• Prologue

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Un chapelier a dit un jour, à Alice : Le meilleur moyen de réaliser l'impossible, c'est de croire que c'est possible.
Mais je crois qu'il avait juste oublié une chose : « Ici, notre monde n'a rien du pays des Merveilles, ici les gens souffrent... et meurent. »

Des cris, la peur mais toujours la main chaude et rassurante, de celle, que je pense être ma mère. Ma génitrice m'enferme dans un placard, au milieu des vêtements et avant de fermer celui-ci à clés, elle rouvre la porte, et me donne un bisous sur le front. Et me répète encore une fois :

- Tout va bien se passer.

J'aimerais la croire, mais je sais que quelque chose de grave est en train d'arrivée...

Puis elle referme la porte et les bruits de ses pas s'estompent peu à peu, jusqu'à ne plus les entendre du tout.

Tout à coup, des nouveaux cris retentissent. Je dois retenir ma respiration de peur que l'on m'entende.

Le bruit s'arrête et tout redeviens calme. Cet absence de bruit, le silence total, dure quelque temps, trop longtemps...

Soudain des grincements de parquet se font entendre, ils viennent vers moi, se dirigent vers la chambre où je me suis cachée. Les pas se rapprochent et pénètrent dans la pièce puis s'arrêtent juste devant l'armoire. Quelques instants plus tard, en pensant que ma dernière heure était venu, je suis surprise, que contre toutes attentes, les pas repartent et font le chemin inverse : ils descendent l'escalier puis se dirigent vers la sortie. Je patiente encore quelque temps, peut être 1 heure, je ne sais pas. Mais je reste là, sans bouger, en guettant des hommes qui ne sont peut-être pas encore partit, attendant que je sorte de ma cachette, pour me faire du mal. Mais je tiens bon et ne bouge pas. Le silence accompagnent ma respiration, que j'essaye de ralentir, le plus possible.

Quand un bruissement, si soudain, que je crois l'avoir imaginé, retentit. Le bruit se rapproche et s'arrête juste devant le placard, où je me trouve. La porte s'ouvre, mais avant que je puisse crier, la personne devant moi, ayant prédis ce que je ferais, place sa main sur ma bouche, étouffant mon cris que venaient juste de produire mes cordes vocales. De mes yeux écarquillés, j'observe alors attentivement l'homme se trouvant devant moi : il est grand, musclé, les cheveux noirs ébène et les yeux marrons profonds. Il dis d'une voix douce :

- Bonjour Sarah, je m'appelle Harry et je suis ton parrain...


🦇🐺

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