The Rogue.

Q U A R A N T E

Si vous voulez me faire un cadeau de Noël (en échange de ce chapitre surprise, un peu court j'avoue...--'), ce serait de me donner votre avis le plus constructif de tout l'univers ! J'aimerai que celles qui n'ont pas l'habitude de commenter, essayent juste pour que je connaisse leurs avis. J'ai vraiment besoin de tous vos avis :) Dites moi ce que vous pensez de la fiction en général, depuis le début, et de son évolution, ainsi que les personnages (si ils sont assez attachants,...). Allez-y, COMMENTEZ :) ❤joyeux Noël❤❤

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- Est-ce que c'est putain de logique de partir avec Andrew ? Grognais-je à moi-même, arrachant mes cheveux alors que je fais les cents pas dans le hall de l'aéroport.

Je n'ose pas retrouver Andrew, je sens que je prends la mauvaise décision : l'appel que m'a passé ma mère vient de remettre tous mes plans en question. Évidemment je tiens plus à Louis qu'à Andrew. Et si je réfléchis davantage, je dirais même que je suis amie avec Andrew dans mon propre intérêt de m'envoler à Boston.

Mais plus l'heure du départ approche, plus je réalise qu'à ses côtés je vais m'ennuyer à mourir, que je vais culpabiliser de laisser Louis seul.

Quand je vois une hôtesse d'accueil me frôler près de la zone d'enregistrement où je me suis cachée pour parler à ma mère en toute intimité, je ne prends pas le temps de réfléchir aux conséquences de mes actions et saute sur l'occasion :

- Madame, la hêlais-je pour attirer son attention.

- Oui mademoiselle ? Elle se retourne et revient sur ses pas pour que l'on soit à la même hauteur.

- Dans combien de temps est le vol direction Boston s'il vous plait ? 

- Hmm, elle ouvre le petit calepin qu'elle tient entre ses doigts comme le trésor le plus précieux et tourne les pages pour trouver la réponse à ma question, dans environ trois heures, vous avez le temps, mais il va falloir songer à vous enregsitrer, sourit-elle avant de me quitter.

Effectivement, l'aéroport commence à se remplir progressivement : des queues interminables se forment devant les bornes pour s'enregistrer, et une foule trop dense envahie les douanes.

Je suis comme soudainement prise par une crise de panique : mes yeux scannent cet environnement froid, sale et hideux, ainsi que les voyageurs trop stressés et bruyants qui courent partout.

À cette instant précis, lorsque je suis debout, seule au milieu de cette cacophonie, quand j'aperçois au loin Andrew, avachie sur les sièges en similicuir gris, pianotant sur son téléphone, je n'entends qu'une seule chose : une petite voix au fond de ma tête qui me hurle d'agir vite avant qu'il ne soit trop tard. Et à ce même instant, je sais que je dois écouter ma conscience.

Je m'empare de mon portable et saisis le numéro de Louis qui réponds à la première sonnerie :

- Louis ? Je suis déjà essoufflée, sans même avoir fait le moindre effort.

- Éli, tout va bien ? Sa voix est un son divin qui chatouille mes tympans et je me gifle intérieurement de ne pas avoir tout annulé plus tôt.

- Oui. Écoute Louis, puis-je te demander quelque chose ? Juste un seul petit truc, mais il faut que tu sois rapide, efficace.

- Tu me fais vraiment peur Éli, mais ouais, bien sûr, demande-moi ce que tu veux.

- Rejoins-moi à l'aéroport, tout de suite. Dépêche toi, s'il te plait.

- Attends calme-toi Éli, qu'est-ce qu'il se passe ?