Une Alpha à Beacon Hills [Scott McCall]

21 - Chapitre Vingt-et-un

Chapitre Vingt-et-un

Point de vue : Elia Rhodes

Le reste de la semaine était passé rapidement et sans embûches, si on ne prenait pas en compte les regards noirs et les remarques acerbes de Kira à mon encontre à chaque fois qu'elle me voyait. Plus d'une fois, j'avais voulu lui arracher la langue pour l'étrangler avec mais Scott arrivait à me retenir.

En parlant de lui, notre relation se déroulait très bien, en même temps ce n'était que le début. A mon plus grand étonnement et celui des jumeaux, Scott arrivait très bien à gérer mon très mauvais caractère ou mes crises de colère, qui pouvait être assez violente. De plus, il devait dormir à la maison ce soir, sa mère étant de garde à l'hôpital.

Le sourire aux lèvres, je me levai de mon lit, caressant Elios au passage, et allai dans ma salle de bain. J'en ressortis au bout d'une demi-heure et me dirigeai directement dans mon dressing pour me préparer. Après m'être séchée le corps et enfilée des sous-vêtements blanc, je m'habillai (média ci-dessous) et lissai rapidement mes cheveux, qui commencer à devenir long.

« - Faudra que j'aille chez le coiffeur, soupirai-je en me regardant le miroir. »

Je mis du mascara ainsi qu'un rouge à lèvre rose pâle et, après avoir mis mes bijoux et mes chaussures, je sortis de mon dressing, sac à la main. J'attrapai mon iPhone sur ma table de nuit et quittai ma chambre, Elios trottant derrière moi.

J'entrai dans la salle à manger et, après avoir embrassé Elyzabeth et Marc sur la joue, je m'assis à ma place habituelle, en bout de table. Profitant de l'absence des jumeaux et d'Alana, je regardai Marc et Elyzabeth avec plus d'attention, un léger sourire en coin des lèvres.

Marc suivait Elyzabeth des yeux et, à chaque fois qu'elle posait quelque sur la table, il lui effleurait la taille ou bien la main. J'étais contente pour eux, depuis le temps qu'ils se tournaient autour.

« - Vous comptez me le dire quand pour vous deux ? Finis-je par demander, sans perdre mon sourire en coin.
- De quoi tu parles ? Rétorqua Elyzabeth en me regardant avec surprise.
- Tu le sais très bien. D'autant plus que j'ai conseillé Marc de te parler avant que je ne parte à Chicago, dis-je en croisant les bras sur ma poitrine. Alors ?
- Tu es trop perspicace, souffla Marc avec désolation. On comptait le garder pour nous encore un peu avant de l'annoncer, ajouta-t-il en me regardant.
- Je serai aussi muette qu'une tombe, lui promis-je avec un grand sourire. »

Il sourit à son tour et ce fut à ce moment là que les jumeaux et Alana firent leur entrer dans la pièce. Le petit-déjeuner se passa dans la bonne humeur et, quand on eut terminé de manger, on sortit de la maison, montant dans la GMC.

Alors que j'étais arrêté à un feu rouge, je vis du coin de l'œil qu'Alana semblait stressée. Elle jouait nerveusement avec ses doigts et ne restait pas en place sur son siège.