Assalam Aleykûm
Elle vous a eu, son jolie prénom c'est la rue, elle vous a promis la lune et vous y avez cru, vous y avez récolté que des gardes à vues.
Partie 34
La porte de ma chambre s'ouvrit, d'un coup. Je fronça les sourcils, et regarda l'infirmier entrait.
-Moi : Oui ?
-L'infirmier : Comment vous portez vous ?
-Moi : J'ai vraiment trop mal à mon bassin.
-L'infirmier : De toute façon demain, vous passerez une radio. Vous avez mal un peu ou mal beaucoup ?
-Moi : Mal beaucoup.
-L'infirmier : D'une échelle de un à 10 ?
Euhh, 10 ? Un peu comme ta mère, quoi.
Je soupire et lui lance un regard sombre.
-Moi : Dix !
-L'infirmier : Hum, d'accord alors demain matin je passerais vers 7h30. En attendant, tenez.
Il me tends un papier, tout froissé et mal plier que je pris. J'ouvris directement le papier sans attendre, et reconnu l'écriture de cette personne.
Je ferma le papier, et le posa sur ma table de nuit. J'ai pas envie de penser à lui, à l'auteur de ce papier.
C'est vrai que j'y suis pas allée doucement dans mes paroles, mais sa dernière parole à lui, elle m'avait transpercer le coeur wesh. Son "Bah t'sais quoi ? Nike ta race, sale pute, crève", m'avait vraiment piquer le coeur.
J'sais que j'suis en tord, mais et alors ? Il m'a vachement aidé, sans lui mon corps serait même en train de moisir, mais même j'oublie pas ce qui s'est passé avant.
Après avoir trop cogité dans ma tête, je finis par ouvrir son papier. Et j'vous dit pas comment mes yeux ils ont twerker, quand j'ai vue toutes ses fautes (mais bon, j'écris sans les fautes pour éviter de vous faire saigner des yeux) :
Crois pas, j'vais commencer un texte et tout hein. Mais vas-y teukass, j'ai pas envie de rester en froid avec toi, pour de la merde. J'ai pas oublier ce que je t'ai fais avant, et j'sais c'était pas bien mais vas-y pour moi t'es devenu une personne importante wAllah, crois pas que c'est encore une disquette et tout comme avant hein. J'suis pas amoureux de toi, mais vas-y c'trop bizarre. En tout cas, j'serais toujours de ton côté quoi qu'il arrive. Ta vengeance, c'est notre vengeance. Enfin, bref vas-y Nike sa mère, j'suis sur mon texte il pue la merde là. En plus, on dirait un pd.
Quand j'ai lu sa dernière phrase, j'ai pas pu m'empêcher d'exploser de rire. Il s'est énervé tout seul, en un coup là.
Je relis le texte une seconde fois, puis une troisième fois et j'arrêtais pas de sourire à chaque fois. J'suis plus vraiment sûre qu'il soit encore sincère, mais bon son intention était quand même touchante.
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Mira : Et je danse avec Iblis
AksiyonEt ma vengeance sera tellement cruelle, qu'ils verront les flammes de l'Enfer dans mes yeux. Chronique non terminée. Chronique en réécriture.