* Q U A R A N T E - T R O I S * [LOUIS]

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Je suis désolée pour cette énorme retard mais yay j'ai fini mon TPE donc ça y est, plus de retard, promis !

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Multimédia : photo de Louis prise par Élisabeth.

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- Éli, réveille toi bébé, je murmure doucement, mon index retraçant sa joue avant de retirer les quelques mèches brunes qui fendent son visage. Allez, je secoue son épaule mais n'obtient aucune réaction de sa part. Ses yeux sont toujours clos, ses mains sont cachées sont l'oreiller ou se propagent ses cheveux dans une forme étoilée.

Je dois être accroupi sur la moquette près de sa table de nuit depuis une quinzaine de minutes à présent, tentant par tous les moyens de rompre son sommeil.

- Éli, grognais-je, ma voix se faisant plus forte, réveille toi maintenant ou... Je reflechis longuement, passant mes doigts sur mon menton. Lorsqu'une idée me vient à l'esprit : Éli déteste les bisous à répétition. Un soir, elle m'avait un peu trop taquiné, et je l'avais jeté sur son lit avant de prendre d'assaut son cou, ses joues, ses lèvres et surtout son ventre, laissant une trace humide derrière mes baisers. Elle suffoquait, je veux dire littéralement. Elle riait tellement que je n'entendais qu'un souffle être expulsé de sa gorge. Je me souviens aussi que ses yeux étaient grands ouverts alors qu'elle fixait lividement le plafond pendant que ses doigts creusaient impulsivement mes avants-bras dans l'espoir que j'arrête. Réveilles-toi maintenant ou sinon je t'attaques de bisous.

Comme par magie, elle ouvre un oeil difficilement, puis l'autre.

- Qu'est-ce qu'il y a ? Grogne-t-elle avant de se tourner pour s'armer de mon oreiller afin de le mettre sur ses oreilles.

- Élisabeth, je tire sur le coussin et elle enfonce plus fortement ses doigts dans le tissus. Écoute-moi.

Brusquement, elle retire l'oreiller de son visage et, après un certains laps de temps de réflexion durant lequel elle me regaradait fixement, le jette sur moi. J'arrive de justesse à le rattraper contre mon torse. Quand je relève sa tête, elle me sourit victorieusement et cette petite moue ajoutée à ses yeux plissés remplis de sommeil ainsi que ses cheveux ébouriffés la rend absolument adorable.

- Quelle heure est-il Louis ? J'ai l'impression qu'il est deux heure du matin, soupire-t-elle avant de bailler. Elle remonte la tête sous son coussin et je dois combattre l'intense envie de l'embrasser.

- Il est beaucoup plus tard Éli, je rie nerveusement et elle plisse son nez en signe d'incompréhension. Il est presque cinq heure.

Ses fourcils se froncent automatiquement et elle brandit son doigt dans les airs de façon autoritaire :

- J'espère que tu as une bonne raison pour me réveiller à cette heure-ci. Sérieusement, qu'est-ce qu'il t'arrive, tu me fais peur.

J'avoue qu'il y avait de quoi être affolé : quand Elisabeth avait ouvert les yeux, on s'était retrouvés nez à nez, mon visage presque collé au sien, alors que j'étais accroupi au pied de son lit.

- J'ai une excellente raison. Mais je ne peux pas t'en parler. Juste, lève-toi, habille-toi et je t'emmène ailleurs.

J'avais eu cette idée pendant la nuit. Ça faisait quelques jours que je pensais à l'inviter à un rencart. Je n'avais jamais vraiment eu l'occasion. On avait dîner ensemble quelques fois, mais rien extraordinaire. Et je voulais qu'elle s'en souvienne cette fois-ci. Quand nous sommes arrivés à l'hôtel, ça m'ai comme sauté aux yeux. Avant hier soir, je n'avais pas d'idée précise, mais maintenant qu'elle est bien définie, elle m'a l'air tout simplement parfaite. Je sais qu'elle va adorer. Mais avant ça, il faudrait qu'elle accepte.

The Rogue.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant