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Assalam Aleykoum

Quand l'argent parle, la vérité se tait

Partie 52

J'courais droit devant moi, sans savoir vers où j'allais. J'étais à bout de souffle, j'en pouvais plus. Ça faisait en effet seulement deux minutes que je courrais, mais je pouvais vous assurer que je m'étais donné un fond dans mon sprint.

Je m'arrête deux secondes, et me retourne pour observer les adversaires, derrière moi. Il n'y avait plus personne, le champ de vision était vide et désert.

Je jette mes talons par terre, et en me tenant les hanches, je me mis à vérifier les alentours.
Tout était vide, il n'y avait que des grandes maisons. Presque toutes identiques, qui portaient tous des grands grillages. Les maisons étaient assez grandes de l'extérieur, c'était sûr qu'il y avait au moins deux étages dans l'intérieur.

-? : ¡¿ Dònde està la chica ?! (Où est la fille)

Je me retourne brusquement à l'entente de cette phrase. Moi qui pensais vraiment avoir réussi à les semer... Nos regard se croisèrent. L'inquiétude était immense sur mon visage. J'étais toute seule cette fois.... Sans Omar.

Mon temps de réaction fut de 2secondes. Je voulais pas courir encore, jusqu'à en perdre mes jambes. Mais j'voulais pas non plus lâcher prise, et abandonner.

Je me mis à courir droit devant moi encore, puis sans que je comprenne mon cerveau, je tourna à gauche et escalada le grillage de la maison pour me retrouver de l'autre côté.

Ce fut sans problèmes que je réussi à grimper la clôture. Mais pour moi la course ne s'arrêta pas à là, plus je les entendait s'approchaient, et plus mon coeur battait.

Je regarde l'entrée de la maison rapidement, puis je vis le garage ouvert. J'ai pas chercher plus loin, je suis partie me cacher dans le garage, derrière la voiture. J'espérais seulement qu'ils viendraient pas jusqu'à ici pour m'avoir.

Les yeux qui commencèrent à pleurer tout seul à cause du vent, la grosse boule au ventre qui devenait à chaque seconde plus grande, la gorge nouée, j'essayais de garder mon sang froid.

Et c'est la que j'entendis les ennemis escaladaient le grillage, pour atteindre le jardin. C'était trop tard, ils m'avaient sûrement déjà repéré. Ils devaient être au courant que j'étais dans le garage.

Je respira un bon coup et resta zen, surtout il ne fallait pas que je panique. Même si dans un match, où le score s'élève à 1-0, et qu'il ne reste plus qu'une minute de jeu, le jeu n'est pas fini ! On peut toujours faire égalité...

Je regarde les pneus du gros véhicule en face de moi, et respire une seconde fois, un bon coup. Puis je me mis à terre, et essaya de me mettre sous la voiture. Assez maigre et plate comme je suis, je réussis à me faufiler sous la voiture.

Maintenant tout n'était qu'une question de temps.

-? : ¡¿ Dònde està la hijo de puta, rooh?!

Hijo de puta toi même, sal enfoiré!
Même si j'ai pas oser crier ça à haute voix, j'vous jure que le gars m'avait presque "répondu" :

Mira : Et je danse avec IblisOù les histoires vivent. Découvrez maintenant