Assalam Aleykoum
Si le bonheur a une odeur, dite lui qu'il vienne me parfumer.
Partie 55
Je regardais mon grand-frère, faire les cents pas devant moi. J'avais peur de vivre les prochaines minutes de ma vie. Peur de ne pas avoir fait assez, pour quitter ce monde maintenant.
Sahir, toujours au téléphone, s'écarta un peu de moi. Et là, ça aurait été le moment idéal pour me relever, et courir loin.
Ça aurait été... si Sahir ne savait pas viser de son arme, et n'avait pas juste à cliquer sur la gachette pour me tuer.
Je jette un coup d'oeil vers les tombeaux de Naïm, et ma mère. Leurs deux morts restera toujours aussi mystérieuse, que la raison du pourquoi Sahir veux me buter.
Je lâcha un soupir... J'étais exaspérée, il n'y avait plus aucune solution, et ni de super-Omar à la rescousse. J'étais vraiment faite.
-Sahir : Nous revoilà, petite soeur.
-Moi :...
-Sahir : Explique moi l'idée qui vous a pris, à Omar et toi, de tuer plus de 50 hommes ?
Sahir s'asseya en tailleur devant moi, et se mit à jouer avec son arme. Son sourire sadique scotché aux lèvres et sa manie de jeter puis rattraper son arme, en disait long sur la réponse que je devais lui donner.
Pour toute honnêteté, moi même je n'étais pas consciente qu'avec Omar, nous avons oser tuer tant de monde que ça.
-Moi : Pourquoi s'en prendre aux plus faibles que sois ?
-Sahir : Non, Mira... non. Tu n'es pas une faible, arrêtes de mentir.
Je haussa les sourcils, en voyant qu'il était sincère. C'était un compliment, qu'il venait de me balancer là. Mais c'était tout juste pour m'ammadouer. Et je savais que je finirais par mourir ici, devant lui, alors autant que mes dernières paroles, soit dîtes avec la tête haute.
-Moi : Voilà, notre point en commun alors.
-Sahir : Mira, Mira, Mira...
-Sahir : Tu te rappelles quand on s'était dit de n...
Il se coupa net dans sa phrase, en regardant l'écran de son téléphone afficher un appel. Il fronça les sourcils rapidement, puis se leva pour s'éloigner de moi, et décrocha.
Je m'en foutais pas mal de sa conversation téléphonique, moi tout ce qui m'importait c'était de enfin pouvoir vérifier si le petit plan qui venait de naître dans ma tête, était faisable.
Et il l'était.
Je lâcha sans faire exprès un petit sourire, tout est bon. Sahir était de dos à moi, et il était innocent face aux actions que j'allais commetre.
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Mira : Et je danse avec Iblis
ActionEt ma vengeance sera tellement cruelle, qu'ils verront les flammes de l'Enfer dans mes yeux. Chronique non terminée. Chronique en réécriture.