Chapitre 35.

344 12 0
                                    

Dès que mes souvenirs reviennent, je me précipite sur une chaise pour m'asseoir.

Lina s'approche et me serre dans ses bras.

Moi : - Où est-il ?

Lina : - Ne pense plus à lui. Il ne te mérite pas.

Pourquoi je ressens ça ? Comme si une partie de mon cœur était parti. Je déteste tout ce qui est romantique, je déteste les films à l'eau de rose, je déteste les petits couples tout mignons qui ne peuvent se passer l'un de l'autre. Mais désormais, je ne sais pas. Je ne sais plus. Il a peut-être raison, je le méritais surement, j'ai fais tellement de choses horribles et a bien trop de personne.

Léa : - Vous pouvez rester là pour manger si vous voulez.

Moi : (me levant brutalement) – Non.

Éva : - Si, ça ne nous dérange pas.

Moi : - Je ne peux pas, il faut que ... J'ai des choses à faire.

Avant que quiconque ne puisse dire quelque chose, je sors en furie de la maison. Puis cours dans la rue. Lina a surement du prévenir Marine, il faut que j'aille ... Je ne sais pas où, mais il faut que j'y aille. Je me rends compte que je suis devant l'internat. Je m'arrête net. Oh non ! J'ai oublié Joseph ! Il faut que j'aille le chercher. J'escalade la grille pour entrer dans la petite cour, mais hélas toutes les portes d'entrées sont verrouillées. Je dois passer par la planque. Je prends donc les plusieurs petites échelles pour atteindre le toit. Dès que j'y suis arrivée, j'ouvre la porte, rentre dans le bâtiment puis descends jusqu'à arriver devant la porte de ma chambre. Je l'ouvre.

Moi : - Joseph ?

Mais rien ne bouge. Je rentre un peu plus, cherche dans la salle de bain, sous le lit, partout.

Moi : - Joseph !

C'est impossible, où est-il ? Je m'assois sur la chaise de bureau puis soupire. Mais j'aperçois sur le lit un petit bout de papier. Je me lève précipitamment puis le lit à voix haute.

Moi : - Rose, ne t'inquiète pas pour le chat, je l'ai récupéré après que l'on ai pu sortir du bloc. Il est chez moi, tu peux venir le chercher quand tu veux. Je t'embrasse, Alpha.

Je chiffonne ce médiocre bout de papier. C'est décidé, je vais chez Alpha récupérer mon chat.

VENDREDI MIDI, devant chez Alpha

Je suis cachée derrière le petit buisson près de la porte d'entrée. Je ne sais pas si il y a quelqu'un à l'intérieur. Je décide d'aller sonner puis de retourner attendre derrière ce buisson que quelqu'un sorte. Je me lève légèrement, mais la porte s'ouvre, je me rebaisse puis observe. C'est une dame, très fine et vraiment belle parlant avec un homme habillé en costard, c'est surement les parents d'Alpha.

La femme : - Je suis inquiète ...

L'homme : - Mais non, ça va aller !

La femme : - Je ne l'ai jamais vu comme ça Dominique. Je pourrais peut-être rester ...

L'homme : - Non, surtout pas ! La réunion de Chicago est trop importante.

Une voiture arrive au même moment, les parents entrent, puis elle redémarre.

Parlaient-ils d'Alpha ? Je ne sais pas ... Bon allez, c'est le moment. Je vais sonner puis retourne vite me cacher derrière le buisson. J'attends plusieurs secondes, puis plusieurs minutes pour être bien sur qu'il n'y ai personne. Je retourne donc sur le pallier, mais la porte est fermée. Je fais le tour de la maison, par chance, une fenêtre a été laissé ouverte, je me glisse à l'intérieur de la cuisine grâce à celle-ci. Je m'écrase comme une crêpe sur les carreaux. Ouch ... Je me relève puis me dirige dans le salon. Je reconnais l'endroit, toujours autant bien rangé. Je monte à l'étage voyant qu'il n'y a pas de Joseph en bas. J'ouvre la porte de la chambre d'Alpha avec des frissons. J'entre, puis lève les yeux. J'ai un flashback de la soirée que j'ai passé ici. Une larme essaye de couler, mais je respire et serre les poings, non, pas de sentiments. J'entends un petit bruit gratter sous le lit. Je m'approche puis m'allonge au sol.

L'histoire de Rose.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant