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Assalam Aleykûm

Dans le meilleur comme dans le pire, je reste la meilleure.

Partie 20

-Omar : Oh tu joues à quoi, Mira ?!! Reste là !!!

-Moi : LÂCHES MOI, PUTAIN !!!

Il fallait que j'entres dans ma chambre. Même si il y aurait toutes les flammes de l'enfer dans la pièce, il fallait que j'y aille récupérer mes biens.

Omar ne voulait pas me lâcher, alors je finis par lui mordre la main. Et court, dans ma chambre. Je cherche le cadre photo de Naïm, et ma mère sous mon matelas.

Les choses les plus précieuses, se cachent.

Je sentais la chaleur me bouffer, il ne restait plus qu'à prendre mes armes. J'pouvais pas toutes les prendre, il fallait que j'en choisisse une le plus vite.

Couteau suisse, mitraillette, guns ?

Pas le temps je prends le gun le plus rempli de balles, et le met dans mon pantalon. J'ouvre la porte pour sortir, mais les flammes étaient présentes et beaucoup plus grandes. Elles gagnaient de l'espace, elle remplissait l'air de leur carbone irrespirable. Il ne restait plus qu'une solution. La fenêtre...

J'commençais à avoir beaucoup de mal pour respirer, ma vue devenait flou. Je me met sur le balcon, il y avais trois petits étages à sauter. J'ai pas le temps pour les chichis, je saute de la fenêtre, et atterrie sur mes genoux. J'vous dit même pas à quel point, ça m'a tuée.

Je sens Omar me relever de ses bras musclés, et me posait des bisous sur les cheveux.

-Omar : PUTAIN, DE TA RACE !! TU M'AS FAIT FLIPPER !!!

Je lui lance un petit sourire, et regarde le cadre photo de ma mère. J'avais réussi à survivre, de cet incendie à temps.

Ma mère me lançait un sourire, sous son beau voile gris. Ses petits yeux bridés marrons clairs, ses rides qui lui faisaient du charmes. À ses côtés une petite fille de 7 ans, qui voyait la vie en rose. Qui se voyait devenir comme sa mère, une femme pieuse. Sourire lancé vers l'appareil photo, un œil marron clair comme sa mère, l'autre plus foncé comme son père. Fossette sur la joue droite, cheveux frisés attaché en queue de cheval.

Aujourd'hui, je peux pas croire que cette fille si joyeuse à côté de sa mère, ça à été moi...

-Omar : C'est ta mère ?

Je relève la tête vers Omar, il avait exactement la même manière que Naïm, de lever un sourcil.

-Moi : Ouais.

-Omar : Allah y Rahma.

Il plonge son regard dans le mien, puis me pose un bisou sur le front.

-Omar : C'est qui dans l'autre cadre ?

Je cache rapidement la photo de Naïm, ce qui lui laissa peu de temps pour le regarder.

-Moi : Personne... Laisse.

Je regarde les pompiers éteindre les flammes de mon appartement. Tout le monde avaient été évacués, dont Madina qui me lançait un sourire espiègle.

-Moi : Je reviens Omar.

Je laisse Omar en plan, et m'approche de Madina. Ces derniers temps, je l'ai vraiment zappée.

Mira : Et je danse avec IblisOù les histoires vivent. Découvrez maintenant