre fils à des relations peu fréquentables ?
- Probablement, ce lycée dans son ensemble n'est pas fréquentable.
- Votre fils avait-il des amis, ou même une relation amoureuse ?
- Je ne sais pas.
- Je suppose donc qu'il n'a jamais ramené personne à la maison.
- Pas en ma présence.
- Pas en votre présence ?
- Il doit ramener des personnes quand je ne suis pas là.
- Il aurait pu fuguer ?
- Je ne sais pas.
- Vous ne savez pas grand chose. Si je vous demande quelle est sa personnalité, ses goûts, vous ne saurez pas non plus ?
- Je ne connais pas ses goûts ou ses passions, son caractère à tellement changé depuis la mort de sa mère que je ne connais même plus mon fils, je ne passe aucun moment avec lui.
- Bien ça me suffira, je vais passer à la fouille, pourriez vous me diriger vers sa chambre ?
- Bien.

Il m'enmèna à l'étage et me montra la porte qui se trouvait à gauche du couloir.

- Vous n'osez pas rentrer ?
- Je ne préfère pas, je vais vous laisser faire votre travail.
- Très bien.

je rentrai dans la pièce, et commençai à chercher; la chambre était très bien rangée et propre. Je me dirigeai vers son ordinateur portable, il est verrouillé évidemment, je le mis dans la caisse, on le déverrouillera au poste. Je continuai la fouille en passant chaque recoin de la chambre méticuleusement. Je regardai toute les cachettes possibles, je suis sûr qu'il cache quelque chose dans sa chambre. Au bout de 15 minutes, un détail dans le paysage de la pièce me fit tilter. Un tableau posé là, au dessus de son bureau, qui n'a rien à voir avec le reste de la pièce. Je le décrochai et ouvris par derrière le cadre qui recouvrait le dessin. Une pochette, en plastique transparent avec plein de bouts de papier. Je regardai de plus près ce qu'il y avait d'écrit sur ces morceaux de papiers. Comme je le pensais que des messages codés signés D.Y chaque fois.