Cofee

chapitre 11

PDV Maya

17h

C'est enfin les vacances, je vais pouvoir dormir, enfin. Je sors rapidement du bâtiment grisâtre et attend mes amies dehors. Elles arrivent rapidement et nous rentrons chez nous.

Je passe le pas de la porte de mon appartement fraîchement acquis. Je m'assois lourdement sur mon canapé en soupirant.
Je n'ai qu'une envie dormir.
Mon portable sonne sur ma petite table basse.

"Mamá 💕"

- Allo?

- Mi hija viens a la maison s'il te plait il faut qu'on te parle.

- Euh... si llego.

Je reste quelque secondes a réfléchir, que veulent-ils me dire? Je n'aime vraiment pas ça.

Je prend mon sac et sors de chez moi en fourrant mes mains dans mes poches. Je marche une dizaine de minutes et arrive chez mes parents. Je monte et entre sans frapper.

- Papá? Mamá?

- Estamos aquí! Dit ma mère.

Je vais les rejoindre dans le salon et m'assois en face d'eux.

- Que esta pasando?

- Ecoute ma puce, vient a côté de moi. Dit mon père.

Je m'assois entre lui et ma mère et attend qu'ils parlent.
Je vois ma mère voir soupirer les larmes aux yeux.

- Ma puce, Lydia a eu un accident. Dit mon père.

Je reste quelques instant à fixer mon père dans les yeux.

- Elle... elle va bien?

Je commence à paniquer, mes mains tremble et mon coeur bas fortement.

- No... On ne sait pas grand chose.

Je reçois littéralement un coup de massue sur le crâne. Je me lève doucement troublante et marche vers la sortie.
" Nan laisse la partir".
Je descend les marches et, arrivée en bas je me met à courir, vers une destination inconnue.

Je ne peux pas la perdre. Pas elle. C'est.. mon pilier, toute ma vie entière. Je fonce dans quelqu'un et me retrouve par terre. À peine ai sol je fond en larmes.

- Maya?!

Je lève les yeux vers mon interlocuteur qui se trouve être Framal. Il m'aide à ma lève et prend mon visage entre ses mains.

- Eh?! Ça va?

Je secoue la tête et il me prend dans ses bras. On reste longtemps comme ça au milieu de la rue.

- Tu veux bien faire un truc pour moi?

- Bien sûr.

- Emmène moi loin d'ici s'il te plait.

Il ne pose pas de question et prend mon bras et m'entraine dans sa voiture.
On monte et il se met à rouler vers je ne sais où. Doucement mes paupières de ferment.

--> Elispe

Quelqu'un ou quelque chose me caresse la joue. Je lâche un gémissement de plainte et ouvre les yeux.

- Maya? On est arrivé. Dit doucement Framal.

- On est où?

- Tu me fais confiance?