Mardi 23 septembre. (Autrement dit, la veille de mon départ direction Boston.)Le soleil chatouille mon visage et mes membres sont tous engourdis alors que j'essaye de me lever. Mais à mon grand dam, je reste enfoncée dans ce matelas moelleux. J'entends quelques bruits précipités, comme des claquements de portes de placards, le son aigu des couverts qui s'entrechoquent et souris déjà à l'idée que Louis puisse me préparer un petit déjeuner.
Mon crâne est vraiment douleureux alors que mes vêtements de la veille sentent l'alcool et la cigarette. La fête était géniale, c'est le seul souvenir que j'en garde. Je me rappelle vaguement cependant que Louis et moi nous étions embrassé tellement langoureusement et l'adrénaline avait commencé à monter si rapidement que Louis m'avait proposé de me guider jusqu'aux toilettes des hommes. Et bien sûr Journal, j'étais tellement ivre que j'ai accepté. Mais nous allions presque franchir la double porte battante des toilettes lorsque le vigile m'a attrapé par l'épaule pour me virer du foyer, accompagnée de Louis. Nous aurions vraiment du être plus vigilants : les règles à propos des relations mixtes sont très strictes. Surtout lors des fêtes, quand tout peut dégénérer et alors tout le monde programme de baiser dans tous les coins de la salle.
- Louis ? Gémis-je en étirant mes bras au dessus de ma tête, les yeux toujours fermement clos. Viens là, je tends mes lèvres pour qu'il m'embrasse mes je n'obtiens aucun contact de sa bouche pressée contre la mienne.
J'ouvre alors les yeux difficilement, je vois comme des points noir qui brouillent mon champ de vision alors que ma tête tourne sans cesse. Je scanne ma chambre d'étudiante quand j'aperçois une silhouette élancée devant le frigo, les mains fouillant de façon ordonnée entre les étagères. Quand la personne se retourne, je laisse échapper un hurlement et le premier réflexe que j'ai et de me camoufler sous ma couette.
- Éli ? Ça va ? J'entends la voix saccadée par les rires d'Alice s'approcher de moi.
- Non, grognais-je en poussant le drap de mon visage pour lui faire face. Ne me refais plus jamais ça Alice. Plus jamais.
Elle glousse sournoisement avant de s'asseoir à côté de mon corps étendu et mortifié.
- Hello ma chérie ! Je grimace à l'entente du surnom qu'elle vient de m'attribuer avec un accent affreusement snobe. Je suis de retour ! Crie-t-elle avant de sauter sur son lit.
- Q-quoi ? Tu ne pars pas à Liverpool ? Je me lève pour me diriger jusqu'à ma -enfin notre- kitchenette.
- Si bien sûr, mais je vais rester quelques jours ici avant le grand départ.
- Wow, c'est cool ! Je me force de sourire alors qu'elle me donne sa date de départ pour Liverpool.
Je suis plutôt soulagée Journal parce que mon voyage aux États-Unis combiné à son vol pour Liverpool est merveilleusement bien programmé : je vais la supporter seulement aujourd'hui.
- C'est pas le tout, je vais prendre une douche, m'informe-t-elle au même moment où je prends une gorgée de lait.
J'allume mon portable et essaye de contacter Louis. J'aurai aimé qu'il reste avec moi cette nuit, je ne sais pas, je crois que c'est ce que les "couples" normaux font, n'est-ce pas Journal ? Son téléphone sonne mais il ne décroche pas, c'est vraiment frustrant. Je suis extraite de mes pensées qui vagabondaient entre tout et n'importe quoi - mais majoritairement entre Alice et... Alice- par la sonnerie assourdissante du téléphone d'Alice. Cette courte sonnerie est tellement forte et insupportable que même elle l'entend à travers l'eau qui s'écoulait bruyamment dans la douche :
VOUS LISEZ
The Rogue.
FanfictionThis story does not have a description. Non, en effet, cette histoire ne peut avoir de description : elle est à la fois curieuse, étrange, louche et surprenante mais aussi harmonieuse, envoûtante, sensuelle et attirante. Elle est tout cela, chaque a...