Mira : Et je danse avec Iblis

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Assalam Aleykoum

"Ils ne ressemblent pas tous aux gaulois... mais ils sont français"

B.Obama

Gros love aux bleus, putain ça fait tellement du bien ! Ça fait plaisir, de se reveiller en pouvant se dire que notre pays est quand même champion du MONDE, genre du monde entier enft^^

Partie 56

-L'Homme : Tu ne t'appellerais pas Omar, par hasard ?

-Moi : Omar ?

Je détourna mon regard vers lui, et puis fixa le volant.

-Moi : Non, moi c'est Ellias.

-L'Homme : Ellias, tu dis ?

Je me contenta d'hocher la tête, en guise de réponses. Il ne faut même pas me demander dans quoi je m'embarquais, parce-que moi même je ne savais pas, ce dans quoi je m'aventurais.

-L'Homme : L'aéoroport n'est plus très loin. Mais où vas-tu ?

-Moi : J'sais pas encore...

France ou Syrie ? Je ne savais pas quelle destination choisir. Il me semblait logique pour moi de retourner chez moi, à la maison, dans l'pays quoi.

Mais le seul problème, c'est que elle Mira, elle est dans SON pays. J'voulais pas me taper un petit contour par-ci, par-là pour arriver en Syrie et devoir la chercher dans tous le pays.

Puis c'est pas comme si j'payais pas l'avion... Il était préférable que je retourne en France.

-L'Homme : Comment ? Tu ne sais pas où tu vas ?

Un petit sourire s'afficha invonlontairement sur le coin de mes lèvres. Il m'faisait rire ce bledard, à parler hyper vite arabe, avec sa mine choquée.

-Moi : Chez moi.

-L'Homme : France ?

-Moi : Je suis français ?

-L'Homme : Ah, ça se voit mon fils. Tu es riche, regarde tes chaussures !

Par reflex, je baisse la tête vers ma paire, et ne constate qu'une vieille paire de Nike, à mes pieds.

-L'Homme : Tu as la marque, et l'argent, ça se voit.

-Moi : Je vais pas en France, mais au...

-L'Homme :*en me coupant* Ah, moi je veux juste tu me partages un peu ta monnaie, non ?

Non mais un vrai ouf, celui-là. Il croit vraiment j'suis blindé à mort, l'fou bâtard.

-Moi : On est bientôt arrivés ?

-L'Homme : Ah c'est comme ça ? Donc Ellias ne veut pas partager à l'ancien ?

Tout en haussant les sourcils, je lâcha un gros soupir désespéré du tur-fu. Pire forceur, franchement ? J'pense tu trouves pas...

-Moi : Roooh... Tiens.

Je lui donna un billet de 20, qu'il saisit aussitôt, après avoir activer le frein à main.

-L'Homme : Ellias ?

-Moi : Hein ?

-L'Homme : Quoi ? C'est bien Ellias, non ??

Qu'est ce que...

-Moi : J'ai cru que t'avais dit Illias.

J'me rattrape bien, hun.

-L'Homme : Merci beaucoup mon fils. L'aéroport est au bout de la route là-bas, à gauche.

-Moi : Ah, ouais. Merci à vous.

-L'Homme : Au revoir, le riche.

Je lâche un petit rire sombre (et hypocrite), puis ouvre la portière de la voiture, et descend. Il a quand oser me déposer à une vingtaine de mètres de l'entrée, dès qu'il a eu son argent hein.

SANS FIN.....⛔️👋🏾