*T R E N T E - Q U A T R E* [LOUIS]

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pas encore relu et corrigé ;) oh mon Dieu, mon chapitre 33 s'est éffacé.... Wattpad bugg, c'est catastrophique... Je n'ai meme pas pu répondre à vos commentaires, ça m'apprendra à prendre autant de temps ! Je suis désolée, si vous avez le temps, repassez voter svp, je crois que je l'ai republié :p :/

Mon nez est enfoui dans son cou, respirant son parfum délicieusement fruité. Elle rit alors que je dépose des centaines de baisers a l'endroit où sa nuque et son épaule se rejoignent. L'aveu de ses sentiments m'a tellement soulagé. Quand je lui ai avoué que je l'aimais j'attendais qu'elle me réponde que c'était réciproque avec enthousiasme mais elle n'a rien dit, elle a juste sourit et je la soupçonne même d'avoir versé une ou deux larmes quand on marchait jusqu'à la maison.

Je t'aime,répétais-je avant de la retourner pour qu'elle se retrouve sur le dos et que je puisse me lever. Ma mère ou Lottie pourrait nous surprendre et je ne me sens pas encore prêt.

Qu'est-ce que tu fais ?soupire-t-elle en se me rejoignant près de la porte avec une moue boudeuse. Quand elle râle, elle est encore plus jolie. Ses traits se durcissent, ses sourcils se fronçent et elle fait ressortir sa lèvre d'une façon terriblement attrayante.

On pourrait rentrer au campus ? Il est bientôt 19h,proposais-je nerveusement. J'ai encore du mal à jauger les expressions d'Elisabeth et à savoir si ce que je lui propose lui plait ou non.

Oh, déjà ?Elle sort son téléphone de sa poche pour vérifier l'heure et le plis entre ses sourcils ainsi que les rides sur son front deviennent plus proéminants. Elle s'attarde sur son portable, faisant défiler, de ce que j'ai pu entre-apercevoir, une conversation. Je me hisse sur mes pieds pour avoir une meilleure vue sur ce qui la préoccupe mais elle range son téléphone dans sa poche des qu'elle me voit. Eh bien c'est parti. Tu es sûr de ne pas vouloir rester plus avec tes parents ?

Nope, je veux être seul, avec toi,prétextais-je en remuant mes sourcils. Ses joues s'empourprent et elle regarde ailleurs nerveusement. Je relève son menton du bout de mes doigts et viens plaquer mes lèvres contre les siennes. Le contraste est toujours surprenant : ses lippes sont douces et froides alors qu'elles s'enroulent autour de ma lèvre inférieure. Elle embrasse toujours passionnément, même quand je veux faire durer le baiser une fraction de seconde pour lui rappeler simplement que je l'aime, elle pose toujours ses mains sur mon visage et vient caresser mes cheveux.

Je me détache d'elle et elle soupire lourdement avant de me suivre dans les escaliers.

-Louischuchote-t-elle en tirant sur mes doigts, j'adore quand elle fait ça. Tu ne vas rien dire à ta mère hein ?

Non pourquoi ?

Je ne sais pas, ce serait terriblement gênant, dit-elle doucement en apportant ma main à ses lèvres pour l'embrasser timidement. Mon coeur se gonfle suite à son baiser tellement affectueux et différent de tout ce qu'elle a fait avant.

Je ne dirais rien à personne Éli, la rassurais-je avant de la rejoindre sur la dernière marche de l'escalier. J'ai l'impression qu'elle a toujours besoin d'être rassurée, que tout son futur soit planifié pour qu'elle puisse vérifier qu'il soit conforme à ses règles.

On descend tous les deux les escaliers et une fois en bas, elle passe son bras autour de ma taille et me rapproche d'elle. Elle pince la parcelle de peau sous mon t-shirt, juste au-dessus de ma ceinture et ça me fait fondre intérieurement.

Quand Elisabeth s'est assise à côté de moi, elle était tout à fait irrésistible, avec ses cheveux tirés en une queue de cheval désordonnée. Elle soupirait toutes les fractions de secondes et avait l'air totalement blasée et la première chose que je voulais voir, c'était un sourire radieux apparaître sur son visage au teint hâlé. Je n'ai pas pris beaucoup de temps pour la faire rire et rapidement ses expirations traduisant sa frustration furent remplacées par des éclats de rires. À l'époque, je ne réfléchissais pas, je me tappait Margareth quotidiennement et suffisamment pour être content. Mais au fil des jours, elle se rapprochait de moi, et ses taquineries se transformaient en véritable jeu de séduction. C'était assez pour que je réalise que le plaisir du sexe n'était pas suffisant, je voulais qu'il devienne passionné, intense, attendu. Je voulais qu'il devienne un échange de sentiments amoureux, qu'il résulte de mots doux répétés toute la journée. Je voulais que ce soit l'accessoire d'une relation et pas l'action incidente d'une amitié bestiale fondée sur les principes d'"amies avec avantages." Je voulais qu'Elisabeth m'aime comme je l'aime. Qu'on passe des heures tous les deux pour se connaître par coeur, pour que j'apprenne à finir ses phrases ou à prédire ce qu'elle planifiait de faire.

The Rogue.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant