l'homme parfait

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Ma tête cognai la table, je voulais pleurer, mais aucunes ne se montrèrent, plus les années passaient, plus j'avais l'impression de perdre mon humanité.

- A-aide moi Je t'en supplis ... Joon Myun ... aide moi.
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Et voila je suis en train de pleurer de nerfs. Ca fait plus d'une semaine que je n'arrête pas de m'engueuler avec Kyungsoo. Je vois bien qu'il est au plus bas mais comme d'habitude il ne veut rien dire, je sais que c'est dans sa personnalité de ne jamais se confier, mais ça me fait vraiment mal de ne pas pouvoir l'aider.

Surtout que des problèmes j'en ai aussi. Qu'il vienne m'en rajouter en plus, ça me met hors de moi. Je sais pertinemment qu'une personne qui va mal ne va pas s'occuper des autres, c'est une réaction parfaitement normal. Mais moi aussi j'ai mal, j'ai beau être souriant, rigoler, au fond je suis complètement cassé. Moi aussi il y a des choses que j'essaye d'oublier, de passer à autre chose, moi aussi j'ai perdu des personnes qui m'était cher. Chaque jours j'essaye de voir le verre à moitié plein, de relativiser, d'avancer. Pourtant je le sais, le verre je le vois vide. Je me cherche des excuses sans arrêt pour cacher au mieux cette partie de moi.Toutes les nuits je fais des cauchemars, je les vois revenir pour me toucher, continuant leur affaires devant un enfant en pleure. Leurs visages me reviennent tout le temps en tête, comme pour me punir d'un mal que je n'ai jamais fais.

Depuis tout à l'heure je fixais mon téléphone attendant désespérément un appel ou même juste un message de YiXing. Depuis plusieurs jours ce fils de pute n'a daigné me recontacter, plus aucunes nouvelles, pas une seule réponse à mes messages. Il a disparu en même temps que Jongin. Moi qui commençais à avoir des sentiments pour cet enfoiré, tout ce qu'il voulait c'était mon corps. Comme d'habitude. Après ce qu'il s'est passé entre nous il y a une semaine, je ne peux pas lui pardonner. Nous avions remis le couvert et pas qu'une fois, par ma faute je dois bien l'avouer. J'avais cédé. Faible devant mes sentiments grandissant pour cet homme. Et puis un jours plus rien. J'avais vraiment l'impression d'avoir été pris pour un con, juste là pour satisfaire les besoins de monsieur. Même si je dois bien l'avouer, il le fait si bien. C'est bien la première fois que je prends autant mon pied. Enfin ça n'excuse rien !

Je me levai et repris mes esprits, j'essuyai mes yeux devant le miroir des toilettes et repris un sourire niais comme je sais le faire, parfois je me dis que j'aurais du faire comédien. Je me décidai enfin à aller voir Sehun à la morgue, l'enquête devait avancer. J'arrivai dans la salle, Sehun était en train de nettoyer ses ustensiles.

- bah alors tu en a mis du temps, ça fait plus d'une demi heure que je t'attends.
- Ouais désolé, je terminais quelque chose.
- Bin approche j'ai plein de chose à te dire.
- Temps mieux.

Il commença alors son spitch, j'écoutais à moitié, ne retenant que certains éléments, ma tête était clairement ailleurs, il s'en rendit compte assez vite et me repris à plusieurs reprises, finalement après m'avoir répété son rapport trois fois, j'avais finalement tout retenu. Il est d'une patience, je me serais déjà viré avec un autre médecin légiste.

- Y'a pas dire vous êtes chiant chacun à votre manière.
- Hein ?
- Toi et Kyungsoo, toi tu ne m'écoutes pas, et lui me parle comme une merde depuis plusieurs jours.
- Ne t'inquiètes tu n'es pas le seul, dis-je avec une pointe d'énervement
- Oh Oh vous vous êtes disputés ?
- Ouais, mais je m'en bas les couilles.

Sehun me regarda en haussa les sourcils puis roula des yeux n'ayant cru aucune de mes paroles, oui je sais c'est peut convaincant.

- Je sais que ce n'est pas mes affaires, mais je crois bien que cela influence l'affaire, et il y des proches de la victime qui aimeraient beaucoup savoir qui l'a tué et pourquoi. Donc réglez vos affaires ou bougez vous.
- Je sais tout ça mais crois moi, j'ai beaucoup pris sur moi ces derniers jours pour aller lui parler comme si de rien n'était. Il te parle peut être mal mais moi il dit des choses qui me blesse vraiment.
- Je sais, je dis pas ça méchamment, mais si vous n'êtes plus apte pour bosser il faudrait peut être le signaler et prendre des jours de congés.
- Ça ira, je vais pas me laisser abattre pour si peut. Regarde moi je suis encore vie, pas comme la victime de notre affaire ou encore cette jeune fille que tu t'apprêtes à disséquer, je n'ai pas à me plaindre.

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