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Assalam Aleykûm

Au royaume des aveugles, le roi, est un aveugle qui dit aux autres aveugles qu'il voit.

Partie 38

Je me penche du canapé, et prends l'arme en dessous, pendant qu'Omar se dirige rapidement dans sa chambre. Je sais pas ce qui se passait du tout, j'étais perdue, ma tête venait à peine de mettre le cerveau en marche.

-Omar : Vas-y, viens Mira....

-? : Tu veux qu'elle aille où ?

Omar et moi retournons nos têtes sur la porte, qui venait d'exploser. Elle laissait place à Sahir, qui était armé d'un pistolet. J'commencais à reculer petit à petit, en m'approchant d'Omar, mon arme moi aussi pointait vers Sahir.

-Sahir : Oh j'vais pas parler chinois, Omar. Au bout de trois secondes, t'as pas bougé, tu quittes le monde avec elle.

Je lance un regard rapide vers Omar, j'avais pas la moindre idée de ce qu'il pensait, son regard était trop neutre.

-Sahir : Un...

Omar rangea son arme dans son pantalon, mon regard devint rapidement livide et inquiétant.

-Sahir : Deux....

Omar se retourna, et me lança un regard en me faisant un clin d'oeil, puis me murmura à l'oreille :

-Omar : Tu connais la fenêtre....

Je regarda Omar avec un regard interrogative​, il s'en va vers le côté de Sahir, sans argumenter sa phrase.

-Sahir : C'est bien tu fais le bon choix, maintenant tu veux la voir crever ou pas ?

-Omar : Non, ça va trop me déchirer le coeur.

Je lui lance un regard incompréhensible, je sais pas du tout à quoi il jouait. Omar passe à coté de moi pour aller, dans l'autre pièce. Il m'avait même pas lancé un seul petit regard. Je baisse mes yeux vers mon arme, qui tremblait toute seule. Désormais là, c'était pas moi et Sahir, mais Sahir et moi. C'était le plus fort et le plus faible, pas le plus faible et le plus fort.  J'avais vraiment horreur de me retrouver de ce coté là, du coté des moins forts.

-Sahir : Plus facile que prévu, à ce que je vois.

Il me lance un petit regard vicieux, et s'approche de moi à petit pas. Ses louboutins claquaient au sol, comme mes dents qui claquaient les unes contre les autres. L'angoisse était vraiment présente, j'étais stressée comme une putain de malade wesh !!

-Moi : Qu'est ce que tu veux ?

-Sahir : Gaspille pas ta sa...

-? : Tout le monde les mains en l'air rapidement !!!

Sahir se retourne et tombe nez à nez avec trois policiers, baraqués et armés. Il ne bougeait plus, il était devenu immobile et moi de même. Malgré le fait que j'ai le physique d'une "fragile", on pourrait autant croire que c'est moi le coupable que lui, vu l'arme que je tenais entre mes mains.

-Un policier : Posez vos armes rapidement !!

Je pose mon arme sans répliquer, contrairement à Sahir qui gardait son arme pointaint vers moi.

Mira : Et je danse avec IblisOù les histoires vivent. Découvrez maintenant