Amour anonyme - EN RÉÉCRITURE (coming soon)

Chapitre 27

  Ne réfléchissant pas une seconde de plus, je sorti de la voiture et parti en courant vers la source du bruit, chose que personne ne ferait en temps normal.

  Ce bruit de tir m'avait réveillé. Toutes mes blessures semblaient s'être endormies le temps que je courre vers les complications. Je ne voulais pas qu'il arrive quoique ce soit à M. Et si quelqu'un avait tiré, cela voulait forcément dire qu'il était là quelque part.

  Une branche sur le sol s'agrippa à mes pieds et me fit lourdement chuter au sol. Mes blessures se firent à nouveau ressentir dans tout mon corps et je lâchai un gémissement. Je regardai alors devant moi les yeux brouillés de larmes, prête à me relever quand je vis deux silhouettes courir vers moi.

  Je sus que c'était eux. Plus ils se rapprochaient, plus j'étais sûre. Leurs corps se mouvaient de la même façon, regardant par derrière leurs épaules pour être sûrs de ne pas être suivis. Quand ils me virent, j'entendis Hugo jurer. J'essayai de me relever tant bien que mal pour ne pas les ralentir, mais je fus à peine debout quand M arriva devant moi pour me prendre aussitôt dans ses bras et continuer à courir.

« T'es complètement folle B, murmura-t-il à mon oreille. »

  Sa voix grave était remplie de sanglots. Elle raisonna comme de la musique à mes oreilles. Il m'avait tant manqué. J'avais tellement eu peur pour lui. Je le sentais contre moi, vivant. Son cœur battait à tout rompre contre ma poitrine. Même si je sentais le danger tout près de nous, je ne pouvais m'empêcher de me sentir en sécurité, dans ses bras.

  Arrivés à la voiture, nous nous engouffrâmes tous les deux à l'arrière tandis qu'Hugo démarrait déjà avant de partir en trombe, laissant un nuage de poussière derrière le véhicule.

  Sentant le danger s'éloigner petit à petit, je regardai alors M avec attention et remarquai qu'il était en sang. Son arcade sourcilière était une vraie fontaine de sang. Un œil au bord noir commençait à se former et ses vêtements déchirés me firent comprendre qu'il avait plus de blessures. Les larmes me montèrent aux yeux. Comment avais-je pu le laisser partir ? C'était sûr qu'il allait vouloir me venger ! Je ne m'en étais pas rendue compte sur le moment, mais il m'avait déjà dit que j'étais devenue un tout pour lui.

« Plus jamais, murmurai-je »

  Ses yeux verts me dévoraient le visage tandis qu'une première larme coulait le long de ma joue. Son pouce vint aussitôt la recueillir, caressant ma peau au passage. Je logeai alors mon visage contre sa main, fermant les yeux. J'appréciai ce contact plus que réconfortant, ce geste d'amour.

« Je suis désolée, ajoutai-je »

  Je rouvris les yeux devant deux prunelles vertes désolées aussi.

« Tu avais raison B, c'est de ma faute. »

  Malgré ses yeux aimants et son ton rassurant, M enleva sa main de mon visage et s'éloigna.

« Je ne t'attire que des problèmes, et tu en as assez dans ta vie. Je ne veux pas être une nouvelle source de malheur. Donc tu as raison, plus jamais je ne te ferai mal, je te le promets. »

  Son ton se voulait plus dur mais je savais que ça lui faisait mal de me dire ça. Comme ça me faisait mal de l'entendre. Même si ce qu'il venait de dire était exactement ce que j'avais pensé pendant mon séjour à l'hôpital, je ne pouvais pas me faire à l'idée que c'était la bonne solution. Je savais qu'il voulait me laisser seule. Je savais qu'il voulait s'éloigner. Mais je savais également que je n'y survivrai pas s'il le faisait.

  Alors, sachant que c'était l'un de mes derniers recours possibles pour sauver ma relation, je m'avançai vers M rapidement et emprisonnai ses lèvres des miennes. Je mis alors toute ma rage, ma passion, mon amour et mon désespoir dans ce baiser, laissant quelques larmes couler le long de ma joue. Ma langue rencontra alors la sienne et une danse enflammée commença entre elles, s'enroulant et se cherchant, à tel point que des frissons parcoururent mon corps. Mes mains emprisonnèrent son visage pour connecter encore plus son corps au mien et lui témoigner tout mon amour, sans utiliser aucun mot.

« Euh les gars, je vous aime bien mais est-ce que vous pouvez éviter de vous bécoter à l'arrière de ma voiture s'il vous plaît ? » 

______________________________

Et bonjour, je fais mon retour !

ça fait des mois que vous attendez une suite et je suis désolée de cette attente (la fin du dernier chapitre était vraiment horrible, je m'en excuse). 

J'ai eu énormément de boulot ces derniers mois avec les études et je n'ai pas vraiment eu de temps pour moi. 

Je suis actuellement à l'étranger (en Nouvelle Zélande pour les curieux) où je fais un semestre académique, donc je vais à l'université. Et autant vous dire que je n'ai pas grand chose à faire donc, me revoilà !

En espérant que vous ne m'en voulez pas trop et que vous apprécierez ce chapitre. 

Gros bisous, Clara.