Cofee

chapitre 4

PDV Idriss

- Bébé? Tu pourra venir me chercher à la fac ce soir?

Le voix de Juliette me sors de ma rêverie. Je lève la tête vers elle.

- Tu finis à quelle heure?

- 18h.

Elle m'embrasse longuement. J'ai bien cru qu'on allait finir par retourner au lit.

Je pars ensuite rejoindre les gars au stud'. Quand j'arrive seulement Ken s'y trouve. On en profite donc pour travailler sur un morceau que l'on fait en duo.
On travail de nombreuse heures dessus avant d'être rejoins par le reste du groupe. On parle plus que l'on travail mais bon, on a quand même bien avancé puis, on a le temps encore. Ce n'est pas comme ci l'album sortait demain.
Vers 17h30 je pars du studio pour aller chercher Juliette.
Je m'assoie sur un banc en face de sa fac de médecine et l'attend en jouant sur mon portable.

Un rire qui me semble familier me fais lever la tête. Mon regard se pose sur Maya accompagner de deux garçons, ceux qui étaient avec elle au café la dernière fois. Je décide de me lever pour aller la saluer.

- Salut Maya.

Elle souris et se lève sur la pointe des pieds pour me faire la bise. Je salut ensuite ses amis. Je fais alors la connaissance de Bilal et Thomas.

- Et sinon tu fais quoi ici? Demande Maya.

- Je viens chercher ma copine.

Elle hoche la tête, son éternel sourire scotché aux lèvres.
D'un geste las elle passe sa main dans ses cheveux, dégageant des mèches rebelles de ses yeux.
Juliette m'appel au loin. Avant que je ne parte Thomas m'interpelle.

- Attend, C'est Juliette ta meuf?

- Oui pourquoi?

Il bouge sa tête de droite à gauche me faisant signe de laisser tomber. Bilal lui,me lance un drôle de regard, entre la compassion et le désolé.
Avant que je ne puisse poser de questions, elle m'appel une seconde fois, lançant au passage un regard méprisant au trois personnes devant moi.
Maya s'approche de moi et embrasse délicatement mes joues. " Va la rejoindre avant qu'elle ne pète un câble" je ricane. Elle n'a pas tord. Si je ne débarque pas dans les cinq minutes elle va me taper une crise.

PDV Maya

Idriss fini par rejoindre sa copine. Cette dernière nous lance un regard, se voulant méchant, nous faisant rire.

On se dirige ensuite tous les trois vers le café de ma mère. Arrivé sur place les garçons vont s'assoir à une table et moi je rejoins ma mère et ma marraine.
Je les embrassent, prend trois cafés, et rejoins mes amis.
On se met à bosser, pendant une heure. Vers 19h30 Bilal et Thomas me raccompagne jusque chez moi et parte chez eux.

Je monte chez Moi, salut mon père, et va dans ma chambre.
Comme chaque soir depuis quelques semaines, je regarde les annonces d'appartement.
Je commence vraiment à vouloir avoir mon chez moi. J'adore mes parents, j'ai toujours eu une bonne relation avec eux, mais je pense qu'il est temps que je parte.
Au environ de 20h30 mon père m'appel pour manger. N'ayant ps très faim, je me contente de manger le strict minimum.
Je reste un peu avec lui a regarder la télé.

Je vais ensuite dans ma chambre prendre une veste et mes écouteurs.
Je pose une couverture sur mon père endormie et sors.
Je branche mes écouteurs et descend rapidement les marches. Je cherche quelques instants une musique dans ma playlist et fini par choisir "When I was your men" de Bruno Mars.
Je marche sans trop regarder ou je vais, le nez lever vers la lune se trouvant à son zénith.

PDV Idriss

- T'es sérieux à traîner avec des personnes comme ça?

Ça doit faire une heure qu'elle me prend la tête par rapport à ça et une heure que je ne l'écoute pas. Je ne sais même pas pourquoi elle m'embrouille.
Elle commence juste à m'énerver. Je soupir, le lève de son canapé et prend ma veste.

- Tu sais quoi Juliette? Appel moi quand tu te sera calmée.

Je sors et prenant soin de claquer la porte. Je sors mon portable et commence à marcher dans la nuit.
Paris la nuit c'est vraiment la plus belle ville du monde.

Mes jambes me guide jusqu'au bord de la Seine. Au loin une silhouette élancée se dessine. Plus elle s'approche plus je le dis que je connais cette personne. Elle fini par s'appuyer le long d'un muret face à la seine. Je m'approche de cette personne et remarque qu'il s'agit de Maya.
Comme attiré je me dirige vers elle. Je me positionne a côté d'elle.
Elle lève la tête vers moi et retire un de ses écouteurs.

- Tiens Idriss. Qu'elle coïncidence.