2• Chapitre 9 : La lettre

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« J'ai toujours cru, que tant que je ferais le bien, ça irait toujours pour le mieux. Je ne m'étais jamais rendu compte à quel point j'avais tord, enfin, jusqu'à maintenant. »

Ma journée avait si bien commencée...

Flashback

- Allez, sautes ! Me cria Luc en bas de la cascade, en même temps, qu'il réalisé des mouvements de bras et de jambes pour se maintenir à la surface de l'eau claire quelques mètres plus bas.

Je me trouvais les pieds à 5 centimètres de la falaise et donc 5 centimètres du vide. Luc avait déjà sauter mais moi j'hésitais. J'avais tout simplement peur, la cascade devait faire 8-9 mètres de haut. En bas, se trouvait un bassin, avec de l'eau transparente, on n'y voyait le fond, et surtout l'endroit était paradisiaque.

Alors prise d'un coup de folie, je m'élançais. Pendant 15 secondes j'eu l'impression de voler comme avec mes ailes, mais là je n'avais aucun contrôle ce qui rendait ce moment encore plus grisant. Je criais de joie sentant l'air passer dans mes cheveux, et avant de toucher l'eau, je me bouchais le nez.

Lorsque j'entrais en contact avec la surface du bassin, l'eau me parut extrêmement froide, mais ce n'était rien comparé à la joie que j'avais ressentis quelques instants plus tôt, quand j'avais sautée.

Je me laissais coulée jusqu'au fond de l'eau, et quand je remarquais que je ne descendais plus, je fis aller mes bras et mes jambes pour remontée à la surface. Mon corps s'était habitué à la température de l'eau, et je ne ressentais plus le froid mordant qui avait piqué ma peau quelques instants plus tôt.

- C'était géniale ! Dis-je à Luc. Faut qu'on le refasse une deuxième fois !

Il rigola face à mon enthousiasme, il me pris dans ses bras et m'embrassa tendrement les lèvres.

Plusieurs fois, on remonta en haut de la falaise, pour ressauter 3 minutes plus tard. On varié les figures, on a même sauté en se tenant les mains. On avait franchement bien rigolé.

Après quelques minutes, on retourna sur la berge, et on pique-niqua.

Luc avait apporté plein de bonnes choses, telles que du pain, des fruits, des chips, des tomates cerises, des gâteaux apéro, du coca cola et plein de petit truc à grignoter... On mangea le tout en discutant de la pluie et du beau temps. J'appris qu'il était fils unique, qu'il adorer le bleu, et que l'un de ses dons lié à sa famille était l'eau. Sa famille attendait énormément de lui, alors que lui ne voulait pas d'une vie de riche. A la fin, on se promena dans la forêt, puis vers 17h on rentra au bâtiment.

Durant le retour, j'avais fait un point sur mes sentiments pour Luc et Alex. Je me sentais bien avec les deux, mais Luc était en quelque sorte le copain désigné, il m'aimait réellement, d'un amour sincère. Je ne doutais pas de lui, je savais plein de chose sur lui. Et il était en quelque sorte de la même espèce que moi, et même s'il n'était pas mon âme soeur, je savais que je ne risquer pas de la trouver puisque il n'y avait pas beaucoup de personne de mon espèce.

Et même si cela arrivait, ça m'étonnerais que l'on se montre nos yeux bleu respectif. Mais revenons à nos moutons ! Luc, le copain idéal ? Quelques fois, ou même souvent, il était jaloux, mais jamais on ne se disputez pas vraiment, il finissait toujours par se ranger de mon coté. Je trouvais cela mignon mais un quelque peu agaçant. Malgré tout, je savais que je serais heureuse avec lui, et qu'il ne ferait jamais rien qu'il pourrait me blesser volontairement.

Directement après mon entrée ici, une année plus tôt, il m'avait pris sous son aile. Je décidais donc de voir où tout ça nous mener. Ce serait en plus ma première vrai relation. Je n'avais jamais eu de petit-ami en générale, vivant dans un coin reculer durant mon adolescence, je n'avais jamais rencontrer de garçon de mon âge.

HYBRIDEOù les histoires vivent. Découvrez maintenant