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Assalam Aleykoum

Askip on vit, mais on survit

Partie 48

Toujours en conduisant la route, j'essayais de perdre le moins de sang possible. Dieu devait vraiment être contre nous, pour pouvoir nous laisser dans une galère comme ça. En même temps avec tous les meurtres qu'on venait de commettre, on était pas les plus clean de clean hein.

-Omar : Pourquoi tu....

Omar s'interrompt automatiquement en voyant la blessure, que j'essayais de dissimuler. Ça devait juste faire cinq minutes, que je n'avais rien dit à Omar. J'voulais pas l'inquiéter encore plus, sachant qu'il était dans un état critique, qui s'aggravait de plus en plus.

-Omar : Arrêtes toi, là.

Je suivis la direction qui me montrer, et me gara sur le bord de ce trottoir perdu.

Omar descendit avec difficultés, et s'installa dos contre la voiture. Je le regarde et m'installe à ses côtés.

-Omar : Regarde la boîte à gants, stoplé.

Je hoche la tête et me relève, pour aller fouiller le petit tiroir. Je tomba sur une petite trousse de secours, et sur pleins de biff en liasse avec un petit couteau Suisse. J'apporta juste la trousse de secours, à Omar.

-Omar : T'es tombé que sur ça ?

-Moi : Non, il y avait un petit couteau et des billets.

-Omar : Heureusement, que j'me suis pas trompé de gars.

Je l'interrogea du regard, en fronçant légèrement les sourcils.

-Moi : Comment ça ? Tu savais qui c'était ?

-Omar : Ouais, ça devait être un complice de Sahir, vu comment il regardait la scène. Heureusement que tu la butais, sans hésiter hein.

Debout face à lui, je me contenta d'hausser les épaules et de lâcher un petit sourire.

-Omar : Viens.

Omar me tapotait la place à côté de lui, je m'y installa et lui passa la trousse de secours. Omar remonta la manche de mon djellaba, ce qui laissa place à la blessure de mon bras.

-Omar : T'es devenu plus forte que ce que je croyais, Mira.

Je resta neutre face à son compliment, puis au bout de quelques secondes passaient, je lâcha un petit sourire.

Omar prend mon bras et commence à m'appliquer la pommade. Quand il touchait ma blessure, je ressentait même plus la douleur. Ses douces mains de bonhomme, massaient vraiment bien ma plaie.

Quand il eut finit d'attacher mon bandage au bras, il s'attaqua à ma main qui saignait de plus en plus.

Je le regardait faire sans bouger, c'est comme si j'étais sous son charme, ensorcelée. Après tout, ça se pouvait vraiment bien qu'il m'est ensorcelée, vu qu'il est marocain....

-Omar : Arrêtes de me regarder comme ça, tu m'déranges.

-Moi : Genre, toi Omar tu es gêné ?!

-Omar : J'suis pas gêné, juste j'aime pas ooh.

-Moi : Ouais, ouais biensur.

Je lâche un petit rire, et le regarde me soigner. De jour en jour, j'arrivais plus trop à croire qu'il avait réussi à passer de "homard" à "Omar". J'arrivais pas à croire que c'était le même homme, qui m'avait téj après avoir baiser avec moi, et qui était aujourd'hui présent pour moi.

Mira : Et je danse avec IblisOù les histoires vivent. Découvrez maintenant