S E I Z E

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Bon alors je m'excuse pour la longueur ridicule de ce chapitre mais je voulais laisser un peu de suspense, mais j'ai osé car la suite arrive très prochainement (genre demain ou ce soir :))

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Samedi 14 septembre 2013

C'est les paupières encore lourdes que je me résous à me réveiller pour affronter une nouvelle journée, mes yeux s'ouvrent alors et mon regard se pose sur l'armoire qui repose contre le mur en face de moi et je me remémore ainsi la journée mouvementée de la vieille.

Un soupir d'exaspération gagne mes lèvres quand je repense au Gala auquel je n'avais pas pus assister jusqu'à la fin.

Je prends la décision de m'extraire de ce lit moelleux, toujours mélancolique, pour regagner ma chambre universitaire mais quand j'essaye de rouler sur le côté pour toucher le sol, il m'est tout bonnement impossible, quelque chose me retient.

Ou peut-être même quelqu'un.

- Louis ! ronchonnais-je en réalisant que son bras musclé s'est enroulé autour de ma taille pour emboîter nos corps ensemble.

Il est légèrement recroquevillé et mon corps, forcé par son maintient, suis cette courbe corporelle, sous lui. Sa poitrine est collée à mon dos et sa tête est enfouie dans mon cou. Cette idée m'inquiète légèrement mais on dirait... un couple endormi.

J'essaye tant bien que mal de me ôter de son emprise alors que sa réussite à m'avoir enlacé m'étonne : j'avais pourtant bien veiller tout au long de la nuit à être allongée à l'extrémité du matelas opposée à son côté.

Du bout de mes doigts, j'empoigne sa large main qui repose sur ma hanche mais Louis adopte la réaction totalement inverse et ressert son étreinte autour de moi :

- Louis s'il te plait. Il faut que j'aille travailler râlais-je en me tortillant, en vain, il refuse se bouger.

Cette proposition lui arrache un simple grognement mais aucune initiative de sa part, alors je reprends :

- Louis dégage !

- Putain Éli on est samedi. On bosse pas aujourd'hui.

J'écrase ma main contre ma main, consciente de l'abération que je viens tout juste d'articuler. Je me retrouve donc prisonnière entre les bras de Louis.

***

Je me réveille en sursaut, et m'accroupie automatiquement sur le bout du lit double, après avoir entendu une porte claquer.

Je tourne la tête dans la direction du son assourdissant quand je croise le regard de Louis.

- Tu es enfin réveillée princesse ? me demande Louis de sa voix rappeuse et légèrement éraillée alors que je réalise que je me suis rendormie dans ses bras après m'être réveillée une première fois ce matin.

Mes yeux scannent immédiatement son corps découvert hormis la serviette qui lui ceigne les reins. Sa quasi-nudité révèle l'encre noire incrustée sous sa peau formant des petites inscriptions, ses muscles divinement bien dessinés sous sa chaire frugalement dorée et des grappes de petites bulles savonneuses gisent toujours dans son nombril.

Je m'extirpe de mes fantasmes en entendant Louis se racler la gorge pour me prévenir de sa présence je suppose. Je pose mes yeux sur son visage, mes joues s'empourprant soudainement.

- Habille-toi Eli, je t'emmène à la fac.

- À la fac ? Mais tu as dit qu'on n'avait pas cours aujourd'hui soupirais-je en baillant tout en étirant mes bras le plus haut au-dessus de ma tête.

- Je sais mais je- il paraît tout d'un coup gêné et baisse la tête pour fuir mon regard pesant, je veux te montrer quelque chose.

Je souris a sa phrase qu'il prononce comme un enfant innocent qui a honte de ce qu'il dit.

- Bien. Laisse-

Je suis interrompue par des coups de poings sur la porte d'entrée, et Louis d'un signe de tête me prévient qu'il va ouvrir.

Je profite de son absence pour mettre ma robe de la vieille quand quelqu'un toque à la porte. J'efface le dernier plis de l'ensemble avant d'ouvrir, voulant paraître la plus jolie possible pour rejoindre Louis. Alors que je tourne la poignée pour tirer la porte, l'individu n'est pas celui à qui je m'attendais.

- Tu as de la visite Eli m'informe Louis d'une voix joyeuse alors que ça me paraît maintenant être une évidence.

Ma mâchoire inférieure manque de tomber au sol alors que je reluque ce visiteur :

- Je suis enfin rentrée de chez mes parents elle s'approche de moi et tend les bras pour que je m'y engouffre mais j'ai un mouvement de recul alors que son sourir crispé se fane peu à peu à la vue de mon reflexe je suis contente de te voir, tu m'avais tellement manquée ose-t-elle alors que mes traits s'endurcissent à l'entente de ses mots qu'elle prononce avec une gaieté ahurissante.

// BONJOUR !

Encore désoléeeee :/

Je veux encore et toujours remercié ma bestah lectrice @AmeliieMeyer qui me donne pleins d'idées à chaque fois !

Si j'ai été particulièrement lente pour publier ce chapitre c'est parce que je traduis la fiction 'Again' donc jetez y un coup d'oeil ça me fera follement plaisir !

La suite vite ! Et puis votez et parlez en autour de vous les fifous (et puis laissez moi un p'tit commentaire ça m'enverra ravie) ☺

Alix \\

The Rogue.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant