Jeudi 19 septembre 2013
Je cligne des paupières plusieurs fois afin de m'adapter à la lumière du jour qui inonde ma chambre et c'est lorsque je tente de rouler sur le côté que je constate que mes muscles inférieurs sont tous paralysés.
C'est alors que les souvenirs de la veille refont surface, quand après le mini-golf, Louis m'a emmené à la salle de gym puis quand nous sommes rentrées en sprintant, nous avions décidés que le dernier arrive à ma chambre devra faire un striptease à l'autre. Persuadée de gagner, et décidée à courir le plus vite possible, j'ai accepté ce pari, fantasmant de plus belle sur Louis qui ferait voler ses vêtements dans les airs, les couches de tissus qui couvreraient son corps musclés diminuant à vue d'oeil. Malheureusement, et contre tout attente, je te l'avoue, j'ai perdu. Je me suis fais laminer et Louis m'a harcelé pour que je lui fasse du lap-dance tout en me déshabillant. J'ai refusé, bien sûr. Il m'a quand même supplié, faisant ressortir sa lèvre inférieure et pétiller ses yeux mais je ne pouvais simplement pas, j'aurai eu tellement honte. Heureusement, il m'a laissé, mais il a tenu à ce que je lui rende la faveur : le laisser dormir avec moi cette nuit. Je ne sais pas si dormir ensemble seulement deux jours après le premier baiser est quelque chose de normal, mais ça me met carrément mal à l'aise. Mais j'ai accepté et il a collé le lit d'Alice au mien pour pouvoir être proche de moi. J'ai déjà dormi avec Louis mais tout était neutre entre nous.
J'essaye de remuer mes jambes engourdies mais un poids supplémentaire s'ajoute et je suis incapable de bouger. Je tourne légèrement la tête et aperçois Louis, sa tête enfouie dans mes cheveux, un ronflement à peine audible s'extirpant de ses lèvres alors que ses yeux sont fermement clos. Ses mains sont accrochées autour de ma taille et nouées au niveau de mon nombril, et ses jambes se mélangent aux miennes.
- Louis murmurais-je pour que d'une certaine façon, il ne se réveille pas.
Je me tourne davantage pour lui faire entièrement face et me laisse coulisser vers le haut du lit pour m'appuyer sur mon coude.
- Louis, réveille toi, je pince ma lèvre en signe d'hésitation et enroule une mèche de mes cheveux autour de mon index avant de réaliser qu'il ne m'entend pas donc je peux oser rajouter ce surnom, réveille toi bébé.
Je glousse à mon choix de mots avant de parsemer sa joue de baisers très légers, alternant ça avec des "Bébé".
- Hmm bébé.
Je sursaute quand la voix endormie de Louis résonne dans la pièce puis hurle son nom quand il me sert dans ses bras, me faisant rouler pour que je me retrouve collé au dessus de lui.
- Louis couinais-je quand il pince gentillement mes côtes.
- Ça, il chatouille mon ventre et je cri à plein poumons, c'est pour m'avoir réveillé. Et ça, il lèche tout la chaire de mon cou qu'il lui est exposée avant de presser mon corps encore plus contre lui de façon à ce que je suffoque, c'est pour m'avoir appelé bébé seulement quand j'étais endormi.
J'halète quand il retrousse le mince tissu en coton Vichy rose de mon short pour passer ses doigts sur le haut de ma cuisse. Ma tête est toujours enfouie dans son cou, mais ma respiration devient trop irrégulière et bruyante. Son toucher est doux et tous les poils incrustés à la surface de mon épiderme se dressent. La sensation est divine. Son souffle résonne dans mon oreille et je sens son pouls résonner dans l'artère de son cou quand je dépose mes lèvres dessus.
- Oh mon Dieu, Éli siffle Louis quand mes lèvres se détachent de sa peau en feu, ne t'arrêtes jamais.
Je me redresse et positionne ma tête à quelques minimes centimètres du sien. Ses yeux sont clos mes ses mains continuent de caresser mes cuisses. Je rapproche mes lèvres et d'un coup, les scelle aux siennes avant de mordre férocement sa lèvre inférieure. Un grognement primitif s'échappe de sa bouche et j'inhale son haleine mentholée mélangée à son eau de Cologne. Il se crispe fortement quand je rassemble ses cheveux dans une de mes mains pour tirer dessus alors que ma langue se fraye un chemin dans sa bouche pour rejoindre la sienne. Les deux muscles dansent en synchronisation, quasiment sur le rythme d'un slow. Louis referme ses mâchoires de façon à emprisonner ma langue entre ses dents puis il s'accroche au drap fermement quand mon bassin se cogne contre son entrejambe dans l'espoir de me détacher de lui et réprendre possession de ma bouche. Son autre main frôlant encore ma peau juste sous ma taille.
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The Rogue.
FanfictionThis story does not have a description. Non, en effet, cette histoire ne peut avoir de description : elle est à la fois curieuse, étrange, louche et surprenante mais aussi harmonieuse, envoûtante, sensuelle et attirante. Elle est tout cela, chaque a...