12. Amour et violence

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TAEHYUNG :

Je suis un idiot. Je veux détruire mon histoire d'amour avec AIMIE. Je suis jaloux. Je l'ai toujours été, mais je dois me contrôler. Ce LEROY me rend fou, cependant, je dois dominer ma colère. J'aime cette fille. Si je continue à me conduire de cette manière, je vais la perdre. Je dois me faire pardonner mon comportement. 

J'attrape AIMIE par les jambes et je la monte dans sa chambre, en la portant comme une princesse. Elle rit en me voyant peiner à monter les marches avec elle dans mes bras. Arrivés en haut, elle ouvre la porte de sa chambre et je la dépose sur son lit. Je me déshabille rapidement. Elle m'obserbe, disons plus qu'elle me reluque. Je suis heureux de lui plaire. Je lui saute dessus, elle rit à nouveau. J'aime son rire. Je lui enlève ses vêtements très rapidement car j'ai tellement envie d'elle. C'est dément tout de même toute cette attirance. C'est plus qu'une attirance, en fait, c'est un besoin. Je me saisis de son corps avec douceur, elle est si belle sous mes mains. Elle est née pour me rendre heureux. Je dois repartir demain, elle va me manquer. Je ne veux pas penser à cela en ce moment. Je ne veux penser qu'à nous deux. Nous nous mouvons doucement, tendrement. Quel délice. Mon coeur accumule beaucoup d'amour. Je dois faire mes réserves d'amour parce-que nous allons être séparés. 

Elle crie de désir sous mes va et vients. J'aime ce cri, qui n'est que pour moi. Je suis son premier amant, et elle ne sera plus à personne d'autre. Je la serre contre mon coeur. J'essuis du revers de ma manche, une larme qui coule sur ma joue. Ce moment d'amour est tellement puissant que je deviens émotif. Je n'ai plus rien à voir avec le garçon jaloux de tout à l'heure. Je veux me racheter. Je lui  propose de lui faire la cuisine. Elle me sourit. Bon, d'accord, je ne suis pas un bon cuisinier, mais je vais préparer un plat très simple à ma portée. Je descend pour m'affairer dans la cuisine. Elle prend une douche. J'irai bien la rejoindre. Mais, je dois être raisonnable. 

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Je me mets à la recherche des ingrédients dont j'ai besoin. Je chantonne en cuisinant. Je ne l'ai pas entendu arrivée. Elle passe ses sur ma taille, et serre mon dos contre elle. Je dépose ma tête sur la sienne. Je me retourne, et je l'embrasse avec tendresse. J'accentue mon baiser, lorsque la sonnerie de la porte d'entrée retentit. Elle quitte mes lèvres à contre-coeur pour répondre. Lorsqu'elle ouvre la porte, je reconnais la voix de LEROY. Je serre les poings. Je vais intervenir. Je me demande s'ils n'ont pas une aventure tous les deux. C'est trop pour moi. Elle essaie de lui dire de s'en aller, et de nous laisser tranquille. Mais, il insiste pour vérifier qu'elle va bien. Mais, il est qui lui ? Je m'approche d'AIMIE et j'ouvre la porte en grand. Il me regarde, il me défie, disons. Je soutiens son regard. Et je lui dis :

"- Je pense que tu dois être sourd. Elle t'a dit de partir !"

"- Je m'en vais. Je voulais juste vérifier qu'elle allait bien !" Il me répond.

Il tourne les talons, et s'en va. Je ferme la porte et mon sang boue dans mes veines. 

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Je m'approche d'AIMIE, elle recule, je crois qu'elle a peur de moi. Ma jalousie a eu raison de toutes mes bonnes résolutions. Je continue à avancer vers elle. Elle ne me respecte pas en fréquentant et parlant à ce type. J'attrape sa mâchoire avec ma main droite. Et je la serre. Je ne peux plus m'arrêter. J'ai envie de la battre, je veux qu'elle souffre, tout comme je souffre à chaque fois qu'elle parle à ce LEROY. Elle pleure, je dois lui faire très mal. Je m'en fiche, je ne m'arrête pas. Je lui vole un baiser. Mummm ses lèvres. Je l'écrase contre le mur avec le poids de mon corps. Je n'ai aucune pitié pour elle. Je continue à lui faire mal, moi aussi je souffre. Voilà comment, je réagis comme on me fait du mal.

Elle me pousse. Un dernier geste de bravoure avant que je ne la gifle. Je n'en peux plus de son effronterie à mon égard. Je l'embrasse encore. Je la caresse, elle pleure, et me crie de la laisser. Je ne le peux pas. Mais, je finis par la lâcher. Elle échappe à mon contrôle et monte se réfugier dans sa chambre. Je prends ma tête entre mes mains. Je regrette. Elle va me détester. Je monte pour la rejoindre et je rentre. Elle se cache sous les couvertures. Elle pleure toutes les larmes de son corps. Je suis à l'origine de ce malaise entre nous. J'entre dans le lit, elle se réfugie à l'autre bout opposé au mien. Elle ne veut pas de moi près d'elle. 

Je lui caresse le dos. Elle se fige. Elle sort son visage des couvertures, et me défie du regard. Je caresse sa joue. Elle me regarde incrédule. Je sais, j'ai deux personnalités. Je la serre contre moi, elle me tourne encore le dos. Elle n'ai pas décidée à me faire face. Nous nous endormons de cette manière. Je me réveille; le matin vers 9 heures. Ce qui est parfait, mon avion décolle vers 10 heures. Elle dors encore, je n'ai pas le courage de la réveiller. Je vais lui laisser un message dans la cuisine. Je suis un crétin. Je l'aime et je la brutalise.

Je quitte sa maison, elle ne s'est pas levée. J'ai préféré partir comme cela, avec tout le mal que je lui ai fait hier. J'avais trop honte de moi, ce matin. Je lui laisse le choix de me contacter ou pas. C'est à elle de décider. Moi, je ne suis pas objectif. 

Je ferme la porte d'entrée, et, j'ai l'impression que cette fermeture met fin à ma relation avec AIMIE. Ce n'est pas ce que je souhaite, parce-que je l'aime de tout mon coeur ! Je suis conscient que je suis violent, aucune femme ne peut être heureuse avec moi. J'ai pensé que cette fois-ci j'arriverais à dompter ma jalousie. Ce n'est pas le cas.............................................

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Quel problème pour TAEHYUNG cette jalousie maladive ? Qu'adviendra-t-il de leur amour ? Va-t-il résister à cette violence ? 

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Rencontre avec TAEHYUNG : les Dieux ont béni mon berceau// Tome 2 SAGA BTSOù les histoires vivent. Découvrez maintenant