Chapitre 25

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PDV Maya

Je me réveille en entendant des éclats de rire venant d'en bas. Doucement je retire l'emprise qu'à le bras de Framal sur mes hanches et sors de la chambre.
Arrivée en bas je vais directement dans le sallon. Je vois Adèle, Ken et Deen sur un canapé entrain de parler.
Je passe par derrière le canapé et ebouriffe les cheveux de Ken avant de faire pareil a Deen. J'embrasse la joue d'Adele avant de m'assoire sur les fauteuil en face d'eux.

La sonnerie retenti et c'est en soupirant que je me dirige vers la porte.

- Hola preciosa. Me dit Gabriel.

Je lui souris et le laisse entrer. Il salut mes amis et s'assoit sur l'accoudoir du fauteuil. L'ambiance se refroidie légèrement jusqu'à ce que je prenne la parole.

Un bruit sourd suivit d'un "aïe putain" nous fait lever la tête vers l'escalier. Nous voyons Idriss arrivé en se frottant le bras, les yeux encore mi-clos et une moue boudeuse sur le visage. On rigole de lui quand il nous regarde. Il soupir et vient nous saluer.
Il tcheck Deen et Ken, embrasse la joue d'Adele, sert vaguement la main de Gabi et embrasse tendrement mon front.
Il se laisse tomber sur le fauteuil a côté du canapé et pose ses pieds sur la table basse.

Je me lève pour aller me faire couler un café. Je m'assois sur le plan de travail et fixe un point imaginaire devant moi quand un portable atterri devant mes yeux. Je lève le regard vers le propriétaire et remarque qu'il s'agit de Framal.
Je prend l'objet entre mes mains et Idriss se tourne pour se faire un café.

De : Idriss
A : Ornella

Écoute, je t'ai pardonné depuis longtemps mais je ne veux plus rien avoir à faire avec toi. Tu as loupé le coche je suis passé à autre chose et je suis heureux. A ton tour de passer à autre chose.

Je lève les yeux vers lui en froncant les sourcils.

- Tu lui as envoyé ça?

- Nan je veux d'abord savoir si ça te semble bien.

- Euh ouais ça me paraît pas mal.

Il sourit et s'appuis sur le plan de travail entre mes jambes. Nos visages sont proche, très proches, trop proche. Je sens mon coeur accélérer.

- Ce soir, toi et moi. Sois prête à 19h.

Il pose ses lèvres sur les miennes dans un chaste baiser avant de quitter la pièce.
Je reste un instant troublée avant de me reprendre et de retourner dans le sallon.

PDV Idriss

Maya revient dans le sallon en faisant une légère moue quand elle voit son pote assis dans le fauteuil. Elle soupir et s'assoit sur mon accoudoir.
Je lui tapote la cuisse et d'un signe de la tête lui fait comprendre qu'elle peut venir sur mes genoux. Elle ne se fait pas prié et se laisse glisser sur mes genoux se calant contre mon torse.
Du coin de l'oeil je vois Adèle et les gars sourire tandis que son pote sert les poings.

- ¿Preciosa?

Maya relève la tête vers Gabriel et lui sourit.

- J'y vais on se voit ce soir?

C'est les joues légèrement rosées et un sourire en coin qu'elle lui répond.

- Nan ce soir je peux pas.

- Ah et pourquoi?

- Elle passe la soirée avec moi. Dis je.

Nos trois amis me regardent avec insistance tandis que le visage de Gabriel se décompose. Il part en faisant un signe a tous le monde. Je souris satisfaits.
Maya se lève rapidement et monte à l'étage.

- Tu passe vraiment la soirée avec Maya?

Je regarde Adèle et me contente de sourie. Elle se lève précipitamment.

- BIM Ken tu me dois vingt balles.

Le grec soupir et se lève pour aller, je suppose chercher l'argent.
Je fronce les sourcils pendant que Deen ricane. Je regarde Adèle avec insistance.

- On a parié avec Ken, moi j'ai dis que tu l'inviterais avant la fin des vacances tandis que lui a sous entendu que t'avais pas de couilles.

Je soupir mais fini par rire en voyant Adèle entamée une danse de la joie quand Ken lui tend le billet.
Maya revient dans la pièce en compagnie de Mekra. Elle c'est habillée et ses cheveux dégouline d'eau. 

--> elipse
18h30

PDV Maya

Après avoir pris une douche je m'habille d'un short en toile noir et d'un débardeur en soie crème que je rentre dans le short. Je me maquille légèrement, rien de bien extravagant, et attache mes cheveux en un chignon fouillis. Une dernière touche de parfum et de déodorant et le tour est joué.
Je prend mes affaire et descend.

A peine entend-t-elle le son de mes pas dans les escaliers qu'Adele se précipite vers moi. Elle détaille ma tenue et sourit pour montrer qu'elle aime.
Je passe rapidement par le sallon pour prendre mon téléphone et embrasser les gars.
Idriss arrive et nous sortons de la maison.

- Bon j'avoue que je ne connais pas le coin donc je te laisse me montrer un endroit sympa.

Il passe la main dans son cou tandis que j'explose de rire. Je lui attrape délicatement la main et le tire vers un petit restaurant que nous avions découvert il y a peu avec mes parents.
On rentre et rapidement un serveur nous prend en charge et, d'un espagnol approximatif et avec mon aide, Idriss demande une table un peu à l'écart des autres.
C'est un petit restaurant familiale a l'ambiance chaleureuse qui me fait beaucoup penser au café de ma mère.
Rapidement on commande nos plats. L'espagnol limité de Framal me fait sourire, il fait des efforts pour parler et je trouve ça mignon, vraiment mignon.
On parle de tout, de rien, de nos vies. C'est une soirée vraiment très agréable.
Sous mes protestations Idriss paye l'adition et nous partons marcher dans les rues de ma ville natale. Je l'emmène dans tous les endroits qui me son cher, des endroits où j'ai passé des moments qui sont marqués a jamais dans ma mémoire. Je fini par l'emmener sur une plage où je passais beaucoup de temps avec mon frère et mon grand père. Je m'assois sur le sable, Idriss fait rapidement de même. Machinalement je caresse du bout des doigts le tatouage sur mon avant bras, un sourire nostalgique sur les lèvres.

- Je venais souvent ici quand j'étais petite avec mon frère et notre grand père. On en a passé des heures entière a écouter abuelo nous raconter ses histoires de jeunesse.

Idriss tourne sa tête vers moi et me souris doucement. Il se rapproche de moi et passe son bras autour de ses épaules, me tirant vers lui.
Je me lève, commence à avancer et le tourne vers lui pour voir si il me suis. Il arrive rapidement vers moi et m'attrape par la taille en souriant. J'attrape sa main et recommence à marcher.
Pendant de longue minutes nous marchons silencieusement. Je finis par me stoppée et me tourner vers la mer.
Son regard sur moi me fais légèrement rougir. Je tourne timidement me visage vers lui. Il se rapproche un peu plus de moi, et, quand nos lèvres se frollent presque, je pars en courant un sourire enfantin aux lèvres. Je le vois me regarder interloqué avant de me suivre. Il me rattrape rapidement et entour mes hanches me collant a lui.

- Là tu ne peux plus t'échapper. 

Je rigole avant de prendre son visage entre mes mains et de déposer mes lèvres délicatement sur les siennes.

Cofee Où les histoires vivent. Découvrez maintenant