Assalam Aleykûm
J'regarde le soleil se coucher, en préparant le crime de demain
Partie 46
Les mains tremblantes, j'observa le sang de son crâne coulait et son corps tombait par terre. Oh mon Dieu, je me rendais pas compte que j'venais de tuer un être. Sa tête avait explosé comme je sais pas quoi.
Le cœur qui bat à cent à l'heure, je me retourna vers Omar qui venait de shooter sur un second homme. On était en bonne position lui et moi, c'était facile. Trop facile même. Un petit trop à mon goût....
-Le monsieur : C'est bon, c'est bon t'as gagné. J'veux pas que tu tue tous mes hommes, non plus man.
Les coups de feu se cessèrent immédiatement après cette phrase. Le silence et la haine étaient dans les parages. La haine d'Omar était celle qui prenait le plus d'espace dans l'air, même.
Je m'approcha du monsieur en baissant mon arme, vers ses pieds. Il était en face de moi habillé en costard-cravate, avec sa paire de lunettes de soleil sur le nez, il me souriait sans montrer aucun geste de violences. Il n'était même pas armé face à nous, je ne comprenais pas. Je m'arrêta à quelques mètres de lui, en le regardant dans les yeux quand Omar s'approcha aussi.
-Le monsieur : Écoutes, le règlement de compte est close non ?
-Omar : Pas encore....
Sans quand s'y attende, Omar tire une balle dans son ventre, puis une seconde sur son visage. Et on pouvais dire que le résultat était dégueulassement beau.
-Omar : Maintenant, le règlement de compte est close.
Je regarde le corps rempli de sang s'effondrait par terre. Il n'y avait plus personne, plus de bruits. Juste deux êtres vivant, et des cadavres à terre. Après avoir contempler les morts, je relève ma tête vers Omar et lui lance un sourire vicieux. Il me rendit mon sourire, et mit son bras autour de mon cou.
En rangeant nos armes dans nos pantalons, on pris nos valises et sorti du parking. Sur le coup, on pouvait vraiment se sentir comme Bonnie and Clyde. On était comme le couple criminel, là.
-Omar : Nos vacances on va les passer tranquille, t'inquiètes même pas.
-Moi : C'était facile quand même, ce coup là.
-Omar : Ouais, j'suis d'accord sur ça.
Omar et moi avançons dans les rues de l'Arabie, sous le soleil pesant. On peut dire que cette aventure avait quand même semé un gros doute, sur nos débuts de "vacances". Étais-ce le début de nos vacances, ou le début de notre cavale ? Tel est la question....
[....]
-Omar : Eh vas-y ça m'casse les couilles, y a jamais de taxis ici ou quoi ?
-Moi : Mdrr, tranquille ça fait que 20 minutes qu'on attend wesh.
Je regarde Omar faire les cent pas, puis tourne ma tête vers l'horizon. C'est vrai que ça commençait à faire long, mais on y peut rien. Je bois une gorgée d'eau, puis regarde Omar :
-Moi : Tu veux pas qu'on marche ?
-Omar : Prendre des risques de recroiser un des hommes de Sahir, tu veux dire ?
-Moi : On les a tous tué, Omar.
-Omar : Ah non, crois moi il restait encore des gens vivants.
-Moi : Ouais, mais vas-y on les a enculer avec leurs chefs. Donc eux sans leur chefs... ils doivent pas être grand chose.
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Mira : Et je danse avec Iblis
ActionEt ma vengeance sera tellement cruelle, qu'ils verront les flammes de l'Enfer dans mes yeux. Chronique non terminée. Chronique en réécriture.