HYBRIDE

• Chapitre 3 : Syn et la Transformation

« On a beau changer de forme, d'apparence, au fond de nous, on reste toujours la même personne, et c'est ça qui nous fait peur. Car c'est au plus profond de nous, que l'on cache, nos plus féroces démons. »

Je criais, j'avais mal aux dents et on n'était qu'au début de la nuit, enfin peut être la fin, si je meure avant que cette transformation m'achève.

Mes yeux me piquaient, mes oreilles sifflaient, mon nez ne me servait plus à rien puisque je ne sentais plus rien. Quand je disais que c'était la totale, c'est que c'était la totale...

Face à la douleur, je criais pour qu'Harry m'aide à ce que ce soit moins douloureux, que ce soit plus simple à supporter. Pour que je n'ai pas l'impression de mourir à chaque seconde. Mais malheureusement pour moi, il ne pouvait rien faire de plus que de me dire de me calmer et de respirer profondément. Il me dit aussi, qu'il fallait que j'accepte ma semi-transformation. Donc rien que je ne sais pas et qui me serait vraiment utile. Ça parait simple mais essayer de vous détendre quand vous vous apprêtée à vous semi-transformée, ce n'est pas si facile...

Je dû rester comme ça, à crier pendant 3 heures tout aux plus. Puis tout à coup, plus rien, aucune douleurs. Je m'autorisais à respirer de nouveau par le nez, et je le sentit, le changement... Le nouveau moi était en scène. J'avais changer, je ne suis plus la même qu'il y à 5 minutes...

Je pouvais tout sentir : Harry et son parfum Pacco Raban, l'herbe verte de l'autre coté du mur, la peinture fraîche de l'établis, la bonne odeur de chair fraîche, le .... Quoi ! De la chaire fraîche, j'ouvris les yeux dés que ces pensées m'eût traverser l'esprit.

-Aaaaaaah !!!! Criais-je !

Rien n'était comme avant, tout était plus nette, je voyais Harry juste devant moi qui souriez en me regardant, comme s'il était fier de moi, je voyais les craquements de la peinture sur le mur d'en face qui était à plus de 20m, je voyais la petite araignée toute seule sur sa magnifique toile et je pouvais comptais le nombre de feuilles qui se trouvaient sur l'arbre, que je voyais à travers la fenêtre. Dès que j'eu regarder dehors, mes tympans voulant eux aussi montraient le changement dont ils avaient était soumis, se réveillèrent et j'entendis à partir de ce moment là, tout absolument tout. Maintenant je pouvais associer tout mes sens : l'odeur de la peinture avec la vue sur les craquements qui se trouvaient sur le mur d'en face, le bruit du vent tapant l'herbe de l'autre côté du mur à ma gauche, le parfum d'Harry avec son gigantesque sourire et l'odeur de la viande fraîche avec le cadavre qui se trouvais derrière lui. Dès que je vis le sang, et que les odeurs me parvinrent, je commencai à tirer sur mes chaînes de toute mes forces, pour que je puisse soulager le feu ardent qui brûler ma gorge depuis 5 secondes. Mais impossible de les casser...
C'est alors que je l'entendis, d'abord me murmurant des mots à l'oreille, mais dont on ne comprenait rien tellement ils étaient chuchotés bas. Puis me dictant la marche à suivre pour pouvoir exécuter ma volonté de boire.

- Trans... transforme... transforme toi... en ...ch... en chauves-souris...

- Quoi ! M'écriais-je en tournant la tête de droite à gauche cherchant l'origine du bruit qui me parvenais jusqu'à mes nouvelles oreilles.

- Dans ta tête Sarah ! Dit-elle à nouveau, comme si elle m'avait entendu.

- Mais qui êtes vous ? Demandais-je alors.

- Je m'appelle Syn, me dit-elle.

- Et qui est tu ? Continuais-je à la questionner.

- Tu le sais ça, au plus profond de toi, tu le sais... Récita-t-elle. Et parle moi dans ta tête, tu auras l'aire moins bête. Se moqua-t-elle.