25 - Chapitre Vingt-cinq

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Chapitre Vingt-cinq

Point de vue : Elia Rhodes

Lydia avait monté mes affaires dans sa chambre alors que je prenais place dans un canapé du salon. J'observai ce qui m'entourer, ne pouvant m'en empêcher, quand Lydia revint dans la pièce, un plateau avec des tasses dans la main. Grâce à mon odorat, je devinai qu'elles contenaient du thé vanille-caramel, ma boisson préféré.

« - Comment tu as su ? Lui demandai-je, en prenant la tasse qu'elle me tendait.
- Quand Aiden m'a appelé, il m'a dit qu'une tasse de thé vanille-caramel t'aiderait à te confier, sourit-elle. »

Je lui rendis son sourire et bus une gorgée de thé, ce qui me détendit. Aiden avait raison, cela me pousserait plus facilement à me confier. Je restai silencieuse, préférant boire mon thé alors que je sentais le regard de la blonde vénitienne sur moi.

« - Pourquoi tu as fuis ta maison Elia ? Finit-elle par me demander.
- Klaus et Caroline nous ont annoncé qu'ils allaient se marier, répondis-je en posant ma tasse vide sur la table basse.
- Oh, fit-elle seulement. Aiden m'avait dit que tu avais mal vécu votre rupture, même s'il ne sait pas pourquoi.
- Seule Elyzabeth connaît les raisons de notre rupture, ricanai-je en me passant les mains sur mon visage. Ça à été tellement difficile pour moi que je n'en ai parlé à personne.
- Tu veux en parler ? Me proposa-t-elle, en posant sa main sur mon bras. Cela te libérera d'un poids. »

Voulais-je en parler ? Evidemment que oui. Étais-je capable de le faire sans en pleurer ? Aucune idée. Je regardai Lydia et, en voyant la douceur sur son visage, cela me donna le courage nécessaire pour lui raconter.

« - Contrairement à ce que pense les autres, ma relations avec Klaus n'a pas duré six moi mais un an et demi, commençai-je en jouant nerveusement avec mes doigts. Rebekah nous a découvert au boit de six mois et on ne l'a pas démenti quand elle dit que c'était le début. On fêtait notre première année de couple quand j'ai appris que j'étais enceinte. Même si je n'avais que seize ans, je me sentais prête à devenir mère, et Niklaus était enthousiaste d'être père, riais-je légèrement alors que les souvenirs me revenaient en mémoire. Les quatre premiers mois se sont bien passés mais c'est au cinquième mois que tout s'est compliqué, continuai-je, les larmes aux yeux.
- Tu n'es pas obligée d'aller plus loin, me rassura-t-elle en prenant ma main dans la sienne.
- Il le faut, soufflai-je. Au cinquième mois, j'ai eu des complications assez graves et, même avec ma condition de loup-garou, le bébé n'a pas survécu. Niklaus et moi l'avions vécu assez mal et notre relation s'est terminée. Je me suis renfermée sur moi-même, même si j'avais Elyzabeth m'avait épaulé, quant à Niklaus, il est parti en voyage, avouai-je, en fermant les yeux pour ne pas pleuré. »

Sauf que les larmes coulèrent quand même et je sentis les bras de Lydia m'entouraient. Je me laissai aller contre elle avec plaisir et je sentis sa main me caresser les cheveux. Je finis par me calmer au bout d'une bonne demi-heure, durant laquelle Lydia avait continué à me caresser les cheveux en silence.

« - Je suis désolée, m'excusai-je en me détachant d'elle.
- Ne t'excuse pas. Après ce que tu viens de me raconter, tu as tout les droits de pleurer, fit-elle avec un doux sourire. Ça va mieux non ? »

Effectivement, j'allai beaucoup mieux maintenant que j'avais vidé mon stock de larmes. J'acquiesçai seulement de la tête et, quand nos regards se croisèrent, on éclata de rire. On se calma au bout de cinq minutes, essoufflées mais le sourire aux lèvres.

« - J'imagine que tu n'as pas encore mangé, commença Lydia d'un ton enjoué, alors que dirais-tu si je commandai des pizzas et que l'on se goinfrait devant la télé ? Proposa-t-elle.
- Avec plaisir, acquiesçai-je, tout aussi enjouée qu'elle. Mais seulement si je paie, la prévins-je en la pointant du doigt. »

Une Alpha à Beacon Hills [Scott McCall]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant