Assalam Aleykoum
Les méchants dominent les gentils, mais pourtant c'est toujours les gentils qui gagnent
Partie 51
Tous les regard se posèrent sur moi, celui d'Omar était le plus surpris des tous.
Un des autres hommes masqués, se mit à me regarder pendant de longues secondes. Puis de sa démarche assez lente, il s'approcha de moi avec son arme à la main. Ma respiration s'accéléra, mais je n'avais pas le choix, il n'y avait pas de cases retour.
L'homme de ses mains gantés, me caressa la cicatrice sur ma joue, et tout doucement, il remit une de mes mèches derrières mon oreille.
-Lui : Tu te dévoues rapidement à ce que je vois, au bout de seulement un mort.
-Moi :....
-Lui : Dommage, j'aurais voulu essayer mon arme davantage.
Il se mit à me tourner autour, en jouant avec son arme dans les mains. Il me regardait de haut en bas.
Le restaurant était plongé dans le plus grand des silences, personne n'osait bouger ou même presque respirer.
-Lui : Donde Omar ?
-Moi : Je sais pas.
-Lui : Tu n'a sûrement pas compris en espagnol, laisse moi te répéter en français : où est Omar ?
Tout en fixant l'arme se baladait librement dans ses mains, je répéta une seconde fois ma réponse.
-Moi : Je sais pas.
Je n'osais pas relever mon regard, pour croiser celui de Omar. Je n'avais pas de plans derrière la tête, mais il serait quand même capable de me déstabiliser, ce mec.
-Lui : Tu ne sais pas, tu dis ?
Il continuait toujours de me tourner autour, mais là d'un coup il s'arrêta sans attendre de réponse de ma part, et m'attrapa violemment par le cou, en posant son arme sur le bout de mon nez.
-Lui : Tu as besoin que je répète ma question, ou tu connais enfin la bonne réponse ?!
-Omar : Lâche là, vite !
La tempe de l'arme passa du bout de mon nez, au crâne d'Omar. Je pense que c'est vraiment la première fois pour Omar et moi, qu'on tombe de aussi haut. Pas d'armes, pas d'idées de secours, y avait rien à faire.
-Lui : Je savais qui tu étais Omar, j'attendais juste que Mira te balances.
-Omar : Enlèves ton arme.
-Lui : Sinon quoi ?
Tout en tenant son M16 pointait sur le crâne de Omar, il sorti de sa combinaison un petit gun, et le posa sous le menton d'Omar.
Et pour la première fois sur le visage d'Omar, je réussis à lire de l'incertitude. Pas de la peur, juste de l'incertitude...
-Lui : On y vas.
Après cet ordre lancé, il nous fit signe de suivre le reste de son équipage qui se dirigeait vers la sortie. J'venais de comprendre que c'était lui le grand chef de l'équipe, et non le plus baraqué de tous.
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Mira : Et je danse avec Iblis
AcciónEt ma vengeance sera tellement cruelle, qu'ils verront les flammes de l'Enfer dans mes yeux. Chronique non terminée. Chronique en réécriture.