Cofee

chapitre 39

Avant dernier chapitre ♡

PDV Maya

Je pousse un soupir en le levant. Je suis enceinte de 7 mois et depuis quelques semaines je ne vais plus en cours, je prend mes cours via internet.

Je traîne les pieds jusqu'à la cuisine où je retrouve Idriss le regard fixé sur la cafetière. Quand j'arrive je passe doucement mes doigts sur son dos nu. Il se retourne vers moi et me sourit. Il embrasse doucement mes lèvres et, habitude qu'il a pris depuis quelques jours, il se baisse et embrasse mon ventre.

Je fais bouillir de l'eau pour me préparer un thé. Depuis que j'ai appris que j'attendais un enfant je ne peux plus boire de café sans que ça me donne la nausée. Je prend une pomme et je m'assois à table. Idriss me rejoins rapidement et nous commençons à parler tranquillement.
Soudainement je sens le bébé bouger. Je sursaute et Idriss me lance un drôle de regard.

- Viens il bouge.

Fram se lève brusquement et pose doucement sa grande main sur mon ventre. Les yeux dans les yeux on profite de se moment intense. Le bébé bouge encore un peu puis se calme lorsque Lo pose son museau à côté de la main d'Idriss.

Je pars prendre ma douche et enfile rapidement un jean noir et un sweat d'Idriss. À quoi bon acheter de nouveau vêtement quand ton copain faut trois fois ta taille? Ses sweats pourrons accueillir mon ventre encore longtemps.
Je brosse mes cheveux et me maquille rapidement. Je retourne dans le salon. Je prend mon sac et embrasse Idriss.

- Tu vas où?

- Je sors avec Adèle.

Il hoche la tête et ouvre la bouche pour parler mais je le coupe.

- Oui je sais je dois faire attention.

Il me sourit et me fait un clin d'oeil, je sors pour rejoindre Adèle au café.
Quand j'arrive ma mère me saute dessus et me demande si tout se passe bien, si je me sens bien, si le bébé bouge.
A chaque fois c'est la même histoire et à chaque fois je rigole me moquant ouvertement d'elle.
Je prend Lydia dans mes bras qui, comme à chaque fois, me dit que la grossesse me va bien. Je ne comprendrais jamais cette phrase.
Je rejoins Adèle à une table. Je prend un thé et nous commençons à parler tranquillement.

- Alors des idées de prénoms?

- On arrive pas a se mettre d'accord. J'aimerais un prénom espagnol et Idriss un prénom arabe. Du coup on a décidé de choisir un prénom chacun de notre côté et de faire ça a pile ou face.

Adèle explose se rire manquant de s'étouffer avec son café. Elle le lance que nous sommes des gamins et j'acquiese en riant avec elle.
Après avoir fini nos boisson chaude nous décidons de partir faire les boutiques. On prend plusieurs truc pour le bébé, il n'est pas encore né qu'il est déjà pourri gâté. Vers 12h30 on s'arrête manger dans un petit restaurant.

- Vos recherche d'appartement avance?

- Nan absolument pas.

Nous devons absolument déménager. Mon studio est trop petit pour nous accueillir tout les trois et on se voit mal aller vivre chez Idriss et Hakim.

Au environ de 16h30 je rentre chez moi. Quand j'arrive dans mon appartement Idriss se plante devant moi.

- On sort.

- Attend faut absolument que j'aille au toilettes.

Il rigole pendant que je fonce vider ma vessie. Je rejoins Idriss et nous partons avec Lo. Après une dizaine de minutes de marche nous arrivons devant l'immeuble de Ken. Idriss sert la main d'un homme devant la porte du hall.

- Vous devez être mademoiselle Santiago. Je suis monsieur Martin agent immobilier.

Je souris à l'homme et lance un petit regard à Idriss. Il se contente de me lance un sourire confiant et nous suivons l'homme dans l'immeuble. On monte au deuxième étage et il ouvre une porte.
Nous entrons dans un appartement lumineux, spacieux, accueillant. On fait le tour du bien en compagnie de l'agent immobilier. L'appartement contient pile ce que nous cherchions.
Idriss se penche vers moi.

- Alors?

- Il est super j'adore.

Il me lance un sourire presque arrogant du style "je le savais". Pendant que je fais un tour de mon côté il rejoint l'agent pour parler de je ne sais quoi. Je commence déjà à imaginer notre future vie ici. Je les rejoins et nous commençons à parler loyer. Il est bien évidement cher mais de toute façons on s'y attendais. Nous sommes à Paris, dans le quinzième c'est forcément hors de prix.
L'agent nous laisse seul pour que nous prenions une décision. Selon lui beaucoup de personnes sont sur le coup et si nous ne prenons pas une décision rapidement il pourrait nous échapper.

- T'en pense quoi? Dit Idriss.

- Il est vraiment super mais le loyer est vraiment... exorbitant.

- Ça on s'en moque. Tu l'aime?

Je hoche la tête.

- Et bien nous le prenons.

--> elipse d'un mois.

Ken pose le dernier carton dans le salon. Ça y est. Nous avons emménager. Les garçons partent après avoir bu une bière. Assise sur le canapé je regard Idriss commencer à déballer nos cartons.
Une petite douleur me travers le ventre. Je fais une grimace que Idriss voit. Il se lève et s'accroupie devant moi.

- Ça va?

- Oui ne t'inquiète pas.

Il hoche la tête et s'assoit à mes côtés. Je pose mes jambes sur les siennes après lui avoir volé un baiser.

- T'as choisi un prénom? Dis je.

- Ouais, et toi?

Je hoche la tête. Il se penche, prend son porte feuille et sort une pièce.

- J'ai choisi Milan ouais je sais c'est slave et pas rebeu mais on s'en fou.

Je ricane. C'est mignon. J'aime bien ce prénom.

- Moi J'ai choisi Alejandro.

- D'accord donc...

- Je prend face.

Il ricane et lance la pièce. Il la rattrape et la plaque dans sa main. Il me lance un petit regard et regarde la pièce. Il me lance un sourire arrogant.

- Je suis honoré de t'apprendre qu'il va s'appeler Milan.

Par principe je soupir et croise les bras bien que ce prénom me plaise. Idriss rigole et entame une petite danse ridicule. Je lui lance un coussin au visage.

- Quoi t'aime pas Milan?

Je ne répond pas. Il se rapproche de moi et déposé ses lèvres dans mon cou. Je le repousse et il se met à rire.

- Tu boude?

Je hoche la tête. Il déposé ses lèvres sur mon épaule.

- Milan Alejandro Akrour.

- Akrour-Santiago.

- Oui c'est vrais madame veut qu'il ait les deux noms.

- Ouais. Et puis j'm'en fou si on en fait un deuxième c'est moi qui choisi le prénom t'aura pas ton mot à dire.

Il rigole et m'embrasse puis me sert contre lui.