Je trouve que Fool's gold des 1D irait bien avec ce chapitre :p
Mercredi 24 septembre 2013 (jour de mon départ à Boston)
Je gigote dans mon lit, cherchant une position confortable, susceptible de m'aider à m'endormir plus rapidement mais échoue une énième fois. Il doit être deux, ou peut-être trois heure du matin et je n'ai pas réussi à fermer les yeux plus longtemps qu'un clignement. J'ai à la fois chaud, et en même temps je frissonne dès que ma jambe sort de la couette.
La lumière du couloir qui desserve les chambres filtrait sous la porte de la chambre et me permettait ainsi, quand je tourne la tête, d'apercevoir Alice, dormant profondément. Elle semble si paisible dans son sommeil et je me demande comment elle peut l'être alors qu'elle me trahi depuis le début. Pourquoi devait-elle revenir ici ? Ne pouvait-elle pas aller chez Louis ?
«Eli, bébé, je ne connais pas Alice plus que ça.» les mots de Louis se rejouent dans mon esprit comme un disque rayé et je revoie son visage désemparé alors qu'il me courait après dans la rue.
J'avais besoin de plus de preuves : c'était frustrant de ne s'appuyer que sur un simple message. Mon esprit avait du me jouer des tours, ce devait être une illusion.
Je me lève alors, décidée à résoudre ce mystère. Je planifie des centaines de scénarios dans mon esprit : le premier étant d'envoyer un message à Louis en me faisant passer pour Alice.
Le léger ronflement qui s'extirpe des lèvres entrouvertes de ma colocataire accompagne mes pas silencieux. Je fouille dans son sac avant de tenir enfin le cellulaire tactile entre mes doigts. Je n'arrive pas à m'empêcher de trembler quand je parcours les messages qu'elle a reçu ses derniers jours. Beaucoup sont de garçons, et certains sont de sa famille. Au moment où le nom de Louis apparaît sous mon pouce et qu'il suffit que je clique pour que tous les messages apparaissent je me demande si cela vaut la peine.
C'est vrai Journal, j'ai terriblement peur de découvrir la vérité. Je crains qu'il ai établi une liste de mes défauts afin que lui et Alice puisse en plaisanter, ou je ne sais quelles autres abominations de ce genre. J'ai peur d'être encore plus déçue, car j'essaye de mon convaincre que c'est en réalité faux, que c'est dérisoire, alors je ne suis pas abattue comme je devais l'être et continue d'espérer. Cependant, si le nom correspond au numéro, j'ai peur de ma réaction, j'ai peur de ne jamais pouvoir revivre en quelques sortes comme avant.
J'espère que tu me comprends Journal, comme tu l'as toujours fait, j'ai besoin de ton soutien. Je ne sais pas pourquoi, j'ai l'impression que tu m'aide vraiment, j'ai même l'impression que tu es en train de me pousser à lire la conversation. Alors je t'écoute, je vais le faire.
J'appuie sur le nom affiché et ne peux retenir un sanglot : je réalise que c'est le nom que je préfère. Que le prénom Louis est une source d'optimisme et que le nom Tomlinson est doté d'une musicalité incroyablement chaleureuse. Un numéro suit ses quatorze lettres, un numéro de téléphone qui ne me paraît, étrangement, pas familier. Je l'ai composé tellement de fois que je le connais maintenant par coeur. Et ce numéro est définitivement pas le sien. La paranoïa se mélange cependant au soulagement et je me retrouve à soupçonner Louis de posséder un second portable. Ma conscience me hurle de me fier uniquement à ce que je lis, et d'être heureuse que Louis m'a toujours apprécié.
Ça me rend folle : je suis à la fois partagée entre l'idée de rejoindre Louis et le fait de rester ici, à attendre Andrew pour m'envoler loin et oublier le temps de quelques jours mes maux de coeur.
Je ne sais quel élan m'a encouragé à agir comme cela, mais d'un mouvement soudain, je lance le portable d'Alice dans levier de notre cuisine, et me précipite à l'extérieur de la résidence. Je cours tellement rapidement que j'oublie même de prendre ma voiture pour rejoindre l'appartement de Louis. Ma vision est brouillée par les larmes au fur et à mesure que les rues de Londres défilent sous l'accélération de mes pas.
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The Rogue.
Hayran KurguThis story does not have a description. Non, en effet, cette histoire ne peut avoir de description : elle est à la fois curieuse, étrange, louche et surprenante mais aussi harmonieuse, envoûtante, sensuelle et attirante. Elle est tout cela, chaque a...