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Assalam Aleykoum

Même la guerre est quotidienne

Partie 49

Je regarde le policier écrire des trucs, sur son carnet. Je comprenais pas vraiment ce qui m'arrivait en fait. Je tourne la tête vers Omar, qui était aussi perdu et anxieux que moi.

Le policier qui parlait s'arrêta de parler, et me fixa. Je suppose qu'il venait de me poser une question, dans sa langue étrangère. Je soupira, respira un bon air pur pour rester zen, et le regarda dans les yeux. Mais avant même que je ne puisse parler, Omar m'interrompit et lui dit :

-Omar : Souryia. Wa anaa maghrebi.

Je souligna mon regard interrogatif, en levant mon sourcil. Mais il me fit signe de rester discrète et, de ne pas parler. J'éteins ma présence et écouta le dialogue, qu'Omar venait de réussir à établir avec le policier.

Plus les minutes passèrent et plus ils parlèrent. Je me sentais un peu mise à part, mais bon pas grave.

Quelques secondes après, l'agent serre la main d'Omar et s'en va. Immédiatement, je regarde Omar.

-Moi : Alors ?

-Omar : Tss, vas-y laisse moi conduire.

-Moi : Bah non, t'as pas vu ton état ?

-Omar : Tu veux vraiment une autre amende ou quoi ?

-Moi : Mdr, tu vas m'dire qu'on s'est pris une amende juste parce-que, moi Mira, j'ai conduis ?

-Omar : Exactement.

-Moi : Tu fais pitié.

-Omar : Non sérieux, il nous a mis une amende parce qu'il a cramer la plaque d'immatriculation, et en plus t'es une femme. Et les femmes elles ont pas le droit de conduire, ici bouffonne.

Je regarde Omar, en soupirant. Si c'est lui qui conduit, on vas arriver à 22h à l'hôtel, wesh.

-Omar : Il nous a pas mit l'amende, parceque j'lui ai dit qu'on était étranger.

-Moi :....

-Omar : Allez lève toi.

Je lui lance un regard noir, et me lève de la place conducteur. Même si j'voulais pas conduire, j'avais les nerfs. Cette loi de merde, qui interdit les femmes de conduire leurs propres véhicule, c'est quoi ça encore ?

Bon OK, c'est pas mon propre véhicule mais même, ooh.

Avec beaucoup de difficultés, Omar s'installe à ma place. Et moi à la sienne.

-Moi : On vas faire 2km/h avec toi, là.

-Omar : Franchement, même moi blessé j'conduis mieux que toi.

-Moi : Ta gueule.

-Omar : T'sais que j'ai raison.

Je plonge mon regard dans le paysage, sans le calculer. Il me fout trop le seum ce gars, c'est pas possible.

Il ressemble à la vache que le monsieur est en train de traire, et après il veut conduire à ma place, ce gros porc.

21h54, Hôtel

-Omar :*en se jetant sur le lit* Enfin !!

-Moi : Wesh, t'as cru c'était ton lit ou quoi ?

-Omar : T'as le seum.

-Moi : Mais n'importe quoi. Seum de quoi ?

Mira : Et je danse avec IblisOù les histoires vivent. Découvrez maintenant