Une Alpha à Beacon Hills [Scott McCall]

01 - Chapitre Un

Chapitre Un

Point de vue : Elia Rhodes

Je pris le réveil dans mes mains en l'entendant sonner et le balançai contre le mur avant de me blottir encore plus dans ma couette bien chaude. Seulement mon père ne semblait pas de cet avis puisqu'il rentra dans ma chambre, sans toquer à la porte comme à son habitude, et ouvrit les volets ainsi que ma fenêtre en grand, me faisant grogner de mécontentement.

« -Allez debout ma chérie, le jet part dans deux heures et il faut que tu te prépares et termines ta valise, me dit mon père en m'enlevant la couette. »

Il m'embrassa rapidement sur le front et sortit de ma chambre. Encore légèrement endormie, je me levais de mon lit et me dirigeai vers ma salle de bain adjacente pour prendre une bonne douche.

Je ressortie de la pièce au bout de ¾ d'heure entourait d'une serviette et me dirigeais vers mon dressing. J'enfilai des sous-vêtements noir puis m'habillais (média ci-dessous). Je peignai mes cheveux, me faisant une rapide queue de cheval, et mis seulement du mascara.

Je rangeai mon nécessaire de toilette dans ma valise, les autres étant dans le coffre de la voiture à mon père, puis attrapant mon blouson et mon sac, où se trouvait ma tablette et mon iPhone pour ne pas que je m'ennuie pendant le vol, je descendis dans la cuisine.

« - Dépêche toi, Marc et Elyzabeth nous attendent dans la voiture, me dit mon père en me voyant entrer dans la pièce.
- Pourquoi ils m'accompagnent déjà ? Demandai-je en buvant mon verre de jus d'orange d'une traite.
- Parce qu'ils ne t'ont pas quitté depuis que tu es née et que je serais rassuré de les savoir avec toi à Beacon Hills alors que je suis ici, répondit-il en me caressant la joue.
- Je peux me défendre seule tu sais, rétorquai-je en faisant luire mes yeux rouges. »

Et oui, mon père est au courant pour ma lycanthropie, ainsi qu'Elyzabeth et Marc. D'une certaine façon, ils font partis de ma meute. Mon père me fit seulement un rapide sourire puis on quitta la maison, monta dans la berline garée devant la porte d'entrée tandis qu'un domestique mettait ma dernière valise dans le coffre.

Je regardai une dernière fois ma maison, ou plutôt manoir, à travers la fenêtre de la voiture puis Marc, qui était au volant, quitta la propriété en direction de l'aéroport.

Arrivée à destination, Marc se dirigea directement vers le tarmac, où le jet de mon père était prêt pour le départ. On descendit de la berline et trois stewards vinrent prendre les bagages dans le coffre pour les mettre dans la soute de l'avion.

« - Ta voiture devrait arriver dans la nuit et ton compte sera approvisionner toutes les semaines, me dit mon père en me serrant dans ses bras. Et si jamais il y a un problème, tu n'auras qu'à m'appeler et j'arriverai au plus vite d'accord ? Ajouta-t-il en se détachant de moi et me regardant.
- Je te le promets, dis-je en lui souriant. »