Assalam Aleykûm
Y a que de Dieu qu'on a peur, bas les couilles de ces bâtards.
Partie 36
-Omar : Me prends pas pour un con, mais ça veut dire quoi ''stérile'' ?
-Moi : J'peux pas avoir d'enfants, Omar....
Son visage changea immédiatement, il avait l'air plus anxieux qu'énervé. Rien que son silence, me mettait le doute dans notre ''relation''.
-Moi : Alors ?
-Omar : Putain.
Omar passa sa main dans ces cheveux, et relu encore une fois la lettre.
-Omar : Y a marqué "18% de chance que tu ne sois pas stérile"....
-Moi : Ouais, mais j'ai quand même 82% de l'être.
-Omar : Y a pas des opérations contre ça ?
-Moi : Contre la stérilité ?
-Omar : Ouais ?
-Moi : Non, y a que des opérations pour devenir stérile, j'crois.
-Omar :....
-Moi : Puis même, t'aurais pas eu l'argent pour. C'est cher une opération.
-Omar : L'argent, c'est pas un problème....
Je regarde Omar dans les yeux, mais je vois qu'il esquive mon regard. Je sais pas ce qu'il sous-entendait dans ça, mais bon.
Omar se tiens la tête avec les deux bras, et soupire. Il avait l'air plus dégouté que moi, miskina. Peut-être que ça m'atteignait pas tant que ça, parce-que j'ai déjà était mère et que ça m'avait amplement suffit.
-Moi : T'façon c'est même pas sûr que toi et moi, on vas être ensemble.
-Omar : Ah ? On est pas ensemble, là ?
-Moi : Naan, quelle question.
Le visage neutre d'Omar, ne changea pas d'expression. Il avait vraiment l'air déçu, je sais même pas ce qu'il le retenait de rester là, pile avec moi.
-Moi : C'est Dieu qui donne, c'est Dieu qui reprend, Omar.
-Omar :*en haussant les épaules* Faudra juste faire le plus de dou'aas (invocations) pour que les 18% remportent, sur les 82%.
-Moi : Hmm, j'suis d'accord.
Omar posa la feuille sur le côté, puis me regarda instantanément dans les yeux. C'était vraiment déstabilisant, j'avais comme l'impression qu'il voulait lire en moi, savoir ce que je pensais et tout.
Il finit par se lever du lit et, me posa un baiser sur le front comme à son habitude.
-Omar :*en ouvrant la porte* Bon rétablissement.
-Moi : Tu reviens, hein ?
-Omar : T'inquiètes.
Il me fait un sourire "vide", un sourire sans émotions, puis sort de ma chambre d'hôpital.
1 mois plus tard.
Aujourd'hui, j'sortais enfin de l'hôpital. Ça faisait un mois entier où j'avais pas pris l'air, un mois entier où j'ai dû refaire de la rééducation complète.
J'vous passe ce mois, car y avais vraiment rien d'intéressant qui s'est passé. C'était toujours là même routine.
Je signe les derniers papiers, que les dames d'accueil me tendaient. Puis pris la route vers l'arrêt de bus. Le bus franchement c'est toute ma vie, wesh. Même quand j'saurais conduire, vous m'verrez dans le bus, mdrr.
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Mira : Et je danse avec Iblis
ActionEt ma vengeance sera tellement cruelle, qu'ils verront les flammes de l'Enfer dans mes yeux. Chronique non terminée. Chronique en réécriture.