Je me sens lourde et endolorie. J'ai dormi longtemps apparement, je m'étire et tourne sur moi. Mon sourire s'agrandit à sa vue, il est réel et endormi à mes côtés. Je pince ma peau pour voir si je ne rêve pas. Je me rend compte que c'est pas le cas et me jette sur ses lèvres sans réfléchir.Bien sûr que je suis la seule à mouvoir mes lèvres mais ce simple contact me suffit. Je continue sur ma lancée en caressant sa joue, ses oreilles, son torse ça marche car Il ouvre les yeux et les agrandit quand il me voit collé à lui par réflexe il m'embrasse passionnément. Plus rien ne compte sauf nous deux, il joue avec ma langue, me la suce, me la mordille. Même à bout de souffle on continue, c'est comme si il me redonnait de la force à cet instant. Il me regarde profondément et me serre contre lui.
- Comment vas ma petite fleur?
- Bien maintenant que tu es là.
Ma tête dans son cou, je l'enlace encore.
- Je veux plus te laisser.
- Je vois ça.
- Je réalise que je t'aime à en mourrir, ne me laisse plus jamais seule tu me le promets?
- Je t'en donne ma parole.
- Tu me pardonne oui?
- Un peu que je te pardonne.
- C'est suffisant, ce qui compte c'est ta présence.
- Tu as faim?
- J'avais faim de toi, c'est plus le cas maintenant.
- Dit pas n'importe quoi.
- Regarde moi, je suis complètement moche dans un horrible état, je t'ai cherché en vain. Je ne peux plus rien faire sans toi David.
- Moi aussi, c'est pourquoi j'ai laissé ma fierté de côté et j'ai foncé direct chez ma mère quand je te trouvais pas.
- Elle t'a demandé de venir?
- Non, je suis venu de moi même parce que tu me manquait.
Il reconnecte ses lèvres aux miennes lorsqu'on toque à la porte. David donne l'autorisation, Antonia entre les bras chargé de nourriture, j'en n'ai l'eau à la bouche.
- Comment vont mes tourteraux?
- Très bien maman.
- Je vois que ta mine est meilleure que celle d'hier Lucia.
- C'est parce que ma moitié est revenue.
- Comme c'est mignon l'amour, ouvre la bouche maintenant.
Je le fais et la première bouchée de cette délicieuce crêpe râvi mes papilles. Elle fait de même pour David, Antonia nous donne à manger comme des bébés.
- J'adore m'occuper de vous mes grands bébés. Sachez que vous perdrais ces privilèges lorsque j'aurais mes petits enfants.
Nous rions tout les trois cette fois, je craque pour la famille Morales. Je ne connaît pas encore le père mais je sais qu'il est attachant. J'ai perdu une famille mais j'en n'ai gagné une autre. Dieu ne fait pas les choses au hasard tout a un sens bien précis.
Antonia est partie bossé en laissant David s'occuper de moi. Elle a prévenu l'école et Brie de mon état de santé. J'ai une superbe maman, belle mère. Le ventre bien rempli, David m'aide pour le bain. Je souris à chaque fois, c'est fou ce que l'amour rend idiot.
Allongé contre lui dans la baignoire à bulles plus rien ne compte. Ses mains tracent un chemin imaginaire sur mes courbes ce qui me donne des frissons. Je fais de même sur son torse musclé comme il faut. Je lui fait face en prenant ses mains que je guide sur mes seins.
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Liée à Lui
ChickLitUne rencontre dans un café me reservera bien des supprises. Bonne lecture.