* V I N G T - T R O I S * [LOUIS]

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Coucou ! Alors j'ai atteint un nombre de votes et de lectures phénoménal donc j'ai voulu vous faire une p'tite surprise qui, j'espère vraiment, vous plaira ! Ce chapitre n'est pas une nouvelle page dans le journal d'Éli, mais c'est un chapitre avec le point de vue de Louis.

Bonne lecture !

* * *

J'avais enroulé mon bras autour de son cou, emprisonnant quelques une de ses mèches brunes et ondulées. Elle se tord sous mon emprise alors j'imagine que la position n'est pas très confortable, mais il faut qu'elle tienne ainsi. J'ai bien vu qu'Andrew nous observait pendant tout ce temps et ça, je n'ai pas supporté. Éli n'ira pas à Boston, jamais. Et il faut tout mettre en oeuvre pour qu'il le comprenne, et là encore, on ne fait qu'utiliser la manière douce.

Elle vient tout juste de me proposer d'aller chez elle et nous nous y rendons à pieds parce qu'apparemment, c'était juste à côté. Pourtant, je sais qu'elle arrive tout le temps en retard. Quand elle m'a demandé de la suivre, elle a mordu sa lèvre inférieure et j'ai totalement perdu les pédales. J'ai pensé à toutes les choses que je pourrais lui faire mais jamais je ne pourrais la toucher facilement même si j'en meurt d'envie. Je dois apprendre à contenir mes pulsions et à être patient. Elle mérite ça, qu'on apprenne à la connaître avant de caresser sa peau, de savourer son rire avant de l'embrasser.

Mais j'avoue que ça devient de plus en plus complexe. Alors j'essaye de me contenter de son petit nez qui se retrousse quand le soleil l'éblouie, de ses yeux émeraudes qui rétrécissent quand elle ne comprend pas ma blague, du pli qui apparaît entre ses sourcils quand elle se concentre, un stylo coincé entre les dents, de la chair de poule qui se développe quand j'effleure la surface douce de son épiderme mais je sais pertinemment qu'un jour où l'autre, ça ne sera pas assez, il me faudra plus.

Je la veux.

- Nous y sommes Louis elle se racle la gorge et j'enlève mon bras de ses épaules pour enfoncer mes mains dans mes poches.

J'étais tellement concentré à imaginer la sueur qui perlait sur son front pendant qu'elle serait coincée sous mon corps dominant alors que je sucerais la peau sous ses clavicules que je ne m'étais même pas attardé à reconnaître sa chambre.

Elle était légèrement désordonnée, comme la dernière fois où j'étais venu. Des livres d'anatomie étaient empilés sur un coin de son bureau alors que des vêtements jonchaient le sol et son lit.

- Ugh je suis désolée pour le désordre... Mais ce matin j'étais affreusement en retard et tu n'étais pas censé venir elle rigole nerveusement.

Une autre chose que j'adore chez Élisabeth ; son rire. Il peut être aigü quand il est léger ou nerveux, ou alors totalement silencieux quand elle est morte de rire, lançant sa tête en arrière alors qu'elle recouvre sa bouche de sa main pour reprendre son souffle.

- Ça va, vraiment.

Quand je la regarde, je me sens totalement idiot mais je repense à tout à l'heure, quand elle a embrassé mon nez. Elle s'était avancée vers moi et une fois à ma hauteur, avait pris appui sur mon poignet pour se surélever et atteindre mon nez du bout des lèvres. J'avais fermé les yeux si fortement que quand je les avais réouverts la lumière de l'ascenseur m'avait ébloui.

Elle allume la télé et tape sur son lit pour que je m'allonge à côté d'elle. C'était étroit mais ça me permet de l'approcher davantage. Elle met une émission de télé réalité et je devine que c'est sa préférée car elle me raconte la vie de tous les candidats ainsi que le principe du jeu. J'ai déjà vu quelques épisodes donc je connais ce programme plutôt bien, aussi car tout mes potes en parlent à la fac' mais je voulais entendre sa voix douce et posée s'essouffler car elle parle trop puis sa langue humecter ses lèvres pulpeuses pour ramasser l'excédent de salive qui se nichait dans les coins de sa bouche. Une fois qu'elle finit de parler un silence agréable s'empara de la pièce.

The Rogue.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant