Une Alpha à Beacon Hills [Scott McCall]

Chapitre Spécial n°2

Chapitre Spécial « Fête des Pères »

Point de vue : Omniscient

En ce matin de dimanche 18 juin, Elia se réveilla, la taille entouré par le bras musclé d'Ethan. Elle avait fait des cauchemars dans la nuit et était venue se réfugiée dans le lit de son frère, sachant qu'Aiden avait passé la nuit chez Lydia.

Aujourd'hui était le jour de la fête des pères alors, sans un bruit, Elia quitta le lit de son frère, ainsi que sa chambre, pour regagner la sienne. Récupérant le cadeau de son père dans son dressing, elle attrapa son iPhone sur sa table de nuit et sortit de sa chambre, descendant les escaliers en courant.

William Rhodes se trouvait assit sur un canapé de jardin, une tasse de café dans les mains et perdu dans ses pensées. Depuis les révélations de sa fille quant à sa fausse couche, il se demandait ce qu'il avait raté d'autre dans la vie de sa petite princesse.

Cette dernière arriva et s'assit à côté de son père, tenant le paquet cadeau dans sa main. Depuis ses révélations, elle sentait son père distant avec elle et cela la peinait. Alors elle espérait que la journée d'aujourd'hui lui permettrait de retrouver la relation fusionnelle qu'elle avait avec son père.

« - Pourquoi tu es réveillée aussi tôt ? Demanda William, en regardant sa fille.
- Bonne fête papa, dit-elle simplement en lui tendant le paquet. »

Celui-ci était rectangulaire et pouvait contenir n'importe quoi. William posa sa tasse de café sur la petite table d'extérieur et prit le paquet que sa fille lui tendait, fronçant les sourcils face au poids.

« - C'est quoi ? S'enquit William.
- Ouvre et tu verras, ria légèrement Elia. »

William regarda intensément sa fille mais, voyant qu'elle ne dirait rien, il déchira le papier cadeau, comme un enfant le matin de Noël. Le papier enlevé, il écarquilla les yeux en voyant une boîte en bois. Il ouvrit cette dernière et écarquilla les yeux en voyant la collection de Whisky Gaélique (média ci-dessous).

William referma la boîte et, après l'avoir posé sur la petite table, il serra sa fille contre lui. Cette dernière lui rendit son étreinte avec plaisir, contente de voir que son cadeau lui plaisait.

« - Merci ma puce, sourit William en la lâchant. Comment tu as fais pour l'avoir ?
- De rien, dit Elia en souriant à son tour. J'ai été la chercher la semaine dernière à Los Angeles avec Lydia, les jumeaux et Alana. »

Elia se tut, sans se défaire de son sourire, et observa son père admirait les bouteilles de whisky avec attention. Elle voulait dire quelque chose mais ne savait pas si c'était le moment adéquat. Au pire, advienne qui pourra.

« - Je sais que j'aurai dû te le dire avant pour ma fausse couche et tout ce qui s'en suit mais j'avais peur que tu me voies autrement que comme ta petite princesse, déclara-t-elle finalement alors qu'il la regardait.
- Quoiqu'il se passe dans ta vie Elia, tu resteras toujours ma petite princesse, la rassura son père en lui caressant la joue. Je t'ai toujours soutenu et je le ferai jusqu'à ce que je ne puisse plus le faire, ajouta-t-il d'un ton doux.
- Je t'aime papa, avoua Elia, émue.
- Moi aussi je t'aime ma chérie, dit William en souriant. »

Elia sourit à son tour et se blottit contre son père, qui l'entoura de ses bras. Cela fit du bien à la jeune femme, sachant que par ce geste, William lui montrait qu'il lui pardonnait de ne lui avoir rien dit plus tôt.

Elyzabeth, qui avait observé l'échange entre le père et la fille depuis l'arrivée de cette dernière, sourit en voyant qu'ils étaient aussi proche qu'avant toute cette histoire.

Elle s'en voulait presque mais elle devait les dérangés car les jumeaux et Alana attendaient leur père adoptif dans le salon pour lui donner leur cadeau.

« - Je suis désolée de vous déranger, finit-elle par dire en avançant en leur direction, mais les jumeaux et Alana t'attendent dans le salon pour te donner ton cadeau, ajouta-t-elle à l'intention de William. »

Ce dernier hocha la tête et se leva du canapé, vite imité par sa fille. Ils rentrèrent tout les trois dans la maison et les deux Rhodes suivirent Elyzabeth jusqu'au salon.

En voyant ce qu'il l'attendait, William écarquilla les yeux de surprise. Comme pour la fête des mères, un énorme fraisier était posé sur la table basse du salon, avec inscrit dans un glaçage rose blanc « Bonne fête papounet d'amour, on t'aime très fort. ». En son fort intérieur, William comprit rapidement que c'était sa fille qui avait eu l'idée pour la phrase.

« - Bonne fête papa ! S'exclamèrent les jumeaux et Alana en lui embrassant la joue chacun leur tour. On a eu beaucoup de mal à trouer ton cadeau alors on espère qu'il te plaira, ajouta Alana en lui tendant un écrin noir.
- C'est de notre part à tout les trois, précisa Ethan alors que William ouvrait l'écrin. »

Il resta stupéfait devant la beauté de la montre en or (média ci-dessous) qui se trouvait à l'intérieur. Il enleva son ancienne montre et, après avoir enlevé la nouvelle de son socle, il l'enfila. Elle lui allait parfaitement et il savait très bien qu'Elia avait du donner des instructions au joaillier.

« - Elle est magnifique, sourit-il en regardant ses enfants adoptifs. Tu les as aidés ? Demanda-t-il en regardant Elia.
- Je les emmenais dans la meilleure bijouterie que je connaissais et ils ont fait le reste tout seule, répondit Elia en souriant à son tour. En plus, je crois qu'ils ont des choses à te dire.
- On voulait te remercier de nous avoir donné une famille et une maison alors que rien ne t'y obligé, commença Ethan.
- Mon frère et moi avions cinq ans quand on t'a rencontré la première fois à l'orphelinat, continua Aiden. La directrice pensait que tu aurais choisi un bébé mais tu nous as choisi tout les deux, parce qu'on avait quelque chose que les autres n'avaient pas.
- Tu nous as traités comme Elia, comme si on était tes enfants biologiques, sans jamais faire aucunes différences entre nous, reprit Alana. Alors ce cadeau c'est pour te remercier mais aussi pour te dire que l'on t'aime fort.
- Moi aussi je vous aime, dit William avec émotion. »

Il s'avança vers ses trois enfants adoptifs et les serra contre lui pour une étreinte collective, à laquelle vint s'ajouter Elia, elle aussi émue. Marc et Elyzabeth, tout les deux dans un coin du salon, regardaient la belle famille qu'ils formaient avant de les rejoindre dans l'étreinte.

A suivre ...

_________________________________________________________

Bonne fête à tout les papas !!