Assalam Aleykûm
C'est bientôt l'heure du sommeil éternel, il serait peut être tant de se repentir.
◆ Partie 15 ◆
-Le monsieur : Je répète pour la quatrième fois... Qui est ton père ?!
Je pouvais quand même pas prendre le risque de dire qui était mon père. Imaginez, si ils sont ennemis, et tout ? J'serais dans la merde...
-Moi : Je... j'sais pas...
Il enleve mon débardeur, puis m'ouvre entre les seins. Je lâcha encore un cri. Je transpirais comme une malade, il m'avait ouvert les jambes, les bras, le dos et même ma joue.
Le monsieur me tire les cheveux et me met une droite à l'endroit où ma joue, était ouverte. Rayan revient avec un seau d'eau, qu'il passa au monsieur.
-Le monsieur : Ton père ?!!
Je le regarde en ignorant sa question. J'essayais de pas la montrais, mais je souffrais comme une malade. C'est surtout ma joue qui me niquer, le plus.
Le monsieur pris le seau rempli d'eau et me le jetta, au visage.
-Moi : AAAAHHHH !!!!!!!!!!
L'eau était brûlante, mais à un point. Fallait que j'invente rapidement l'identité de mon père, et le premier truc qui me vint à l'esprit fut Naïm, et ma mère.
-Moi : Mon pè... mon père c'est... c'est Naïm... Naïm Chaïbi...
Il me lança un sourire de ses dents en or, puis se tourne vers Rayan.
-Le monsieur : C'est pas, elle.
De quoi, c'est pas moi ? J'comprenais et de toute façon, j'men fou de comprendre ou pas. Ce que je voulais moi, c'est ma liberté.
Je regarde le sang de ma poitrine coulait. Je saignais de partout, je transpirais de partout aussi. Ma vue commençait même, à devenir floue. J'voyais ma fin arrivait.
Rayan et le monsieur s'en vont, sans même me lancer un regard. Ils devaient sûrement attendre que, mon corps pourrisse.
Je regarde autour de moi, j'suis sûre qu'il y a une idée ici, quelque part. Je regarde la fenêtre, mon débardeur tout déchiqueté, le seau puis à côté, le couteau rempli de mon sang.
Puis l'idée me vint, soudain à l'esprit. Il fallait que je prenne le couteau, pour me couper les cordes.
Je m'avance avec la chaise, en essayant de faire le moins de bruit. Je bascule la chaise pour la faire tomber, pile à côté de l'ustensile.
(J'sais pas si vous captez, la chaise je l'ai fait tomber sur le côté. Genre sur mon épaule.)
Je penche ma tête le plus, plus, plus, puis finit par attraper le couteau entre mes dents. J'ai la liberté entre mes dents, là.
Avec beaucoup de mal, je réussi à couper les cordes de ma poitrine. Maintenant, je n'avais plus que les cordes de mes mains et pieds.
Jamais de ma vie j'aurais cru que savoir faire passé ses mains du bas du dos, jusqu'au bas du ventre aurait servi à me sortir de cette situation.
Je passes avec beaucoup de difficultés cette étape. Puis avec le couteau qui se trouvait entre mes dents, je scie les dernieres cordes de mes mains.
J'enlève la toute dernière corde de mon pied, j'étais enfin libre !!!
Le premier truc que je fis, c'est de boire l'eau dégeulasse qui restait dans le fond du seau. Même si un cochon aurait pissé d'dans, j'crois j'aurais bu.
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Mira : Et je danse avec Iblis
ActionEt ma vengeance sera tellement cruelle, qu'ils verront les flammes de l'Enfer dans mes yeux. Chronique non terminée. Chronique en réécriture.